-(..)
-Oui, j'ai bien oublier ce dont on parlait hier soir. C'était comme dans un rêve -mon voisin veut me rendre fou- je me souviens te voir remuer les lèvres et rire quelques fois mais tes mots et tes paroles je ne m'en souviens pas.
-(..)
-J'avais beaucoup but de ce mauvais alcool et je goutais les lèvres de ton amie -ne me le reproche pas, nous sommes trop jeunes pour nous reprocher quoi que ce soit- brune.
-(..)
-Oui oui comme une américaine. Mon voisin me rend fou. Il marche vite sans jamais s'arrêter dans l'appartement au-dessus du mien, ses pas résonnent partout dans le salon; il m'a réveillé cette nuit. Je me vengerais ce soir en jouant du piano très fort.
-(..)
-T'es tu jamais demandé pourquoi il faut fermer clé sa porte à clé? Parce que tu ne peux pas prévoir l'arrivée d'un intrus dans ta maison, c'est pour cela que tu fermes à toute heure ta maison à clé. L'homme voudrait bien être un escargot mais Dieu à décidé qu'il n'aurait pas de coquille, c'est pour cela que l'homme à crée la maison et le bunker. Il faudrait que l'homme puisse prévoir à quel moment le voleur entre puisqu'il y a des hommes qui ferme leur portes à clé toute leur vie alors qu'aucun voleur n'a jamais essayé d'entrer.
-(..)
-Non, je ne sais pas ce que c'est. Je soupconne le monde d'un complot, je ne sais pas pourquoi je t'en parle, je pourrais t'accuser de me rendre fou. On cherche à me faire du mal. Je ne sais pas qui. Plus jen parle, plus j'en ai peur, plus je vois des signes.
-(..)
-Imagine que l'on te forces à un asile. Avec tous les fous. C'est terrible oui. Les clignotements imprévus sont effrayants -extrêmement-. Comme toute chose on ne peut en parler que de très loin ou de très près. Rase-toi à l'aiguille qui te donne la direction du prochain poil. (fiévreux) hein? Je ne sais rien, pas, j'entends très mal, je vois de plus en plus flou. Non pas maintenant mais depuis chaque jour ma vision baisse affreusement. Non, elle deviens de plus en plus floue.
-(..)
- (sanglotant) Je me vois très mal travailler, très mal. Je ne sais rien faire. Je suis bon-à rien et paresseux. Je n'ai pas envie de changer. Comment? Je ne comprends plus rien plus rien plus rien. (lassé oui?) Adieu, je suis comme mort.

poème
Débuté par Baptiste, avril 14 2007 09:40
6 réponses à ce sujet
#1
Posté 14 avril 2007 - 09:40
#2
Posté 14 avril 2007 - 09:41
je ne reconnaitrais pas que c'est l'ennui qui m'a poussé à écrire ça.
#3
Posté 15 avril 2007 - 02:44
Et je m'arrête, tout m'échappe, je ne gagne jamais rien, je perds toujours toujours tout et avec une claque de la raison. Tant pis, de toute façon le monde bigle, ou boîte sur ses théories, c'est selon. Mais moi, lorsque j'écris je ne dit jamais que j'ai raison et qu'il faut que l'on s'attende à qu'une vérité sorte de ma bouche. Je n'ai jamais eu l'illusion de voir en moi-même droit au-dessus (quand je baisse les yeux j'ai tout de suite le vertige), le soleil me brûle les yeux (brûlons-nous les yeux!). Après tout, rien ne change et la plupart écrivent ce qui ne change toujours pas. Je peux bien écrire que je n'ai rien à écrire, et même, je suis peut-être la fin de la chaîne, sans doute celui qu'on a destiné (mais qui?) à vivre ce qui a été écrit. Bigle ou boîte, je vous l'ai dis, c'est selon. Je n'en ai assez d'être un crétin, un psychotique, un fainéant etc. Non, je n'en ai pas assez, je n'en aurais surement jamais assez en fait. Puisque je ne fais rien. Celui qui m'écrit se plaint et demande de l'aide. Moi je m'en fous. Sans doute. Je sais que je reviens toujours toujours au point de départ, inévitable! Alors je m'arrête. Lorsque ca m'ennuie. Une sorte de suite sans fin, qui additionne ses résultats nuls. Je devrais inventer un signe mathématique qui puisse additioner, démultiplier, (pourquoi pas soustraire?) les 0 (la raison donne une claque). Je peux toujours insulter la raison de salope. La raison est une salope. Cherchez mon abysse (la raison: ton trou du cul?), j'aurais put dire cherchons mais je ne l'ai pas écrit, parce que j'ai le vertige et pas de courage. Et puis je vois flou (je me demande si ce n'est pas mieux que de voir clair (alors de quoi je me plains (parce que je ne sais pas mais je sais que je me plains))).
#4
Posté 15 avril 2007 - 09:00
-T'es tu jamais demandé pourquoi il faut fermer clé sa porte à clé? Parce que tu ne peux pas prévoir l'arrivée d'un intrus dans ta maison, c'est pour cela que tu fermes à toute heure ta maison à clé. L'homme voudrait bien être un escargot mais Dieu à décidé qu'il n'aurait pas de coquille, c'est pour cela que l'homme à crée la maison et le bunker. Il faudrait que l'homme puisse prévoir à quel moment le voleur entre puisqu'il y a des hommes qui ferme leur portes à clé toute leur vie alors qu'aucun voleur n'a jamais essayé d'entrer.
****
Peut-être es-tu le voleur, et la porte, et la maison, et la clé, et...l'homme enfermé comme en lui-même... il veut se libérer mais il aime aussi son geolier.... voici révéler nos douloureuses contradictions.
Merci, j'aime te lire à chaque fois.
Amicalement,
****
Peut-être es-tu le voleur, et la porte, et la maison, et la clé, et...l'homme enfermé comme en lui-même... il veut se libérer mais il aime aussi son geolier.... voici révéler nos douloureuses contradictions.
Merci, j'aime te lire à chaque fois.
Amicalement,
#5
Posté 15 avril 2007 - 09:41
C'est ce même passage, souligné par La Passagère, qui m'a frappée aussi.
Parce que moi, je ne ferme jamais ma porte a clef.
Artemisia
Parce que moi, je ne ferme jamais ma porte a clef.
Artemisia
#6
Posté 15 avril 2007 - 11:32
...et que, moi, j'en ai perdu la clef depuis belle heurette.
Mais cela ne fait rien: je porte sur mes épaules une forteresse pliable dans un sac à dos, et Dieu ne me regarde plus.
J'ai bien aimé te lire.
Mais cela ne fait rien: je porte sur mes épaules une forteresse pliable dans un sac à dos, et Dieu ne me regarde plus.
J'ai bien aimé te lire.
#7
Posté 15 avril 2007 - 04:32
merci les amis. ouf cet histoire de camerounais.