Dis moi que tu n’oublie pas les mots,
Que j’écris sur le mur de tes habitudes,
Sur ton charme qui influence mes désirs,
Mes pensées sont le résultat d’une équation d’amertumes,
Comme la folle course d’un cheval qu’il faut euthanasier,
Qui emprunte le chemin de la folie, hérétique,
Qui a perdu tout sens de la réalité et se noie dans une passion,
Car je ne crois plus en l’amour, mais en la tentation,
Et quand mes secrets n’auront que faire de mes révélations,
Tu regarderas mes ennemis se rapprocher de moi,
Comme un poing glacé fondant dans les flammes de la luxure,
Mescaline, tu portes un monde et en rédige les lois,
Ecris entre parenthèse que ton seul désir est de me désirer,
Car le mien est cloué sur un baphomet renversé,
Je réécrirai la genèses avec le porteur de lumière.
Je suis perdu sur cent hectares de fruits défendus,
Alors je marche à la recherche du spectre attendu,
Te trouvant des excuses autant que de mots d‘amour,
Mais l’espoir fait vivre au milieu de cette arène,
Où c'est dans ton regard que je trouve de l'aide,
Et je m’endors rêvant de tes yeux reflétant un ciel parfait.
Pourras-tu suivre la vie que je mène, dis moi que oui,
Et quand tu te sentiras flouée, prends moi comme terre d'asile,
On y dansera d’innombrables sarabandes sur un air de Piaf,
C’est l’hymne à l’amour que je réécris pour nous,
Et pendant que tu dormiras, moi j’éditerai notre histoire,
Puis pour que cette nuit avec toi ne soit jamais courte,
J’irai réveiller Juliette pour qu'elle ressuscite Roméo ,
Je n'ai besoin que d'une constante pour construire l'univers,
Tu seras l’aura blanche dans le ciel d’une nuit sans lune,
Servant de repère, car je suis malade et sans remède,
Passé simplement dans ton présent, mais je veux être l’impératif d'un futur plus que parfait,
Alors j’attends, espérant que tu viennes vers moi, mais je ne vois que du rejet,
Et que tombent les bombes, je m’en fout, j‘ai mis ce texte en orbite, et quoi qu’il arrive,
J’utiliserai l’encre qui coule dans mes veines pour réécrire ces mots,
Tu ne sors plus de ma mémoire, tu assembles mes synapses,
Mon ange, bien que je sois encore mon propre gardien,
Je vis un rêve infernal, là où mon frère s’appelle Solitude,
Mon empire est une monarchie dont tu es la dictatrice,
J'aime ton monde comme tu déteste la trahison,
Je suis l'ombre que tu ne peux semer,
Et semer la lumière m'est impossible,
Mescaline, quand on veut tout est possible.

Mescaline
Débuté par Gliese, mai 20 2008 12:22
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