2 réponses à ce sujet

[bernardo]

Non, ta fureur n’attisera pas cette flamme enragée,
Ni le tranchant aiguisé, qui triomphera du victorieux,
Ni ta colère, qui vaincra de ces flots furieux,
Que tant de fois (Amour) tu avais saccagé,





Ni sur le coup ta fortune demeurera, inchangée,
Ni la consommation de ces siècles envieux,
Incertain sera votre amertume d’homme triste et sans Dieux,
Ni encor auprès de toi, ta toute-puissance rangée,


Ni s'ébranler sur des vents d’amour impétueux,
ténébreux encor ton chemin vers un monde tortueux
Qui t’avait tant de fois couvert de son onde,


Oui tant de fois on avait blessé ton orgueil abaissé,
Sur l’espace d’un rien, qu'ils t’auront laissé,
Mais ont-ils réussi à émerveiller encor ce monde.

[Lisange]

"Ont-ils réussi à émerveiller encor ce monde"

À bien des égards, je crois que oui.
Mais il reste des murs sombres
Que l'on grattent avec l'ongle.
Les réponses viendront d'une autre vie.

[bernardo]

"Ont-ils réussi à émerveiller encor ce monde"

À bien des égards, je crois que oui.
Mais il reste des murs sombres
Que l'on grattent avec l'ongle.
Les réponses viendront d'une autre vie.

Te remercie Lisange, oui la vie est sombre comme la citation de Victor-Hugo: Le jour, si c'est du jour que cette clarté sombre,N'a l'air de se lever que pour regarder l'ombre (…)

Hugo, l'Année terrible, févr. 1871, v.

Amitiés à toi, Lisange