Un monde merveilleux et maritime,
Une barque échouée sur le sable,
Un soleil qui s'enfuit dans l'abîme
Des vagues d'une écume respectable.
Qui es-tu Ô vent qui soulève
L'eau de la mer et le nuage
Du ciel qui comme dans un rêve
Soulignent les courbes au passage
D'une femme allongée sur l'horizon.
Le sable demeure le liant d'émotion
Entre le bateau et l'écumeux liquide
Triste sensation ; divines danaïdes
Dans l'effort et l'incessant calvaire
Remplissait d'eau la jarre sans fond;
Tonneau percé de tous leurs dons
Elles s'échouaient sur la plage meurtrière.