
L'hirondelle, revenue à tire d'aile, apporte les fleurs de l’espoir
Son vol fulgurant fait frémir les branches chargées de promesses
De nouvelles tranches d'éternité qui s'infiltrent dans la mémoire
D'un destin dont l'âme rêve de lointaines contrées enchanteresses.
La lance du soleil fend la brume qui enserre les cimes neigeuses
La voix cristalline des rivières inventées par la débâcle résonne
Dans l’âme des jours qui se pare de l’incendie de l’aube heureuse
Qui se mire dans l’air limpide et pourpre de l’Orient qui frissonne.
Les courbures vermeilles des aurores précoces attisent le regard
Des lointaines constellations allumant des rais de douce tiédeur
Qui s’infiltrent parmi le panache des amandiers qui s’emparent
Des parcelles de givre oublié par l’hiver emportant ses rigueurs.
Le soleil apparaissant dans les vagues azurées du ciel immense
Annonce des bonheurs nouveaux qui viendront voir l’aube se lever
Sur la face des océans foisonnant de fleurs aux subtiles fragrances
Dont les doux effluves éblouissent l’écume des vagues apaisées.
L’aurore fébrile ornée des charmes fascinants d’un nouveau printemps
Révèle de lointains horizons aux couleurs de violettes et d’azur doré
Dont la ligne blanchissante laisse ruisseler un matin au cœur fascinant
Qui accueille notre désir d’ouvrir les portes des amours passionnés.
Les champs se parent de milliers de marguerites au cœur enflammé
Les jardins enfin libérés de l’étreinte blanche des vestiges de l’hiver
s’habillent de roses aux pétales éclatants baignées de perles de rosée
A l’abris du panache fleuri des amandiers qui se dressent hauts et fiers
Le cœur des amoureux célèbre le retour des petits matins parfumés
Accompagnés d’une profusion de senteurs et de nuances de couleurs
Que le soleil printanier haut dans le ciel caresse de ses rayons irisés
Dont la tiédeur invite à partager les nouveaux instants de pur bonheur.
Nos âmes légères flottent au gré de l'onde fraîche des tendres réveils
Qui arrose généreusement les sillons de l'aurore où s'ébrouent les roses
Aux joyeuses corolles qui respirent les brûlantes gouttes du soleil
Dont les rayons désengourdis réssucitent l'âme des êtres et des choses.
© Thalla. Avril,2007.