II
Ö combien de grâces,
Dames,
Vous donnerais-je pour approcher,
Vos corsages d' ébène et sentir,
Sous vos dentelles de soie et vos coiffes dorées,
Les douces effluves du poison et mentir,
A ma propre pensée:
"Dangereuse tu es, prudent je resterai"
Mais je ne peux résister
A vos robes de roses ,
Dames,
Brodées sur vos chairs par un simple flacon,
Et vous promet ma vie,
Mon coeur et mon âme,
Dames,
Que je mourrai du regard sur vos bas de nylon.
DAMES
Débuté par jubajuba, mai 21 2008 12:13
1 réponse à ce sujet
#2
Noctis
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- Membre
-
- 501 messages
Tlpsien +++
Posté 21 mai 2008 - 08:46
Il me semble que le sujet de Et vous promet la vie est le je, donc promets.
Je n'avais pas lu de vos poèmes depuis bien longtemps.
Et je dois dire que je suis impressionné. Représenter un parfum par une rose brodée, j'ai beaucoup aimé. L'idée m'inspire, il faudrait aller plus loin encore et représenter un parfum par quelque chose qui n'évoque pas l'odeur, pourquoi aller jusqu'à l'allégorie ! Je vois bien le parfum d'une femme représenté par une entité féminine, une fée, ou même simplement une femme, la décrire, la mettre en scène, jouer des contrastes avec la parfumée... Je m'égare.
Votre poème est plein de sensualité, et me donne des envies d'écrire fabuleuses.
Juste un petit quelque chose qui ne sonne pas aussi bien qu'il le pourrait à mes oreilles, c'est votre aphorisme : "Dangereuse tu es, prudent je resterai". Je trouve que l'inversion du verbe, usuelle dans les adages me direz-vous, a un petit côté surfait. Le côté un peu Yoda, pour une rime qui somme toute n'est pas si essentielle... Et inséré dans votre poème si gracieux, j'ai la sensation qu'il fait presque maladroit.
Je n'avais pas lu de vos poèmes depuis bien longtemps.
Et je dois dire que je suis impressionné. Représenter un parfum par une rose brodée, j'ai beaucoup aimé. L'idée m'inspire, il faudrait aller plus loin encore et représenter un parfum par quelque chose qui n'évoque pas l'odeur, pourquoi aller jusqu'à l'allégorie ! Je vois bien le parfum d'une femme représenté par une entité féminine, une fée, ou même simplement une femme, la décrire, la mettre en scène, jouer des contrastes avec la parfumée... Je m'égare.
Votre poème est plein de sensualité, et me donne des envies d'écrire fabuleuses.
Juste un petit quelque chose qui ne sonne pas aussi bien qu'il le pourrait à mes oreilles, c'est votre aphorisme : "Dangereuse tu es, prudent je resterai". Je trouve que l'inversion du verbe, usuelle dans les adages me direz-vous, a un petit côté surfait. Le côté un peu Yoda, pour une rime qui somme toute n'est pas si essentielle... Et inséré dans votre poème si gracieux, j'ai la sensation qu'il fait presque maladroit.
