Tous attendaient la pluie, ses galops de métal.
Ce fut une explosion de couleurs, de pétales
Des liens d’amour se tissent comme font les hirondelles
Vénus à rejoint Mars qui jure d’être fidèle
Un peu de terre quelques brindilles un peu de mousse
un nid d’où par les trous le soleil éclabousse
La barbe des vieux fleuves et les nymphes des ruisseaux
Marient leurs eaux, l’oiseau voltige après l’oiseau.
Les sources chantent et rient la pluie remplit les mares
L’air en est tumultueux comme un air de guitare
L’herbe gonfle. Et comme ceux là qui rêvent de gloire
Regardent leur miroir l’eau réfléchit le soleil
Les pétales des fleurs se transforment en paniers
Sensibles telles des ombrelles dans le vent printanier
Alain
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Mars
Débuté par recreation, mars 05 2007 08:46
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