j’étais a peu près détendu
a peu près léger
(pas trop assombri
par les sirènes du jour
qu’ont du hurler toutes glottes
dans les gravats la poussière
et c’est pas les endroits qui manquent
de gravats et poussière
bientôt
dix milliards d’erreurs
entre la boue des townships
et les piscines d’hollywood
si rien ne bouge…)
quand par les enceintes
la radio m’arrose de Schumann
un Schuman qui
particulièrement ce soir
la joue crépusculaire
en détricotant de l’enfance
tout en secrètes nostalgies
intimes chuchotis
alto/piano
qui tournoient de la désespérance
dans une spirale
lente
d’effondrements
de regrets a répétitions
de tourments/crucifixions
sur un rythme quasi funèbre
lancinance masochiste
qu’on sait pas comment
il va la terminer
sa musique
qu’on est plus qu’attente suspendue
d’une encore plus triste note
pour clore
ces “contes germaniquesâ€
(ambiance)
que les musicologues
raidissent pas trop l’echine
c’est rien qu’une impression première
juste pour dire
que Schumann
en l’instant
même si aucun mouvement de troupes
n’est a signaler aux frontières
il ne m’est pas d’un
très grand
s
e
c
o
u
r
s

a peu près leger
Débuté par GUILLAUME Alain, mai 24 2008 12:29
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