Rompre avec le temps
S'immerger dans l'espace
Se retrouver nu à nu avec sa face
La regarder se fendre ou bien s'épanouir
Les yeux rivés sur nos rides
Mémoire éternelle de nos pleurs et rires
Un court instant se laisser aller
Renouer le cordon divin et s'abandonner
Pour en finir
Et puis tout reconstruire …

La mort
Débuté par Cyprien, mai 24 2008 03:58
4 réponses à ce sujet
#1
Posté 24 mai 2008 - 03:58
#2
Posté 24 mai 2008 - 09:28
Vous faites écho en moi à un poème de Yeats (oui ça fait deux fois que je le cite aujourd'hui, désolé)
Nor dread nor hope attend
A dying animal ;
A man awaits his end
Dreading and hoping all ;
Many times he died,
Many times rose again.
A great man in his pride
Confronting murderous men
Casts derision upon
Supersession of breath ;
He knows death to the bone –
Man has created death.
La mort nous attend non pas seulement à la fin de la vie, mais avec le temps qui passe. A chaque ride on l'aperçoit, et l'on meurt cent fois avant de quitter la vie. On meurt cent fois, et cent fois l'on se reconstruit.
Il y a quelque chose de monocorde dans le rythme de votre poème qui me l'a rendu difficile à apprécier. Comprenez, j'aime les coups de sang, les expressions qui vous plaquent au mur et dont vous vous sentez changé.
Mais votre musique ne colle-t-elle pas à la peur de la mort, qui hante chacun, mais sans bruit, sans se montrer ?
Nor dread nor hope attend
A dying animal ;
A man awaits his end
Dreading and hoping all ;
Many times he died,
Many times rose again.
A great man in his pride
Confronting murderous men
Casts derision upon
Supersession of breath ;
He knows death to the bone –
Man has created death.
La mort nous attend non pas seulement à la fin de la vie, mais avec le temps qui passe. A chaque ride on l'aperçoit, et l'on meurt cent fois avant de quitter la vie. On meurt cent fois, et cent fois l'on se reconstruit.
Il y a quelque chose de monocorde dans le rythme de votre poème qui me l'a rendu difficile à apprécier. Comprenez, j'aime les coups de sang, les expressions qui vous plaquent au mur et dont vous vous sentez changé.
Mais votre musique ne colle-t-elle pas à la peur de la mort, qui hante chacun, mais sans bruit, sans se montrer ?
#3
Posté 24 mai 2008 - 10:44
Mourir et ne jamais revenir.
Sinon, c'est partir un instant.
Mourir, c'est ne plus revenir.
Qui jamais est revenu le dire ?
Mais nous pouvons rêver
de ne jamais mourir
même en mourant.
Sinon, c'est partir un instant.
Mourir, c'est ne plus revenir.
Qui jamais est revenu le dire ?
Mais nous pouvons rêver
de ne jamais mourir
même en mourant.
#4
Posté 25 mai 2008 - 01:13
Tous les jours les livres autour de nous meurent un peu ...
#5
Posté 25 mai 2008 - 11:04
J'aime la force de ce texte.
Amicalement
Claricorne
Amicalement
Claricorne