Yüksel
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reve à l'aube
Débuté par yüksel, mai 25 2008 05:51
1 réponse à ce sujet
#2
Noctis
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Tlpsien +++
Posté 25 mai 2008 - 07:01
Bienvenue à vous !
Allez faites-nous un petit copier-coller la prochaine fois. C'est peut-être un peu hypocrite, mais c'est plus chaleureux ainsi, le lecteur a le sentiment que vous l'avez concocté juste pour lui, et il en est heureux.
Donc :
Alors, euh, eh bien vous m'avez donné envie de copier le texte, maintenant je me sens obligé de commenter. Excusez le pointillisme... Prenez cela pour ce que c'est, le sentiment assidu (qui a dit acidulé ?) d'un de vos lecteurs.
Alors, au deuxième vers vous nous mettez deux verbes dans la même proposition, ce qui n'est pas très régulier : un petit "qui" ou un autre sujet, ou supprimer le "est"... De plus, la virgule après "mène" ne convient pas puisque c'est son complément qui suit (circonstanciel, mais tout de même son complément).
Là peut-être quelques rêves sont possibles.
Pas très élégant à l'oreille : déjà juste peut-être là et ça sonne mieux.
seul les initiés, > seuls et la virgule (les initiés est le sujet de peuvent).
Peuvent chaque matin croire y participer.
Là encore, pas très élégant. Croire y participer, je suis sûr que vous pouvez meilleure formule. Ajouté à peuvent chaque matin ça fait même redondant...
aux couleurs dominant,
Encore de la grammaire, mais soit dominant est un adjectif verbal, et dans ce cas il s'accorde, donc dominantes, soit c'est un participe présent, et on attend, ainsi qu'un verbe, le complément. De fait, le complément pourrait arriver au vers suivant, mais comme vous nous avez glissé une virgule, on se dit que c'est un adjectif mal accordé. Au vers suivant, l'impression que vous auriez dû l'accorder s'accroit lorsque l'on constate que la musique est un sujet. D'où ma conclusion définitive, c'est un adjectif verbal.
Je vous dirai globalement méfiez-vous des rimes. Elles ne doivent pas guider le vers.
Enfin, je dirai que votre rêverie est fort poétique, il ne lui manque plus qu'un petit supplément d'âme, quelque chose qui vous entraine dans sa sarabande, quelque chose qui nous dise que c'est vous qui l'avez écrit et nul autre.
Bonne chance !
Allez faites-nous un petit copier-coller la prochaine fois. C'est peut-être un peu hypocrite, mais c'est plus chaleureux ainsi, le lecteur a le sentiment que vous l'avez concocté juste pour lui, et il en est heureux.
Donc :
Rêve à l'Aube
C'est à l'aube, quand le calme règne,
Où le silence est maître me mène,
Vers de lointains horizons inaccessibles,
Là peut-être quelques rêves sont possibles.
Beau et rare voyage dont seul les initiés,
Peuvent chaque matin croire y participer.
L'esprit va mais le corps hélas reste,
Richesse imaginaire ici se manifeste.
Pris dans un anneau tourbillonnant,
Les yeux succombent aux couleurs dominant,
La musique pénètre l'âme malgré la vitesse,
Ce lieu magique semble étranger à la tristesse.
Essai de poésie, 26 février 2003
Yüksel
Alors, euh, eh bien vous m'avez donné envie de copier le texte, maintenant je me sens obligé de commenter. Excusez le pointillisme... Prenez cela pour ce que c'est, le sentiment assidu (qui a dit acidulé ?) d'un de vos lecteurs.
Alors, au deuxième vers vous nous mettez deux verbes dans la même proposition, ce qui n'est pas très régulier : un petit "qui" ou un autre sujet, ou supprimer le "est"... De plus, la virgule après "mène" ne convient pas puisque c'est son complément qui suit (circonstanciel, mais tout de même son complément).
Là peut-être quelques rêves sont possibles.
Pas très élégant à l'oreille : déjà juste peut-être là et ça sonne mieux.
seul les initiés, > seuls et la virgule (les initiés est le sujet de peuvent).
Peuvent chaque matin croire y participer.
Là encore, pas très élégant. Croire y participer, je suis sûr que vous pouvez meilleure formule. Ajouté à peuvent chaque matin ça fait même redondant...
aux couleurs dominant,
Encore de la grammaire, mais soit dominant est un adjectif verbal, et dans ce cas il s'accorde, donc dominantes, soit c'est un participe présent, et on attend, ainsi qu'un verbe, le complément. De fait, le complément pourrait arriver au vers suivant, mais comme vous nous avez glissé une virgule, on se dit que c'est un adjectif mal accordé. Au vers suivant, l'impression que vous auriez dû l'accorder s'accroit lorsque l'on constate que la musique est un sujet. D'où ma conclusion définitive, c'est un adjectif verbal.
Je vous dirai globalement méfiez-vous des rimes. Elles ne doivent pas guider le vers.
Enfin, je dirai que votre rêverie est fort poétique, il ne lui manque plus qu'un petit supplément d'âme, quelque chose qui vous entraine dans sa sarabande, quelque chose qui nous dise que c'est vous qui l'avez écrit et nul autre.
Bonne chance !
