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Le ciel jaune et noir l’orage en dard
Ton regard en proie à l’opacité
L’aube en retard et moi
Qui ne sait que croire
Les fées sur le papier peint
Leur baguette à leurrer la peur
L’effet de courte durée
La nuit ton cœur dans sa main
Je te murmure des gouttes de pluie
-Faire pleuvoir sur ta mémoire et laver
Les murs gris tatoués de ton esprit
D’agir et de dires durs granit
Glissent les phrases froides le long de la vitre
N’atteignent jamais leur cible
Sur un sol silencieux s’écrasent
Forment une tâche que le silence boit
Cette distance entre nous
Ce cercle de paroles vides
Pour qu’ici rien ne meurt
Rien n’est vraiment vivant
Ricochets de mots à manipuler
La surface lisse
Toujours dans le fond le poison actif
Noie l’intention
Te raccrocher à l’avoir
Tous ces pas avancés ce temps donné
Cette conscience de nous retrouvée
Les pierres manquent et la route
Est carrefour mais lÃ
Tu peux te vivre à désarme
Sentir s’accroître en nous
Ce jour debout qui n’attend que toi.
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Histoire d'eux …
Débuté par Salam, mai 26 2008 09:57
2 réponses à ce sujet
#1
Posté 26 mai 2008 - 09:57
#2
Posté 26 mai 2008 - 10:54
Sublime...vraiment , de tant de sensibilité , la chute est larmes devant la beauté de tes mots..
Les pierres manquent et la route
Est carrefour mais lÃ
Tu peux te vivre à désarme
Sentir s'accroître en nous
Ce jour debout qui n'attend que toi.
#3
Posté 27 mai 2008 - 09:34
Sublime...vraiment , de tant de sensibilité , la chute est larmes devant la beauté de tes mots..
Merci de tes mots Bianca