Cela
Il compris enfin que Cela avait une certaine cohérence
Même si Cela grouillait bavardait papillonnait dans l’azur
Cela c’était le temps passé présent futur
La vie dans toutes ses extensions
Les rêves des Dieux que nous sommes
Des Dieux qui cauchemardaient parfois l’enfer
Mais la vérité était plus souriante
Rien de Cela n’était mauvais et il le savait
Il était comme un enfant heureux
Cela avait mille sequins d’argent dans les cieux
Et lui et elle avaient l’or d’un sourire
Cela n’était ni paradis ni enfer
Ni nécessaire ni suffisant
Car cela n’était contingent à rien
Le vide absolu, le néant rigolard
Une recréation ex Nihil
Un paradis pour myriades de possibles
Cela était tous ces possibles manifestés
Et du néant il avait tiré un feu d’artifices
Un paradis artificiel vous me direz
Oui mais bien plus solide que l’ennui
Un artifice d’éternité sans malheurs
Car il avait chassé toutes malédictions
Et les vieux démons travaillaient pour lui
Demains comme hier… Tout est Rien … Etc.
Le poète jouait avec les mots
Comme un vrai Dieu

Cela
Débuté par Victorugueux, mai 27 2008 10:45
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