Ai-je ! Bien fait amour de louée votre pouvoir.
De votre beauté, qui honore ce monde ?
Lorsque pour parer votre crinière blonde
J’ai senti ma langue inintelligente se mouvoir ?
Ni votre visage, ni votre antique savoir,
Quoique là fût il une école d’amour féconde,
Acquérir cette volupté, où sur votre corps nu, l’or fin abonde,
Là où le vent apporte vos soupirs, que je puis percevoir.
Je vois vos cuisses galbées et votre duvet blond,
Vous entre nouez, vos cheveux torsadés et longs,
Je m'émerveille, des étoiles de vos yeux, et de leurs complaintes :
Puisque pour moi cette caresse sur vos (cheveux) son un martyre,
Que n'ai-je bu encore sur vos lèvres,de la fontaine sainte ?
Devrais-je ! Mourir inconscient, ou j'expirerais sans mot dire.

Ai-je !Bien fait amour de louée votre pouvoir.
Débuté par bernardo, avril 16 2007 09:11
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