Aller au contenu

Photo

Moments crépusculaires


  • Veuillez vous connecter pour répondre
3 réponses à ce sujet

#1 thalla

thalla

    Tlpsien

  • Membre
  • Pip
  • 6 messages

Posté 16 avril 2007 - 11:54

Balades nocturnes


Viens m’accompagner sur le sable soyeux et allons caresser la crinière frangée des flots qui bercent les indolentes nuits océanes.

Savourons avec ferveur, le spectacle merveilleux des champs de vagues dont l’écume flamboyante semble flotter au-dessus des flots.

Allons, sans bruit, cueillir les rayons dorés du soir dont la tiédeur émeut le cœur du couchant où frémissent les dernières gouttes du jour.

Donne-moi ta main et suivons les chemins sonores où se répandent de cristallines clameurs apportées par les ailes du vent vespéral qui enlace les nuages flamboyants.

Viens et prêtons l’oreille du cœur à la nuit, ivre de bonheur, qui se cambre et se raidit pour retarder l’arrivée de l’aurore.

Regarde-moi et laisse mon âme contempler l’éclat de ton visage dans le miroir du ruisseau qui méandre sous les yeux attendris du soleil printanier dont le disque radieux s’abîme dans le lointain incandescent.

Retenons notre souffle pour savourer le prodige, sans cesse renouvelé, des heures crépusculaires qui irisent les collines et les monts dont les flancs se laissent gagner par la douce torpeur de la nuit.

Pose ta tête sur mon cœur et traversons la brume bleutée de l’Occident pour aller fouiller les rives du Paradis des amours à la recherche des lèvres parfumées de l’aube impatiente de contempler la sérénité de nos âmes réunies.

Viens, prends place à mes côtés et coulons nos âmes dans le concert des éléments qui accueillent le froissement léger des ailes des oiseaux regagnant leur nid.

Pose ta tête sur mon épaule et abreuvons notre regard baigné de sereine quiétude aux nuances violines et dorées des ultimes morceaux du jour.

Enlace-moi et partons suspendre notre enchantement à la chevelure incandescente du soleil qui s’abîme dans les flots mystérieux de la mer

Enivrons notre âme éblouie de la senteur printanière exhalée par les figuiers centenaires bourgeonnant à l’ombre des oliviers, bercés les longues et douces mélodies des engoulevents transis d’amour.

Ecoutons le murmure aux saveurs sylvestres des pins qui ondoient sous le souffle du vent du soir chargé d’étranges fluides puisés dans l’âme de mondes inconnus.

Savourons les fruits de nos rêves intimes et partons à la quête des bonheurs infinis et des nectars subtils qui perlent aux premières heures nocturnes qui se mêlent à l’âme de l’univers.

Faisons silence en nous-même et invitons les êtres et les choses à rejoindre notre rêve et partager les mystères du rythme de la vie qu’enjolivent délicatement les nuances de la lune qui s’éveille.

Ecoutons le doux bruissement de la rivière qui cascade parmi les lauriers-roses dont le vermeil éclatant répand la sérénité aux quatre vents.

Viens, délivre-moi des rêves inutiles et allons nous recueillir au seuil de la nuit qui enlace affectueusement les derniers soupirs d’une journée qui s’achève.

Profitons de ces instants étranges et fascinants du jour qui se rétracte pour puiser dans le souffle apaisant de la brise le rêve impatient d’un monde où l’amour parsème les saisons de fleurs plus belles que le jour.

Buvons la fragile caresse de la frissonnante brise crépusculaire qui nous apporte l’écho des serments de fidélité tendrement chuchotés par les cœurs amoureux.

Viens partager avec moi ce fragment d’éternité suspendu entre la terre apaisée qui s’assoupit et le ciel qui s’illumine des myriades d’étoiles.

Blottis-toi contre moi et laissons errer nos cœurs parmi les roseraies baignées de grains de pluie qui rafraîchit les prémices de la nuit qui étale ses voiles complices.

Pose ta tête sur mes rêves, plonge ton regard dans mon âme et suivons le sillage argenté de la lune qui amarre sa beauté rayonnante à la course des astres.

Installons nos attentes de lendemains heureux dans la profondeur fascinante de la nuit qui glisse ses méandres entre les cimes des espérances.

Ecoutons la tendre mélopée de la musique céleste qui dissipe les voiles mouvants de la nuit et laisse apparaître le pourpre enchanteur de l’aurore.

Contemplons le petit coin de ciel blanchissant, doucement libéré des voiles bleutées de la nuit finissante.

La main dans la main, allons saluer les dernières étoiles dont les corolles s’effacent pour laisser la place aux premières lueurs de l’aube qui annoncent le soleil matinal qui, déjà, embrase l’Orient.


Thalla.Avril, 2007.


#2 Ariel

Ariel

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 571 messages

Posté 17 avril 2007 - 09:12

Une envie de lecture, dans un esprit un peu différent.

Viens m’accompagner sur le sable et allons caresser la crinière des flots qui bercent les nuits.
Savourons avec ferveur, le spectacle des champs de vagues dont l’écume semble flotter au-dessus des flots.
Allons, sans bruit, cueillir les rayons du soir dont la tiédeur émeut le cœur du couchant où frémissent les dernières gouttes du jour.
Donne-moi ta main et suivons les chemins où se répandent clameurs apportées par les ailes du vent qui enlace les nuages.
Viens et prêtons l’oreille du cœur à la nuit, ivre de bonheur, qui se cambre et se raidit pour retarder l’arrivée de l’aurore.


Hmmmm J'ai horreur des donneurs de leçons. Pas toi ?

Aimes-tu la pêche à la mouche ?
Dans le livre "Au milieu coule une rivière", il y a un passage dont je garde le souvenir vivace, où le garçon doit rendre une dissertation à son père avant de pouvoir descendre à la rivière. Trois fois, il lui fait recommencer, en lui demandant de faire plus resserré.

J'ai simplement enlevé les épithètes (sauf une, je sais). Pour voir.
Mieux ? Moins bien ?
Si je savais -mais je ne sais pas- j'en remettrais une, ou deux.

Et pendant que j'y suis, à me débattre avec mes problèmes digestifs
- pas c'qu'il a bouffé hier-
La main dans la main, allons saluer les dernières étoiles dont les corolles s’effacent pour laisser la place aux premières lueurs de l’aube qui annoncent le soleil matinal qui, déjà, embrase l’Orient.

Hoplààà. Ceci dit, je n'y connais strictement rien en pêche à la ligne, ni au filet, ni même au harpon.
Bienvenue. Je lis dans ce texte que tu t'es donné(e) un minimum de mal, et c'est une façon de le reconnaître.

'journée.

#3 Carla.

Carla.

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 2 000 messages

Posté 17 avril 2007 - 09:34

Je me laisse guider par l'onde des mots...Envie de rêvasser ce matin, ton texte m'y invite doucement...

#4 thalla

thalla

    Tlpsien

  • Membre
  • Pip
  • 6 messages

Posté 17 avril 2007 - 02:02

Je me laisse guider par l'onde des mots...Envie de rêvasser ce matin, ton texte m'y invite doucement...




Bonjour carla!

Merci de m'accompagner dans cette petite escapade au seuil de la nuit. Ta compagnie est bien agréable!