Au loin, un roulement de tambour tremblait à l'horizon
Sous la chaleur d'un soleil désertique, l'eau en illusion
Au près, un tambourinement d'une roue perçait les murs
Sous le froid d'une ombre en drapeau, l'amour qui susurre
Que nous étions heureux dans le présent et dans nos rêves
Que notre passé nous a hanté, à empeché qu'on se lève...
Alors je me suis envolé, tu es partie avec notre petit paradis
Il avait été tellement beau, une fontaine sur le bord des lèvres
Un arbre nous couvrant par ses larges feuilles de toutes les pluies
De l'herbe douce en folie, voilà de quoi il faut que je me sèvre
Au loin le présent du bonheur est devenu le passé froid
De l'ombre de la dune, poussière des pierres de contruction
Au près, le passé qui toune les douces douceurs en frictions
Sous la chaleur d'un soleil de pluie, un paysage qui déçoit
Alors tu t'es envolée, je suis parti avec notre petit paradis
Il y avait eu des étoiles et des fleurs qui toutes filaient
A travers les champs et les cieux, elles nous confortaient
Le sourire en chaque geste, les mains pleines de vie
Que faire alors du découragement qui tombe sur nos gueules
Comme un coup de vent ouvre au néant ce qu'il y a de veul
Comme un coup de porte qui fracasse l'espoir et l'intuition
Comme un coup du contrecoups qui devient vaine séduction
Me relever, te relever, nous relever et marcher vers l'or
Regarder dans la même direction, redevenir un seul corps

chute
Débuté par TUPI, mai 28 2008 03:28
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