Au ras de l'âtre rougeoyant, ma mère, au crochet,
Couvre-lit tricotait, amaigrie, pour notre dernier né,
Robert le Bébé, qui, aux flamèches agitait son hochet,
Les langes tout mouillés et la morve collante au nez.
Chaque rose de fin coton venant ourler l'ouvrage,
Semée une à une, par sa main blanche et fine
Deviendrait perle au cou blanc de l'enfant en bas-âge,
Une à une, avec amour et patience, une rose sans épine.

Mon Frère
Débuté par 4U2, avril 17 2007 12:00
4 réponses à ce sujet
#1
Posté 17 avril 2007 - 12:00
#2
Posté 17 avril 2007 - 09:05
c'est beau ce refrain de l'enfance
amitiés
amitiés
#3
Posté 17 avril 2007 - 10:46
J'aime bien la seconde strophe...
Amitié
Hauteur
Amitié
Hauteur
#4
Posté 17 avril 2007 - 11:11
Au ras de l'âtre rougeoyant, ma mère, au crochet,
Couvre-lit tricotait, amaigrie, pour notre dernier né,
Robert le Bébé, qui, aux flamèches agitait son hochet,
Les langes tout mouillés et la morve collante au nez.
Chaque rose de fin coton venant ourler l'ouvrage,
Semée une à une, par sa main blanche et fine
Deviendrait perle au cou blanc de l'enfant en bas-âge,
Une à une, avec amour et patience, une rose sans épine.
et voila la maman racontant ses histoires
a son petit enfant pour enfin l'endormir
en donnant dans son coeur tous ces doux souvenirs
qui peupleront sans fin sa route sa mémoire.
aupres du feu brulant dans la rougeur du feu
quand cet enfant plus tard enfin devenu grand
dira comme ronsard tout en s'emerveillant
maman me le disait toujours au coin du feu
voila 4u2 ce que ton poeme m'a inspire
j'ai retrouve dans ton texte
les soirs à la veillée
amities
jean claude
Couvre-lit tricotait, amaigrie, pour notre dernier né,
Robert le Bébé, qui, aux flamèches agitait son hochet,
Les langes tout mouillés et la morve collante au nez.
Chaque rose de fin coton venant ourler l'ouvrage,
Semée une à une, par sa main blanche et fine
Deviendrait perle au cou blanc de l'enfant en bas-âge,
Une à une, avec amour et patience, une rose sans épine.
et voila la maman racontant ses histoires
a son petit enfant pour enfin l'endormir
en donnant dans son coeur tous ces doux souvenirs
qui peupleront sans fin sa route sa mémoire.
aupres du feu brulant dans la rougeur du feu
quand cet enfant plus tard enfin devenu grand
dira comme ronsard tout en s'emerveillant
maman me le disait toujours au coin du feu
voila 4u2 ce que ton poeme m'a inspire
j'ai retrouve dans ton texte
les soirs à la veillée
amities
jean claude
#5
Posté 18 avril 2007 - 08:49
Au ras de l'âtre rougeoyant, ma mère, au crochet,
Couvre-lit tricotait, amaigrie, pour notre dernier né,
Robert le Bébé, qui, aux flamèches agitait son hochet,
Les langes tout mouillés et la morve collante au nez.
Chaque rose de fin coton venant ourler l'ouvrage,
Semée une à une, par sa main blanche et fine
Deviendrait perle au cou blanc de l'enfant en bas-âge,
Une à une, avec amour et patience, une rose sans épine.
Spontanément, je dirais un peu comme Hauteur.
Dans la première, le mélange de tons me gêne. Le texte est fait d'une façon qui m'a partagée entre une forme de légèreté souriante et une profondeur qui appelle. J'aurais tendance à dire : j'arrive pas à faire les deux dans ce texte-là .
Jaguar.