7 réponses à ce sujet

[zqfd]

Quand la clameur du ciel
De tout le ciel ramassé
Aura tranché les eaux et les terres
L'aigue-marine et l'ocre-diamantine
Rien ne restera plus que les os - les calcaires -
Reliques d'un temps où l'homme
Côtoyait fou l'avalanche des baleines de fer.

[zqfd]

Le masque tombe
Découvrant mon pur visage
D'imposteur.
Seul et sans espoir aucun
Piètre poète
Alignant inchoérences rances
Et mensonges crapuleux.

Je souhaite
Que vous brûliez
Mes images fausses...

Qu' à la fin
Il ne reste
Dans les décombres de mon foutre inusité
Que - chiennes ! -
Prise de l'arc
Et Violence pour le Vertige
Violence inquiétante de poésie
Basculante;
- Prise de l'arc et

Pression des mains, plissement de l'être

Cartes abbatues...

[zqfd]

L'oiseau – un faucon – agrippe une bombe à retardement dans ses serres.
Notons qu'il ne reste plus qu'une minute à cette bombe, et que cette bombe est un monde.
Il ne peut y avoir de résolution à cette inéquation et le faucon s'élève.
Afin de prendre de l'ampleur assez rapidement, il fixe un but : ce nuage solitaire, gris, qui ne semble pas encore assez tendu.

Seulement nous n'entendrons pas les plumes ; seulement nous ne verrons pas l'acier fauve de l'ascension. Toute l'artillerie des iris y serait vaine.

Nous passons au crible la nuit mais derrière les astres, il n'y a jamais que le remuement inhumain des choses de l'univers.

Le faucon, vraiment, est monté bien haut.
Certains se frottent, disent : le beau mirage.
Son bec fin comme un long couteau aurait taillé le cœur de deux enfants, durs.
On a du mal à les prendre au sérieux. On n'est plus là.
Le monde tremble.

Si de vieilles paroles ou de vieux fiels avaient pu te ranimer, nous l'aurions fait à l'instant.
Maintenant tu continues ton vol.

L'oiseau porte des bandelettes pour mieux enlever l'ineffable ; l'oiseau porte des bandelettes aux deux serres, aux deux ailes.
Tout se passe donc sans que nous ne soyons présents, sans cris, sans passions, sans maux.
La triste mort que voilà ; l'indécidable beauté.

Le faucon tend ses dernières forces et cravache au nuage.
J'ai dis gris à la place de noir.
Le mensonge tient bon, même si loin.
Le tic-tac du monde ne fait plus aucun bruit.

Peut-on enfin dévoiler que : c'est le silence.

Le faucon regarde en bas, verse deux larmes, ouvre la bouche et ne parle pas.
Pour ton cœur et le cœur des enfants, ce sont des choses qui ne se soignent pas.

[Victorugueux]

Pan! Pan! Pan!
Et ma gibecière est pleine
F. Nihous

[Victorugueux]

Suis un peu cruel mais s'il te plais évite les oiseaux sont des albatros donc des poètes
Dans les années 50 un dessinateur Chaval qui disait "Les oiseaux sont des cons"
Par contre continue dans le lyrisme, je le reconnais, j'ai été un peu vache

[Victorugueux]

[J.P]

y compris les shadocks !

[zqfd]

haha sympa la derniere d shadocks.
sinon non raz ya pas de bleme chuis pas du genre à dada sur ma sainte écriture.
je te dis au 12 lol.

ciao