Auteur Message Ermite
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Le 04 Mar 19:51
Elle n'était pas de nuit ma vigilance aveugle :Mon œil, je l'ai laissé épier le jour mourrant
En oubliant que l'abscons se récurant riant,
Leurrant, pouvait l'enrober d'un noir linceul.
Mon long sommeil, je l'ai offert à mon âme seule
Qui poursuivait ses fuyants songes en courant
Entre les belles fleurs du printemps souriant
Sans froisser ma fronce, ma sorte et ses feules.
Je partirais ce soir déchirer les voiles de la nuit
Avant sa chute vers les décences des doutes ;
Je reviendrais te cerner d'une aubaine chaude,
Lorsque l'aurore rallumerait mes yeux, ses luits
Ses éminents accords, ses contenances et ses voûtes,
Et tes préciosités mon âme, seront des émeraudes.
moi farid khenat
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le souvenir
Auteur Message Ermite
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Le 02 Mar 17:17
Sur l'herbe pâle, comme la foliation d'octobreQui dansotait entre les souffles des vents sobres,
Lorsque les cieux recouvrent leurs limpides nus
De l'est à l'ouest d'un tissu gris, il frémit imbu.
Avec ses froides sueurs, comme un soldat éteint
Il dort sur sa gloire loin des bruits de la mort
Qui l'avait oublié en son profond somme, vain.
Dessous l'aile des pensées frigides son parrain
Désir s'envolait, pénétrer le monde des morts
Qui l'appelait sans cesse d'un accent mondain.
Il n'avait pas de longues mains pour survivre ;
Il n'était pas preste pour reprendre ses élans
Sous la longue haleine mortelle des vents ivres
Qui restaient éméchés sur leurs parcours longs.
Il en avait seulement de l'herbe pour dormir
Et mourir dans le silence de la mort salvatrice
Qui l'avait oublié vain en son profond soupir
Et doucement elle l'avait pris bien protectrice.
farid khenat.
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au prix du chopin II
Auteur Message Ermite
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Le 28 Fév 18:58
La tentation est chauve comme toi madame ;L'amour est mauve madame comme ton âme
Et la lenteur qui piétinait sur tes laines et tes soies
N'arriverait pas au point de retour comme autrefois.
Les abeilles ont perdu leur ailes hier devant les guêpes
Du temps qui les ont empoisonnées avec des seps.
Le miel n'a jamais été celui des abeilles
Pour espérer un autre pareil
Et le paysan qui avait l'habitude d'en faire la cueillette
Est devenu un citadin larbin aux yeux des starlettes.
L'envie n'a plus d'ailes
L'amour n'a plus de zèle
Le printemps est vide
Les papillons sont perfides
Et la rose qui a fané au seuil de ce printemps
Perdra certainement son nom sa couleur et son ton.
farid khenat.
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le soleil perçant. sonnet classique
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Le 23 Fév 19:54
Assis, entre les flammes des feux occidentauxIl regardait venir l'écueil du soir à petits pas
Vers l'épar séparant le zénith du nadir qui bat
Sombrement le temps, quand tombent les sceaux.
Somptueux, dessus ses stupéfactions et ses maux
Il pansait ses érythèmes comme un vieux soldat
Prêt à partir plus loin que l'ordre des rudes rois
Pour mener un repos aux côtés des vains martiaux.
Le temps ne rassérène pas les guerres des pléiades
Pour l'armer de patience lorsque les lueurs vives
Tombent de leurs gloires bien l'une après l'autre…
La nuit ne citera pas son témoin quand ses lads
Fuiront du parc du temps qui relève ses convives
Des rives, mais il le nommera, le jour et d'un contre…
moi farid khenat l'(h)ermite.
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l'envie éteinte.
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Le 10 Nov 19:46
Je la jetterai à l'eau, la braise rougeoyante,J'étoufferai l'insensible sur sa fumée lente.
Je laisserai l'attente à l'ombre de tes yeux,
Je fermerai les miens pour vider les cieux.
J'éteindrai d'un regard l'espoir de demain,
J'amarrerai mon passé à l'esse de son sein,
Et pour abandonner mon image et l'instant
Je dormirai où j'ai roupillé il y a longtemps.
Réveillez-vous ! Videz la peur et la haine !
La braise est dans l'eau chaude sans haleine.
Les regards ne sont pas comme ceux d'hier ;
Le soleil a suçoté l'arrière-saison et l'hiver,
La belle nature, entre les fleurs, frétillante,
Elle s'est rhabillée d'une tenue verdoyante.
Reprenez le chemin ! Regardez tout autour !
Le printemps a chamarré son ton et ses atours,
Les images attirent les regards toutes belles,
Les pensées s'accrochent vives à leurs ailes.
Les oiseaux rallongent leur crédibilité assise
Entre les sons des différentes espèces éprises,
Et où j'ai abandonné la braise rougeoyante,
Je me lancerai aussi pour dérouler un conte
Que j'ai fermé il y a longtemps sous les yeux
D'un dormeur, qui, en dormant a vidé les cieux.
moi farid khenat.
je n'ai rien avoir avec rabah, kamel, kader, la nuit votre caramel et les autres...
merci de lire un moqueur comme moi.