Du meurtri coeur où tu me laisses
Rugueux espoir, vaine haine et
Plaintive inclination jetée,
- L'absurde penchant qui nous blesse
Sort un serein, artificiel,
Doux et calme et bleu, bien connu,
D'horizon, d'horizon vêtu
Et s'avachissant, nouveau ciel
- Pour que s'y égare en volant
L'oiseau cinglé du sentiment,
Sur l'imperturbable lit, lÃ
Où de cet innocent sommeil, il
Dort. Enfin, et pour que j'y croie,
Il m'accroche une larme au cil.
Du meurtri coeur où tu me laisses...
Débuté par Homosum, juin 04 2008 05:39
3 réponses à ce sujet
#1
Posté 04 juin 2008 - 05:39
#2
Posté 04 juin 2008 - 10:32
J'apprécie cette ambiance créée par le jeu libre des mots dans la structure assez serrée des vers et strophes.
N'y a-t-il pas un pied de trop sur l'avant-avant dernier vers? J'aime bcp celui d'avant: "sur l'impertubable lit, là "!
N'y a-t-il pas un pied de trop sur l'avant-avant dernier vers? J'aime bcp celui d'avant: "sur l'impertubable lit, là "!
#3
Posté 05 juin 2008 - 05:20
Non, pas de pied de trop il me semble - si je sais lire et compter, bien sûr.
Merci pour cet accueil chaleureux !
Merci pour cet accueil chaleureux !
#4
Posté 05 juin 2008 - 06:27
Tu t'en sors plutôt bien!
Admirative
Claricorne
Admirative
Claricorne