
chirurgie
Débuté par denis_h, juin 06 2008 07:55
2 réponses à ce sujet
#1
Posté 06 juin 2008 - 07:55
les instruments de la sensibilité
aiguisés crochets de boucherie
déguisent les effluves du temps
passé à travailler le trou
villes fantômes ou dortoirs
endolories à force de gris
sur le gris de la fumée un ciel
sabré de corbeaux invisibles
longtemps au réfectoire
dans les vestiaires de garçons
slips imbibés de sueur de couilles
suaires pour ta mort très conforme
mais maintenant tout ça n’est plus
les corps modifiés en pâture
pour le sourire poupin d’un chérubin
ou la brutalité d’un tigre
#2
Invité_OsDo_*
Posté 06 juin 2008 - 08:07
Ayant connu l'internat, je me retrouve dans ce texte d'amertume.
les instruments de la sensibilité
aiguisés crochets de boucherie
déguisent les effluves du temps
passé à travailler le trou
j'aime particulièrement cette vision du souvenir, de la mémoire travaillée dans la chair.
enfin voilà à froid mon ressenti, voilà ce que j'en fais de ton texte.
les instruments de la sensibilité
aiguisés crochets de boucherie
déguisent les effluves du temps
passé à travailler le trou
j'aime particulièrement cette vision du souvenir, de la mémoire travaillée dans la chair.
enfin voilà à froid mon ressenti, voilà ce que j'en fais de ton texte.
#3
Posté 06 juin 2008 - 11:52
Je n'ai pas connu d'internat autre que ma tête mais j'aime bien moi aussi ce texte. Pas de superflu.