Et l'enfer au milieu
Etre à toi, même à moitié.
Sentir la chaleur de tes baisers
Marquant au fer rouge le moindre fragment de ma peau blanche.
Mon corps dénudé,
Mon âme éraflée,
Ton cœur blindé.
J'exhale doucement à la cadence de tes hanches.
Sous tes mains de papier de verre,
Je reçois chacune de tes caresses comme un coup de couteau.
Tu as eu mon âme,
J'aurai ta peau.
Ton regard me fixe et tes mains m'emprisonnent ;
Vienne alors l'extase, sublime.
J'abandonne.
A qui penses-tu ? ça ne compte pas.
Nous sommes deux.
La vie est douce le temps d'un éclat.
Et l'enfer au milieu.