
L'oiseau
#1
Posté 18 avril 2007 - 06:41
Encore et encore
Faire que le monde que j’honore
Soit le monde espéré
Vole l’oiseau dans les cieux
Sans se préoccuper
Ni d’Allah ni de Dieu
Silhouette blanche finement découpée
Ancre un effort, un tout petit
Que tout un chacun peut faire
Pour mériter son paradis
Maintenant sur cette terre
Je voudrais des graines de paix
Boîtes de Pandore
Que l’oiseau picore
Et que je sème sur les épées
Je voudrais enfin
Que le genre humain
Finisse ses querelles
Et s’envole à tire d’aile
#2
Posté 18 avril 2007 - 06:55
Notons qu'il ne reste plus qu'une minute à cette bombe, et que cette bombe est un monde.
Il ne peut y avoir de résolution à cette inéquation et le faucon s'élève.
Afin de prendre de l'ampleur assez rapidement, il fixe un but : ce nuage solitaire, gris, qui ne semble pas encore assez tendu.
Seulement nous n'entendrons pas les plumes ; seulement nous ne verrons pas l'acier fauve de l'ascension. Toute l'artillerie des iris y serait vaine.
Nous passons au crible la nuit mais derrière les astres, il n'y a jamais que le remuement inhumain des choses de l'univers.
Le faucon, vraiment, est monté bien haut.
Certains se frottent, disent : le beau mirage.
Son bec fin comme un long couteau aurait taillé le cœur de deux enfants, durs.
On a du mal à les prendre au sérieux. On n'est plus là .
Le monde tremble.
Si de vieilles paroles ou de vieux fiels avaient pu te ranimer, nous l'aurions fait à l'instant.
Maintenant tu continues ton vol.
L'oiseau porte des bandelettes pour mieux enlever l'ineffable ; l'oiseau porte des bandelettes aux deux serres, aux deux ailes.
Tout se passe donc sans que nous ne soyons présents, sans cris, sans passions, sans maux.
La triste mort que voilà ; l'indécidable beauté.
Le faucon tend ses dernières forces et cravache au nuage.
J'ai dis gris à la place de noir.
Le mensonge tient bon, même si loin.
Le tic-tac du monde ne fait plus aucun bruit.
Peut-on enfin dévoiler que : c'est le silence.
Le faucon regarde en bas, verse deux larmes, ouvre la bouche et ne parle pas.
Pour ton cœur et le cœur des enfants, ce sont des choses qui ne se soignent pas.
#3
Posté 19 avril 2007 - 10:36
Je voudrais désirer
Encore et encore
Faire que le monde que j’honore
Soit le monde espéré
Vole l’oiseau dans les cieux
Sans se préoccuper
Ni d’Allah ni de Dieu
Silhouette blanche finement découpée
Ancre un effort, un tout petit
Que tout un chacun peut faire
Pour mériter son paradis
Maintenant sur cette terre
Je voudrais des graines de paix
Boîtes de Pandore
Que l’oiseau picore
Et que je sème sur les épées
Je voudrais enfin
Que le genre humain
Finisse ses querelles
Et s’envole à tire d’aile
catechisme benêt et musique de michel Fuguain
#4
Posté 19 avril 2007 - 03:01
catechisme benêt et musique de michel Fuguain
Y'a une mouche qui vient de se faire torchonner...
Pardon Yves L, c'est vrai que ton texte est naïf. Sur le fond et sur la forme (quoi que quelques images soient sympathiques). Ou bien, peut-être n'est-il justement pas assez naïf.
Jaguar.
#5
Posté 19 avril 2007 - 06:53
Y'a une mouche qui vient de se faire torchonner...
Pardon Yves L, c'est vrai que ton texte est naïf. Sur le fond et sur la forme (quoi que quelques images soient sympathiques). Ou bien, peut-être n'est-il justement pas assez naïf.
Jaguar.
Qui peut savoir ?
#6
Posté 19 avril 2007 - 07:48
mais un peu de naïveté...
...cela repose !
Artemisia
#7
Posté 19 avril 2007 - 09:07
Qui peut savoir ?
certainement pas moi...