7 réponses à ce sujet

[Victorugueux]

Neuf du moi de juin
Le soleil se montre à nous
Enfin j'ai chaud là

Les gamins de la rue
Sont tous enfant d'inconnues
Tellement seul, sans toi

Une dame m'aima bien
J'aimais aussi comme un fou
C'était une autre

J'espère encore
Voir le sourire, les yeux
De celle qui m'attend

Je n'aime pas la poésie
Je n'aime pas me dire poète
Mais j'aime la vie

Demain et demain
Encore un jour qui passe
Après je ne sais

Elda avait des yeux bleus
Danielle une belle voix
Mais je les aime

Des jours entiers passés
A me demander parfois
Si je suis un con

Le néant commence
Où vous entrevoyez
Votre solitude

Un Poète ça chie
Un poète ça pisse aussi
Et c'est normal

La critique est dure
l'art est aussi difficile
Détruire est nul

[Vivien]

mdr

[Les mots nécessaires]

J'aime bien cette forme poétique des haïku; mais je dois dire que je me demande si nous avons la légèreté nécessaire, ou la gravité légère… Enfin, cela ne t'empêche, ni ne m'empêche de s'y essayer! En voici un d'un grand maître :

Tuant une mouche
j'ai blessé
une fleur

(Kobayashi Issa, dans le recueil poésie/Gallimard, Anthologie du poème court japonais, recueil magnifique)

[claricorne]

La critique est dure
l'art est aussi difficile
Détruire c'est nul...

Si tu veux nous pouvons les remodeler un peu,
pour obtenir les 17 pieds imposés!
Amicalement
Claricorne

[potem]

Je crois que la défense passionnée du sort des animaux révèle d'une trop mauvaise appréciation de soi. Voir l'animal à l'égal de l'homme, c'est considérer le plan de la conscience humaine et animale sur le même plan, ce qui je crois est une grave erreur de raison. Nous n'avons jamais vu de tigres tenter de guérir des tigres qu'ils ne connaissent même pas.

Que nous supprimons la corrida espagnole et basque, je veux bien, mais par quoi allons-nous la remplacer ?

[Victorugueux]

Cher Monsieur Potem
J'adore vos commentaires
Car je rigole

[potem]

Il y a une espèce d'appropriation d'éléments, de fragments, du discours savant qui s'infiltrent partout. Au moment où notre société est en manque de culture, le discours savant s'infiltre là où il n'y a rien à faire.

[Victorugueux]

Il y a une espèce d'appropriation d'éléments, de fragments, du discours savant qui s'infiltrent partout. Au moment où notre société est en manque de culture, le discours savant s'infiltre là où il n'y a rien à faire.

Si tu le dis c'est sans doutes vrai,
Je sais pas je n'arrive pas à faire aussi ampoulé