Derrière chaque horizon
J'écoute les silences
Ce long chant tissé de nos minutes
Fuyantes et sensibles à la fois
Viendras-tu t'asseoir auprès de moi?
A perte de vue, j'ai suspendu ce monde
Le temps de notre écho
Irréel, irrecevable
Car nulle échappée possible
Même, dans ces au-delÃ

Digression
#1
Posté 12 juin 2008 - 12:20
#2
Posté 12 juin 2008 - 12:28
Derrière chaque horizon
J'écoute les silences
Ce long chant tissé de nos minutes
Fuyantes et sensibles à la fois
Viendras-tu t'asseoir auprès de moi?
A perte de vue, j'ai suspendu ce monde
Le temps de notre écho
Irréel, irrecevable
Car nulle échappée possible
Même dans ces au-delÃ
belle écho logique à l'horizon
immédiatement je me traduis à tes assises
à perpétuité je réclame la condamnation
à cette poésie-la cette poésie là cise !

#3
Posté 12 juin 2008 - 01:07

L'image de la condamnation m'a fait beaucoup rire.
Amitiés.
#4
Posté 12 juin 2008 - 01:35

#5
Posté 12 juin 2008 - 10:52
la créativité, le rêve, la lucidité
ou le délire que le travail intensif,
l'efficience, l'amour frénétique du gain,
la course au profit et aux boulots profitables.
Jacques Sternberg
(Vivre en survivant)
**
au plaisir de te lire
#6
Posté 15 juin 2008 - 06:42
dans son rythme, sa danse,
son équilibre et son attente...
Amicalement
Claricorne
#7
Posté 15 juin 2008 - 10:14
Nulle échappée possible
même en ces au-delÃ
une fois à l'au-delÃ
c'en est fini de l'au delÃ
fini de l'échappée
avec le recul de l'horizon
l'immatérialité du ciel
et le regard fuyant
des pourvoyeurs de réponses
le poème doit être unique et dit
s'il ne l'est l'imperfection persistera
un poème non dit tue poème tu
en attendant la révolution
mirliton bouts qui riment
mots dits poétiques maudits poèmes
plus creux que prose
l'unique en son espace
l'espace des dieux tombés sur terre
#8
Posté 16 juin 2008 - 08:44
Patrocle, tu fais une curieuse interprétation du texte, mais c'est ta lecture.
#9
Posté 16 juin 2008 - 03:05
#10
Posté 18 juin 2008 - 08:05