6 réponses à ce sujet

[belvis]

Aurais-je atteint l'âge que je n'esquive plus ?

Un bandeau sur les yeux, j'entrevois du déclin
Les navrances de ceux, et Maillard est perclus,
Dont l'enfance orpheline s'est jouée de Colin.

De quelques origines, loin debout mais naines,
Il saura remonter aux afflux de son sang
En priant poliment qu'on ne taille ses veines,
Il recherche à tâtons, avec les bras qu'il tend...

Il doute comme si naître demeure l'aventure
Aux secondes d'après qui chuchotent plus fort
Et résument un faux-pli, à  la commissure,

Ce sourire ébauché qui dessine un temps mort...


Tendresse.

[lio...]

Oui...à cette tendresse-là.

[F?lice]

Aurais-je atteint l'âge que je n'esquive plus ?

Un bandeau sur les yeux, j'entrevois du déclin
Les navrances de ceux, et Maillard est perclus,
Dont l'enfance orpheline s'est joué de Colin.

De quelques origines, loin debout mais naines,
Il saura remonter aux afflux de son sang
En priant poliment qu'on ne taille ses veines,
Il recherche à tâtons, avec les bras qu'il tend...

Il doute comme si naître demeure l'aventure
Aux secondes d'après qui chuchotent plus fort
Et résument un faux-pli, à la commissure,

Ce sourire ébauché qui dessine un temps mort...
Tendresse.

Rôôô j'aime bien... !

Fé.

[Pritos]

Dense, subtil, délicat... émouvant.
Ce sourire est un symbole.

[belvis]

Fé, Pritos,

Merci...

[balila]

J'aime particulièrement cette strophe, Belvis, (avec une belle émotion pour le dernier vers) :

Il doute comme si naître demeure l'aventure
Aux secondes d'après qui chuchotent plus fort
Et résument un faux-pli, à la commissure,

Ce sourire ébauché qui dessine un temps mort...

même si la concordance des temps me semble curieuse dans le premier vers (Il doute comme si naître demeurait l'aventure ?).

Le déclin revient souvent dans tes mots, et il a quelque chose d'à la fois doux et cruel...

balila

[Henri.]

un poème qui me fait ronronner de plaisir et de douceur. A venir !

Henri