8 réponses à ce sujet

[Pritos]

Je ne pensais pas qu'elle oserait
épouser le sable de mes anses
laper l'écume de mes jetées
se saisir de mes étocs
pour y prendre son essor
goûter chacun de mes coquillages
brasser mes marées de haute laisse
dénouer mes goémons
lisser jusqu'au fin fond mes nacres

comme aussi je l'avais fait

au jusant ne me restait plus qu'à la boire des yeux
je ne songeais pas que déjà elle m'habitait

au bout de l'apnée miracle
la malle vide de son trésor s'était emplie

elle brillait tel un phare sur ma terre
possédée
offerte à toutes les houles

nous n'eûmes plus qu'à constater
sèchant au soleil
l'amour riant de son forfait

[ImNothing]

j'adore
tout simplement!

[belvis]

Voilà quand l'écriture s'échoue sur la page
et qu'une vague de beauté la submerge,

La poésie jette l'encre...

[Pritos]

j'adore
tout simplement!

Merci de me le dire.
On n'est jamais sûr de ce que vaut un texte.

[Pritos]

Voilà quand l'écriture s'échoue sur la page
et qu'une vague de beauté la submerge,

La poésie jette l'encre...

Oui.
Cette déferlante-là ne laisse pas le temps de travailler le texte. On écrit alors dans l'urgence et la forme s'impose d'elle-même, sans garantie. On y court le risque du naufrage... Mais quelle expérience!

[Carla.]

Beauté intime, dans les plis de la vague...Un texte que j'aurai plaisir à relire...

[Henri.]

allons sécher au soleil !

tellement bien écrit ; un sourire d'enfant, des sensations en vagues...

brravo (oui 2 r)
Henri

[balila]

La première strophe est superbe, Pritos ! J'adore.

Le reste m'a moins emportée, mais demeure un très joli texte.

balila