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[Mahdaoui Abderraouf]

<H1 style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-ALIGN: center" align=center> </H1><H1 style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt">En cette nuit douce et câline,</H1><H1 style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt">Elle dort apprivoisée et offerte.</H1><H1 style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt">Elle respire la bouche entrouverte.</H1><H1 style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt">Tandis qu’elle dort, je vois sa poitrine </H1><H1 style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt">Se soulever presque imperceptiblement</H1><H1 style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt">A chaque nouvelle inspiration.</H1><H1 style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt">Je la regarde avec attendrissement </H1><H1 style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt">Mais non sans une certaine agitation.</H1>J’ai envie de mordre dans sa bouche rouge cerise.

Je suis fébrile car mon désir me terrorise.

<H1 style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt">A quoi rêve mon adorée, mon ange. </H1><H1 style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt">Je ne trouve pas assez de louanges ;</H1><H1 style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt">Je ne trouve pas de mot transcendant </H1><H1 style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt">Pour vous décrire sa grande beauté.</H1><H1 style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt">Et ce n’est pas être condescendant</H1><H1 style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt">Que de succomber à une telle vénusté,</H1><H1 style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt">Car elle est plus belle que le soleil . . . </H1><H1 style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt">Elle est encore dans son sommeil, </H1><H1 style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; tab-stops: 352.5pt">Lorsque d’un geste inconscient, </H1><H1 style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt">Elle découvre mollement le bout d’un sein.</H1><H1 style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt">Je la regarde à mauvais escient</H1><H1 style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt">Car le spectacle devient par trop assassin.</H1><H1 style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt">J’ai les yeux fixés sur sa poitrine </H1><H1 style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt">Et je suis ébloui par la blancheur de sa peau.</H1><H1 style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt">Ne pas lui appartenir me chagrine</H1><H1 style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt">Tandis que mon cœur est réduit en copeaux.</H1>Chuuuttt ! . . . Il ne faut pas la réveiller . . .

Regardez la quiétude de son joli visage ;

Il me fait penser à un magnifique paysage.

Je suis ému et tellement émerveillé,

Que je préfère quitter les lieux au plus vite.

S’il vous plait, ne lui parlez jamais de ma visite.



Fin.

Mahdaoui Abderraouf.

Le 7 Février 2007.