Le peintre et le philosophe.
#1
Posté 20 juin 2008 - 10:33
Un peintre et un philosophe
Sont amis depuis l’enfance.
Souvent, ils s’apostrophent
sur les secrets de l’existence.
Le peintre dessine les rêves,
Le philosophe les explique.
Mais, l’un est l’autre savent
Que tout n’est pas toujours idyllique.
La vie est mystérieuse et brève.
Elle est vicieuse et fatidique.
Elle nous laisse sur la grève
Après un rêve magnifique.
Le philosophe est alité.
Son ami est à son chevet.
Regarde au fond du jardin
Un arbre perd ses feuilles chaque matin
Je rendrai l’âme, ami
Quand ses branches seront nues
Le peintre prend congé.
Avec son pinceau et son doigté,
Il dessine sur le mur derrière l’arbre sacré
Une feuille qu’on voit à une branche accrochée.
Chaque jour le peintre est au chevet
Du philosophe qui observe l’arbre de dénuder.
Il n’ y a plus de feuille sauf une au sommet.
Pourquoi ne veut-elle pas tomber ?
Je ne sais pas dit le peintre avec sourire.
Peut-être qu’elle ne veut pas te voir mourir !
Avec les jours le philosophe se sent guérir
Mais c’est le peintre d’une pneumonie qu’il va périr
Nacer.
#2
Posté 20 juin 2008 - 10:58
Le dernier vers m'a arraché un cri de regret!
Amicalement
Claricorne
#3 Invité_Apocope_*
Posté 20 juin 2008 - 02:46
J'ai bien aimé cette cruauté... finale!
#4 Invité_souris_*
Posté 20 juin 2008 - 02:57
Ecrit d'un philosophe, c'est sûr...
mais comme Claricorne, la chute m' arraché un cri !!
Amicalement
Souris
#5
Posté 21 juin 2008 - 08:54
Quelle belle histoire... Le dernier vers m'a arraché un cri de regret! Amicalement Claricorne
La mort du peintre est un sacrifice pour sauver son ami. Il a attrapé une pneumonie en peignant, dans le froid, l’éternelle feuille qui sauve le philosophe. Peut-être que je n’ai pas su bien transmettre ce message qui divinise l’amitié sincère en allant jusqu’au sacrifice suprême.
Merci pour ton sympathique commentaire.
Serais tu devenu cynique mon ami :) ? J'ai bien aimé cette cruauté... finale!
La mort du peintre est un sacrifice pour sauver son ami. Il a attrapé une pneumonie en peignant, dans le froid, l’éternelle feuille qui sauve le philosophe. Peut-être que je n’ai pas su bien transmettre ce message qui divinise l’amitié sincère en allant jusqu’au sacrifice suprême.
Je te confirme donc que je ne suis pas devenu cynique.
Amicalement Nacer
Bonjour Nacer, Ecrit d'un philosophe, c'est sûr... mais comme Claricorne, la chute m' arraché un cri !! Amicalement Souris
Bonjour Souris,
La mort du peintre est un sacrifice pour sauver son ami. Il a attrapé une pneumonie en peignant, dans le froid, l’éternelle feuille qui sauve le philosophe. Peut-être que je n’ai pas su bien transmettre ce message qui divinise l’amitié sincère en allant jusqu’au sacrifice suprême.
Je suis un peu philosophe, peut-être, mais je suis un peu gauche aussi.
Amicalement Nacer.
#6
Posté 21 juin 2008 - 10:26
j'ai bien compris le sens de la mort du peintre...
Amicalement
Claricorne
#7 Invité_souris_*
Posté 21 juin 2008 - 10:46
Bonjour Souris,
La mort du peintre est un sacrifice pour sauver son ami. Il a attrapé une pneumonie en peignant, dans le froid, l’éternelle feuille qui sauve le philosophe. Peut-être que je n’ai pas su bien transmettre ce message qui divinise l’amitié sincère en allant jusqu’au sacrifice suprême.
Je suis un peu philosophe, peut-être, mais je suis un peu gauche aussi.
Amicalement Nacer.
Bonjour Nacer,
Tu sais Nacer, je suis contente que ton poème n'ait pas la rigueur historique d'un rapport de police....place à l'interprétation, au rêve...
Amicalement
Souris
#8
Posté 21 juin 2008 - 01:42
Amicalement Yolyste
#9
Posté 21 juin 2008 - 03:35
Le peintre ne dessine pas des rêves, il dessine ses visions, si tu penses que c'est un rêve alors nous sommes de doux rêveveurs Amicalement Yolyste
le rêve est une vision, une illusion. il devient réalité quand il se réalise.
Merci pour ton passage.
Amicalement Nacer.
#10
Posté 22 juin 2008 - 09:35
triste et beau
merci pour le partage Nacer
"Définition du sacrifice:
C'est se précipiter totalement, sans calcul et sans recours, dans ce qu'on aime.
C'est la transmutation du moi en amour."
Gustave Thibon