ABSURDE DANSE MORBIDE
Doucement je sombre parmi les ombres, mon
corps détruit par une vie ô combien accablante, je cherche la
raison de tout ça …
Il y a des morts que l'on ne veut pas voir arriver, mais quand
on y est on affronte comme un mauvais conte.
J'ai placé ma vie en suspens sur une pierre, le vent l'emporte
pour longtemps.
J'aurai aimé des week-ends à coté de toi à rigoler, au lieu de ça
je passerai des semaines à pleurer.
Dans mes veines mon sang demande la délivrance au fil du
temps et j'accepte la mort comme une femme accepte un
amant.
Demain je partirai peut-être là ou le monde ne me trouvera
plus, là où les gens ne me regarderont plus.
Un monde de souffrance comme si j'avais brisé une enfance …
la mienne peut-être.
Il y a en mon coeur des perspectives de bonheur, ce soir elles
s'évanouissent dans le noir d'une nuit de chagrin de minuit.
J'en appelle a toi Valefor, donne moi la force de prendre mes
ailes, ce soir je viendrai te visiter peut-être et je te verrai
m'abattre cruel
Je veux prendre un cachet ou m'échapper d'une vie trop
chargée de paquets.
Le plus triste c'est que j'ai encore un fil, un léger fil mince et
fragile d'espoir pour l'existence.
Alors il existe des milliers de façons de partir je veux la plus
anonyme, je n'ai rien apporté à ce monde, ce monde n'a pas
besoin de savoir que j'ai été.
Le couteau sur mon bras glisse pour marquer ton nom et au
fond ce n'est pas toi mon bourreau ;
Il y a mille misères à travers le monde et je n'ai pas la force de
passer de plus, un hiver froid dans cet univers.
Que faire ? Si j'avais la force de faire le mal je me détruirais la
vie en détruisant celle d'autrui ; Tous les vampires au loin
venaient me donner le goût du sang pour égorger la terre entre
mes dents…
Et toi dieu qui n'existe que pour ceux qui vivent heureux je
crache à tes pieds, de toute mon arrogance je te défie, viens au
milieu de la piste infinie pour combattre contre ma vie déjÃ
presque finie.
Chaque jour elle se meurt, ma mère, est-ce ça « justice » ? C'est
« supplice » alors je cherche le sacrifice sans artifice.
Toi le chien à deux têtes mords ma gorge pour que jamais plus
je ne crie ma douleur à tue-tête.
L'alcool me manque par cette nuit mais ça te rendrait folle de
me voir tomber au sol.
Mais le sol dur et froid est sûrement ma prochaine maison
dans le fond de mon effroi.
Je cherche toujours une voix posée en moi comme un rouleau
de soie mais la vérité c'est que je ne vois que toi dans mon
désarroi.
Alors je veux crier à ne plus m'en arrêter comme un fou Ã
enfermer comme un romancier mal éclairé par la cruauté d'un
monde qui m'a désabusé.
Je veux les mots pour exorciser ma douleur dans les cavités de
mon coeur qui se meurt, je veux mon malheur je le cherche
comme un empereur veut gagner son honneur.
Comment dire aux gens qu'on les aime quand soi-même on ne
s'aime plus, et même, comment dire je te déteste toi comme la
peste quand moi a l'ouest je me déteste.
Je continuerai cet écrit jusqu'à ce que la douleur ait fini
de me faire tomber dans l'infini abîme de mon impuissance
interdite...
Interdit de dire la mort comme un sort qui me mord, interdit
de dire les larmes comme des lames qui m'entament l'âme.
Le scalpel à la main j'attends l'appel, j'attends que tu m'ouvres
les portes d'un monde où la vie serait belle.
Qui donne le signal dans cette mascarade écarlate ? Qui donne
le dernier coup à la cloche d'un monde bien moche ?
Bannir ce que j'éprouve comme si tu avais été infidèle, épouse-
toi destinée à laquelle je me mêle.
Y'a-t-il encore des phrases qui n'ont pas été prononcées dans la
cour de mon délire de déséquilibré ?
Alors je t'attends pour de bon je ne te mentirai pas je ne te
combattrai pas, ose venir finir ce que tu as commencé, ose
m'enlever mon éternité, ose m'empoisonner car au fond c'est
ça ma vérité...

Absurde danse morbide
Débuté par
Invité_BloodInch_*
, juin 20 2008 12:18
3 réponses à ce sujet
#1
Invité_BloodInch_*
Posté 20 juin 2008 - 12:18
#2
Posté 20 juin 2008 - 11:47
Oui, en effet, une "danse morbide", ce qui fait penser aux "danses macabres" qu'on trouve dans les églises du XIV° siècle. Mais la leçon, à l'époque, était qu'il fallait "bien vivre", puisque la mort nous attendait… Et à refuser de représenter la mort, celle-ci domine sur nous… Là aussi ce sont des "mots nécessaires" que ceux qui exorcise la pulsion de mort en l'exprimant. Et peuvent lui faire perdre la puissance de son attrait.
Le passage:
"Et toi dieu qui n'existe que pour ceux qui vivent heureux je
crache à tes pieds, de toute mon arrogance je te défie, viens au
milieu de la piste infinie pour combattre contre ma vie déjÃ
presque finie. "
évoque pour moi le Combat de Jacob (dans la Bible), où Jacob lutte toute une nuit contre l'Ange de Dieu. Il ressort boiteux du combat, mais avec une promesse de vie.
La joie de vivre est comme de boire à une fontaine: nul n'apprécie l'eau s'il n'a eu grand soif. Contempler la mort, fait aimer la vie.
Le passage:
"Et toi dieu qui n'existe que pour ceux qui vivent heureux je
crache à tes pieds, de toute mon arrogance je te défie, viens au
milieu de la piste infinie pour combattre contre ma vie déjÃ
presque finie. "
évoque pour moi le Combat de Jacob (dans la Bible), où Jacob lutte toute une nuit contre l'Ange de Dieu. Il ressort boiteux du combat, mais avec une promesse de vie.
La joie de vivre est comme de boire à une fontaine: nul n'apprécie l'eau s'il n'a eu grand soif. Contempler la mort, fait aimer la vie.
#3
Posté 21 juin 2008 - 11:24
C'est toujours ambigu d'écrire sur sa souffrance.
Bon week-end quand même!
Amicalement
Claricorne
Bon week-end quand même!
Amicalement
Claricorne
#4
Invité_BloodInch_*
Posté 21 juin 2008 - 02:43
à l'epoque oui j'étais pas mal torturé, ce qui a donné un recueil aigre doux a tendance goth. Aujourdhui c'est different j'ai expulsé tout ca et je n'ecris plus sur moi meme , mon dexieme et troisieme recueil sont moins nombriliste, ce premier recueil je l'ai dédié a ma mere qui avait pu le lire qelques mois avant sa mort, elle est morte en janvier de cette année et elle était tres fier que je devienne ecrivain elle qui aimait tant lire, elle m'a tjr soutenu malgres le nombre incalculable de connerie que j'ai faite te les vies que j'ai brisé sans le vouloir. J'ai longtemps était malade psycologiquement depuis l'age de 15 ans, aujourdhui je suis presque gueuri mais je garde ma folie pour ecrire. J'ai meme ecris un poeme en pleine crise d'angoisse ^^
voili voila pour la petite histoire
voili voila pour la petite histoire
