La vallées des fleuves fâné.
Je vois une lumière saler au fond des petits monts,
diluvienne,
à l'ancienne,
comme un four aux algarates saphirs et ondoyants
chauffe une mère disparue,
et toute la lumière se répend sur les têtes
comme une crêpe d'opprobre
merdre aux plus malchanceux
car la folle herbe de la vallée fond en pleurs
quand viens l'heure
des soirs.
***
A l'ancienne 2
Le fleuve Styx pourri.
Les étaux sont fourbis.
Les fourmis ne vibrent plus qu'en colonne grecque.
Ma main m'a raconté la manière de prendre
d'apprendre
les leçons
de l'école fumante...
***
Un rêve est lancé dans l'espace.
La caracasse des ombrelles est soufflée par le vent.
***
Il faut rester ensemble.
Jamais les restes ne partirons
en cargo
visiter l'Afrique
J'avais vu hier, aveugler en pleine rue :
Un écriteau, c'était la musique...
***
La ballade champêtre
La belle vision
d'équinoxes
rugies sur le sable,
entre deux roches et en parfait accord,
le port de la cravate en soie,
pour tout factionnaire opérant
pour toute opération,
tu acquiers la vision
d'une vallée à l'ombre
avalant tout soleil.

à l"ancienne
Débuté par Vivien, juin 22 2008 01:55
6 réponses à ce sujet
#1
Posté 22 juin 2008 - 01:55
#2
Invité_BloodInch_*
Posté 22 juin 2008 - 01:57
c'est trés bon Vivien, mais pourquoi ne te sers tu pas de ses bases pour t' emballer sur des choses plus longue au niveau contenus ? tu a la basse exellente reste plus qu'a ce laisser porter 
en tout cas chouette boulot

en tout cas chouette boulot

#3
Posté 22 juin 2008 - 02:04
Dévisageant mon désespoir
je l'ai tué des deux yeux.
Il vivait encore, sous un chapeau, je l'ai chassé,
pour ne plus jamais revenir.
Il aurait fallu pourtant, revenir. Pour rallier les ormes et les papiers mâchés jetés à la va vite,
combient de mots sauverons-nous ? combien de morts ?
Rien qu'un bras.
Rien qu'un bris de verre.
Rien. L'épanchement,
le 'o', son vide.
***
Dans ma baignoire, si j'avais une baignoire...
Je noierais le poisson
jusqu'aux os,
et je mangerais
sa chère crue
vite
je me collerais des poils de chat sur la figure
et je ferais un sourire
au diable.
je l'ai tué des deux yeux.
Il vivait encore, sous un chapeau, je l'ai chassé,
pour ne plus jamais revenir.
Il aurait fallu pourtant, revenir. Pour rallier les ormes et les papiers mâchés jetés à la va vite,
combient de mots sauverons-nous ? combien de morts ?
Rien qu'un bras.
Rien qu'un bris de verre.
Rien. L'épanchement,
le 'o', son vide.
***
Dans ma baignoire, si j'avais une baignoire...
Je noierais le poisson
jusqu'aux os,
et je mangerais
sa chère crue
vite
je me collerais des poils de chat sur la figure
et je ferais un sourire
au diable.
#4
Posté 22 juin 2008 - 02:31
***
Quand a commencé ce voyage
j'étais encore un foetus de couleur jaune mélanine,
dans le ventre de ma mer.
Et puis ont passé les premières minutes
par la fenêtre
des docks
je suis parti en bateau et aussi en caravelle
visiter des tombeaux de rois ou des statues de singes grotesques
sur des îles lointaines
j'en retirai
la chaleur du volcan et le savoir relatif
le soir, nous éclusions des bières assis en cercle
ou en ligne
d'ailleurs
nous n'étions que cinq
moi, le miroir, le reflet, la peau et l'éclat,
le soir
d'autres navires passaient
et s'arrêtaient
échanger quelques paroles
bienvenues
car souvent nous avions trop de silence
et puis ce furent des heures
à se souvenir
des fruits,
la mémoire bascule et retombe à l'envers, ce sont des jours
à se plaindre du soleil
à cause de ses pics qui transpercent
de ses pous et de ses pestes,
la seule guérison est la fin du voyage,
qu'elle qu'elle soit.
***
Le masque grimacant de la mort se dévoile.
Prostitution d'étoiles
dès lors lumière verte
éclaboussant chaque portion du ciel
ne laissant aucun repos,
la crête du vent en poupe
pareille à l'éréction d'un coq
ou celle d'une cathédrale,
les yeux agrandis
dévoile
le châssis d'un corps.
Quand a commencé ce voyage
j'étais encore un foetus de couleur jaune mélanine,
dans le ventre de ma mer.
Et puis ont passé les premières minutes
par la fenêtre
des docks
je suis parti en bateau et aussi en caravelle
visiter des tombeaux de rois ou des statues de singes grotesques
sur des îles lointaines
j'en retirai
la chaleur du volcan et le savoir relatif
le soir, nous éclusions des bières assis en cercle
ou en ligne
d'ailleurs
nous n'étions que cinq
moi, le miroir, le reflet, la peau et l'éclat,
le soir
d'autres navires passaient
et s'arrêtaient
échanger quelques paroles
bienvenues
car souvent nous avions trop de silence
et puis ce furent des heures
à se souvenir
des fruits,
la mémoire bascule et retombe à l'envers, ce sont des jours
à se plaindre du soleil
à cause de ses pics qui transpercent
de ses pous et de ses pestes,
la seule guérison est la fin du voyage,
qu'elle qu'elle soit.
***
Le masque grimacant de la mort se dévoile.
Prostitution d'étoiles
dès lors lumière verte
éclaboussant chaque portion du ciel
ne laissant aucun repos,
la crête du vent en poupe
pareille à l'éréction d'un coq
ou celle d'une cathédrale,
les yeux agrandis
dévoile
le châssis d'un corps.
#5
Posté 22 juin 2008 - 03:29

#6
Posté 22 juin 2008 - 04:48
La transgression est normée. La morale est saccagée. Se tenir droit et poli devient rare.
***
L'homme seul et dépressif. Méprisant. Il doit voyager et être inlassablement apatride.
***
L'homme seul et dépressif. Méprisant. Il doit voyager et être inlassablement apatride.
#7
Posté 22 juin 2008 - 05:01
***
Tout ton sang est dans l'argent.
Tout ton sang est dans l'argent.