
Hips
#1
Posté 21 avril 2007 - 03:42
#2
Posté 21 avril 2007 - 03:43
salut
#3
Posté 21 avril 2007 - 04:50
1. La légende d'Epistogon (texte perdu, dessins et visages présents disparus (en partie)). Légende devenu mythe.
2. Projet martien (version remasterisé bientôt disponible, d'ici une semaine)
3. Recueil "J'expliquerais la théorie de la corde au cou" (édité par monsieur sakkat, ici: http://kim.sakkat.free.fr/hamilton.html
4. Nouveau recueil à venir d'ici deux semaines (pas de titre pour l'instant)
Dizaines de chansons (en collaboration avec un guitariste) destinés à la commercialisation.
#4
Posté 21 avril 2007 - 04:26
A bientôt !
#5
Posté 24 avril 2007 - 05:16
[...]
Tout était relié, et depuis toujours, tous faisait semblant.
[...]
J'allumais la première torche; nous étions en peintures de guerre, le couteau à la main. La chasse commençait.
[...]
Dans la ville, notre jungle, nous fécondions les rues de nos pas. Et plus rien ne faisait semblant.
#6
Posté 25 avril 2007 - 12:11
Effrayant.
#7
Posté 25 avril 2007 - 12:19
#8
Posté 25 avril 2007 - 12:24
Et le vieillard criait "racontez!" d'une maison à l'autre.
#9
Posté 25 avril 2007 - 02:54
Artemisia
#10
Posté 27 avril 2007 - 10:41
#11
Posté 27 avril 2007 - 10:45
#12
Posté 27 avril 2007 - 10:46
#13
Posté 27 avril 2007 - 10:46
#14
Posté 27 avril 2007 - 10:47
#15
Posté 28 avril 2007 - 08:41
Je ne croirai
Une chose
Pareille
Artemisia
#16
Posté 24 mai 2007 - 07:14
#17
Posté 25 mai 2007 - 03:07
Baptiste !
Quelle surprise!
Artemisia
#18
Posté 26 mai 2007 - 05:27
Le capitaine avait une moustache,
Moi je devais bien avoir une barbe.
On fait cuire des rognons sur une poêle dans la cuisine du bateau et les rognons crachent leur odeur d’urine dans toute la pièce.
Je suis malhonnête | La lumière ne marchait plus dans ma salle de bains | Tout de suite avant le petit-déjeuner je me brossais les dents | Mon rituel de nettoyage | Les dents bien propres | Les mains savonnés de savon de cheval | Je garde ma barbe sale de pirate |
Au capitaine :
« Il m'arrive, lorsque j’applique sur mon corps trop de savon de cheval, de me regretter me perdre mon odeur. Et ça me rend fou, pendant des jours je veux des dents pourries et une jambe de bois ; je suis très préoccupé par les odeurs… Comment dire ? J’ai un gros nez ! Vous comprenez ? Ca me rassure de savoir que je pue. Enfin, que je sente mon odeur, la vraie. On peut être sur de si peu plus de choses aujourd’hui. Et puis, les chiens sentent bien leurs pets. Attendez, je suis malhonnête, moi aussi je sent mes pets.»
Le capitaine ne disait rien. Je continuais :
« Nous sommes deux mon ami, sur ce bateau. Sur ce bateau ou il n’y a personne. A part moi et vous, bien sur. Nous sommes ici pour l’éternité. A moins que, que, que, que… vous savez quoi. Vous savez pourquoi je suis ici et ce que j’attends de vous, capitaine. J’ai un million de secret et vous : seulement deux. Deux secrets qui valent deux milliards de secrets. Mais vous allez devenir mon obligé, capitaine. Et alors vous me confierez ces deux secrets. »
#19
Posté 26 mai 2007 - 05:33
#20
Posté 28 mai 2007 - 04:19
***
Je voulais être un homme digne. Car voila ce que le singe groupé cherche dans chaque banane et chaque chatte de guenon ; devenir digne. Et si il ne trouve rien et que personne ne l'aime, alors il se fait digne tout seul, il se fait sa propre humanité debout, ses deux pieds qui le portent, dans son désert gentillet. Comme on disait, l'homme est tout neuf. Moi aussi. J'ai a peu près presque un an, je suis né il y a quelque mois, d’une matrice mystique anonyme, en faisant tomber ce sèche-cheveux dans mon bain et qu'il ne se passasse rien. Trois fois plouf sans mourir, je suis un immortel. Presque un personnage mythique. Un personnage isolé et absurde, coincé dans un putain de film, une comédie d’une étrange époque. On ma mis des souvenirs dans la tête, tout mon enfance que je n’ai pas vécu - ces sorbets aux fruits de la passion en Indonésie, je mangeais milles boites sans m'arrêter de caresser mon chat borgne-, non je n’ai rien vécu ou alors j’ai tout avalé. Enfin, je suis neuf, je crois.
***
Que l'on fasse entrer la réalité! La voilà la coupable! La trancheuse des rêves que sont les nuages. Elle seule est à blâmer pour ma fausse isolation, mon exil volontaire. La réalité! Mes parents m'ont transmis ce maudit virus tyrannique, qu'ils cultivent par le travail. Et moi, j’avais deux choix ; la laisser mourir par la force de mes non projets, ou la profaner. Je fis le deuxième choix et elle me poussa à la folie lors de cette soirée funeste, ou l’enculant pour vingt dollars je l’apprécier enfanter dans la douleur de la défécation un démon reconnaissable. Halluciné ! Je voulais devenir ces mêmes bouddhistes, assis comme des fleurs, qui habitent les espaces désertés par les âmes des hommes. Et je me trompais, je croyais voler mais je me noyais dans la mer de l’oubli. J’échouais sur ses mystères d’intentions.
Mais, attendez, attendez que je la saisisse pour de vrai cette fois, par ses longs cils. Qu’elle ne me joue plus de tours. Je mangerais ses yeux, et enfin je pourrais voir, révélé. Tout se paie et elle paiera.
#21
Posté 28 mai 2007 - 08:52
Odin a jeté son oeil dans la fontaine de Mimir, en échange de la sagesse.
Il y a toujours quelque chose à sacrifier.
Mais sait-on ce que c'est que la réalité ?
Peut-on la "saisir" comme on saisit un objet dans sa main ?
Les rêves ne font-ils pas aussi partie de la réalité ?
Englobe-t-telle tout ce qui "est" ?
Différence entre croyance et savoir.
Juste un point de vue.
Un point.
Artemisia
#22
Posté 28 mai 2007 - 10:20
Mais le savoir a ceci de supérieur à la croyance qu'il s'obtient au prix d'un long et exigent labeur, quand la croyance a si souvent plongé l'humanité dans les ténèbres de funestes superstitions.
La réalité n'est pas opposée au rêve. La réalité ? Mais ce ne sont ni plus ni moins que les êtres de chair et de sang.
#23
Posté 28 mai 2007 - 12:01
Mais, la frontière est souvent ténue.
#24
Posté 01 juin 2007 - 07:12
#29
Posté 08 juin 2007 - 04:59
#30
Posté 08 juin 2007 - 05:05
Les Baklava c'est bon
Miam miam miam.
Les baklava à la pistache c'est super bon
Mioum mioum mioum
Même à Montréal on trouve des baklava
Qui sont tous bons.
Trois dollars quatre-vingt dix-neufs la boîte de baklava chez le marchand libanais
C'est pas très cher.
On peut tous acheter des baklavas.
Alors réjouis-toi des baklavas
Qui fondent dans la bouche
Avec la pistache et tout
C'est vraiment super bon:
MIAM MIAM MIAM.
