au bord d'elle
au bord d'elle
j'ai falli glisser
la violence si belle
j'ai failli frapper
dans la bagard
il mon trainer
dans la gare
ça ce passer
j'en avais mare
j'ai pas ceder
il ma dit batare
il aurait aimer
que j ai un coquard
mais j'ai pas bouger
j'aurais tenu tard
mais il ma coucher
avec son poing illard
il ma frapper
voila toujour le meme qui cherche des gens qui peuvent l aidée a apprendre que doit je lire que doit je faire écrivez moi pour les fautes pardonner ma dyslexie (je ne joue pas le poéte en plein spleen seulement apres toutes les réfléction je met les chose au clair) .

au bord d'elle
Débuté par l'orphelin, juin 24 2008 06:18
2 réponses à ce sujet
#1
Posté 24 juin 2008 - 06:18
#2
Posté 24 juin 2008 - 01:31
Bonjour, je vous note pèle-mêle les petites anicroches orthographiques
bagarre
ils m'ont traîné
ça se passait
j'en avais marre
j'ai pas cédé
il m'a dit bâtard
il aurait aimé
que j'aie un coquard
mais j'ai pas bougé
il m'a couché
> je ne sais ce que "poing illard" signifie. Eclairez-moi.
il m'a frappé
Courage, mon ami, je lis en ce moment Chagrin d'école de Pennac, qui, quoi qu'un peu manichéen, nous prouve qu'il y a des sursis pour les dysorthographiques.
Au sujet du poème, il me rappelle ce fameux de Michaux qui nous a tous émerveillé une fois :
Le Grand Combat
Il l'emparouille et l'endosque contre terre ;
Il le rague et le roupète jusqu'à son drâle ;
Il le pratèle et le libuque et lui baruffle les ouillais ;
Il le tocarde et le marmine,
Le manage rape à ri et ripe à ra.
Enfin il l'écorcobalisse.
L'autre hésite, s'espudrine, se défaisse, se torse et se ruine.
C'en sera bientôt fini de lui ;
Il se reprise et s'emmargine... mais en vain
Le cerceau tombe qui a tant roulé.
Abrah ! Abrah ! Abrah !
Le pied a failli !
Le bras a cassé !
Le sang a coulé !
Fouille, fouille, fouille
Dans la marmite de son ventre est un grand secret
Mégères alentour qui pleurez dans vos mouchoirs ;
On s'étonne, on s'étonne, on s'étonne
Et vous regarde,
On cherche aussi, nous autres, le Grand Secret.
Votre conclusion sur "Il m'a frappé" a quelque chose de formidablement troublant. J'en tremblais d'humiliation, d'impuissance et d'un sentiment d'injustice. Vous avez je pense su me toucher.
Evidemment j'ai trouvé à redire du poème. D'abord, bon les rimes ne sont pas nécessairement mon grand amour. Ensuite, le jeu de mots éponyme, Au bord d'elle, n'a rien de réjouissant (la poésie me semble-t-il ne sort que difficilement grandie de jeux de mots). D'autant que je ne vois pas le rapport entre le bordel et la bagarre. Ni entre elle et la bagarre d'ailleurs. Peut-être pourriez-vous l'expliciter.
Globalement le ton de votre poème est un peu enfantin. Mais c'est un style aussi.
Je relirai avec plaisir d'autres de vos productions, courage et bonne chance.
bagarre
ils m'ont traîné
ça se passait
j'en avais marre
j'ai pas cédé
il m'a dit bâtard
il aurait aimé
que j'aie un coquard
mais j'ai pas bougé
il m'a couché
> je ne sais ce que "poing illard" signifie. Eclairez-moi.
il m'a frappé
Courage, mon ami, je lis en ce moment Chagrin d'école de Pennac, qui, quoi qu'un peu manichéen, nous prouve qu'il y a des sursis pour les dysorthographiques.
Au sujet du poème, il me rappelle ce fameux de Michaux qui nous a tous émerveillé une fois :
Le Grand Combat
Il l'emparouille et l'endosque contre terre ;
Il le rague et le roupète jusqu'à son drâle ;
Il le pratèle et le libuque et lui baruffle les ouillais ;
Il le tocarde et le marmine,
Le manage rape à ri et ripe à ra.
Enfin il l'écorcobalisse.
L'autre hésite, s'espudrine, se défaisse, se torse et se ruine.
C'en sera bientôt fini de lui ;
Il se reprise et s'emmargine... mais en vain
Le cerceau tombe qui a tant roulé.
Abrah ! Abrah ! Abrah !
Le pied a failli !
Le bras a cassé !
Le sang a coulé !
Fouille, fouille, fouille
Dans la marmite de son ventre est un grand secret
Mégères alentour qui pleurez dans vos mouchoirs ;
On s'étonne, on s'étonne, on s'étonne
Et vous regarde,
On cherche aussi, nous autres, le Grand Secret.
Votre conclusion sur "Il m'a frappé" a quelque chose de formidablement troublant. J'en tremblais d'humiliation, d'impuissance et d'un sentiment d'injustice. Vous avez je pense su me toucher.
Evidemment j'ai trouvé à redire du poème. D'abord, bon les rimes ne sont pas nécessairement mon grand amour. Ensuite, le jeu de mots éponyme, Au bord d'elle, n'a rien de réjouissant (la poésie me semble-t-il ne sort que difficilement grandie de jeux de mots). D'autant que je ne vois pas le rapport entre le bordel et la bagarre. Ni entre elle et la bagarre d'ailleurs. Peut-être pourriez-vous l'expliciter.
Globalement le ton de votre poème est un peu enfantin. Mais c'est un style aussi.
Je relirai avec plaisir d'autres de vos productions, courage et bonne chance.
#3
Posté 24 juin 2008 - 01:47
[quote name='Noctis' date='Jun 24 2008, 02:31 PM' post='80682']
> je ne sais ce que "poing illard" signifie. Eclairez-moi.
Serait-ce, peut-être, "De son poing, hilare, // Il m'a frappé." ??
J'admire, cher ami poète, le combat que vous menez contre votre dysorthographie.
Permettez-moi à cet effet de terminer la citation tirée de Cyrano qui vous fut envoyée par Noctis:
"Puis, s'il advient d'un peu triompher, par hasard,
Ne pas être obligé d'en rien rendre à César,
Vis-à -vis de soi-même en garder le mérite,
Bref, dédaignant d'être le lierre parasite,
Lors même qu'on n'est pas le chêne ou le tilleul
Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul!"
Courage!!!
> je ne sais ce que "poing illard" signifie. Eclairez-moi.
Serait-ce, peut-être, "De son poing, hilare, // Il m'a frappé." ??
J'admire, cher ami poète, le combat que vous menez contre votre dysorthographie.
Permettez-moi à cet effet de terminer la citation tirée de Cyrano qui vous fut envoyée par Noctis:
"Puis, s'il advient d'un peu triompher, par hasard,
Ne pas être obligé d'en rien rendre à César,
Vis-à -vis de soi-même en garder le mérite,
Bref, dédaignant d'être le lierre parasite,
Lors même qu'on n'est pas le chêne ou le tilleul
Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul!"
Courage!!!
