Quand la vague déferle et vient lécher la grève
Et que, recommencée, la mer se joue sans trêve
De couleurs d'opaline et de crêtes striées,
Sourdent des souvenirs de mémoire triés.
Comme l'eau, elle hésite ou se cache en silence
De ces années perdues au rythme de souffrances,
Elle dormait tranquille, elle glisse en détours
Des hauts fonds recherchant les faciles contours.
La vague s'épand et vient mourir sur le sable
Se redonnant à lui avide, intarissable
En douce étreinte ou en cruelles épousailles,
Sa mémoire ravie de passer les murailles.
La mer est le reflet de mon âme agitée,
Bruissant sous le soleil ou d'hiver tourmentée,
Elle est comme une mère couvant le berceau,
Elle fut ma naissance et sera mon tombeau.

LA VAGUE
Débuté par Alain LE GRATIET, juin 25 2008 03:41
2 réponses à ce sujet
#1
Posté 25 juin 2008 - 03:41
#2
Posté 25 juin 2008 - 04:21
J'apprécie particulièrement le rythme et les rimes de ton poème.
#3
Posté 25 juin 2008 - 07:05
J'apprécie particulièrement le rythme et les rimes de ton poème.
Bien lu, très gentil
Merci