39 réponses à ce sujet

[zapiski]

Et insulter les morts!

[zapiski]

Hum, je crois que le mot est trop complexe pour avoir de l'espoir. Il n'y a que les images qui ont de l'espoir et, paradoxalement en apparence, l'image est moins claire que le mot.

[zapiski]

Mes fascinations sont morbides.

[Vasavoirsi]

Et insulter les morts!

Pour insulter les morts, il faut tagger leurs tombes parce que c'est le seul lien avec le regard des vivants.

[zapiski]

Donc il ne faut plus d'espoir. Voila, pour être un beau monstre, il faut vomir son espoir. Humpf je ne pense que sur les morts, et les morts ne sont pas puiqu'il n'y a de fin à rien. Je met ca sur le compte de ma jeunesse et j'attends la fin du cycle. Voila.

[zapiski]

Ba pour blasphemer les morts (donc la mort), il suffit juste de dire qu'ils sont vivants.

[zapiski]

Ce qui techniquement peut être vrai, mais est réellement innaceptable.

[Vasavoirsi]

Donc il ne faut plus d'espoir. Voila, pour être un beau monstre, il faut vomir son espoir. Humpf je ne pense que sur les morts, et les morts ne sont pas puiqu'il n'y a de fin à rien. Je met ca sur le compte de ma jeunesse et j'attends la fin du cycle. Voila.

D'ailleurs en souvenir de quelqu'un que j'ai aimé, quand un de ces enfants de salaud, encore vivant, décèdera, j'irai tagger sur sa tombe.

Saloperie de pédophile.

Mais remarque ceci n'est pas une insulte, c'est une bien triste vérité.

[zapiski]

En fait il faudrait mettre en scene les cadavres de nos proches. Maintenir leurs cadavres en putréfaction sur la chaise du salon et faire comme si ils vivaient. Leur parler, les nourrir.

[zapiski]

J'empaillerais mes parents.

[zapiski]

Le culte des morts est-il exerce par des morts?

[zapiski]

Pour en revenir à ma théorie générale:
-Les morts sont des fréquences. Mais il y a-t-il des fréquences mortes?

[zapiski]

Le seul moyen de savoir c'est de se suicider. Le néant est fascinant. Oui donc c'est morbide tout ca.

[zapiski]

Or tout culte n'est que célebration de soi-même et des autres plus l'indéfinissable. Cela fait le sacré. Le sacré se blasphème (nous nous blasphemons plus l'indefinissable).

[zapiski]

Donc en fait, pour tuer le mal, il faut l'appeler par son nom.

[zapiski]

Son vrai nom.

[zapiski]

Donc le nom du mal, c'est le blasphème ultime

[zapiski]

La fin de l'humanité (s'il y a fin et fréquences mortes), ce sera un mot.

[zapiski]

Et encore, j'entends par humanité son ensemble plus son indéfinissable.

[zapiski]

la fin de l'humanité est un hurlement.

[zapiski]

J'en ai assez marre de fantasmer. Il y a modèles comme il y a structure, il y a fantasme comme il ya réalité.

[alzeno]

scuse zap mais tu lis quoi sur l'avatar hurlantesque de vasavoirsi?

[zapiski]

ha ba je vois pas. Ya ecrit un truc?

[alzeno]

je crois bien

[zqfd]

la fin de l'humanité est un hurlement.

je pense que tout se finira dans un souffle énorme, une sorte d'exhalaison trop lascive pour que le monde y subsiste. Imagine que les hommes/amibes se réveillent d'un coup dans une sorte de dernier tic humain, qu'ils lancent leur plainte. Bon, c pas pour tout de suite.
il reste beaucoup d'évolutions avant de revenir au stade de l'amibe, de la bactérie, du gigantesque marais lacté.

[zqfd]

d'ailleurs, l'évolution de l'homme ne desservira que sa plus parfaite élimination. tous les accidents se résorbent. galactiques ou pas.
Il aura eu le temps de stocker dans une partie inaliénable de lui, innataquable par l'évolution, cette conscience humaine.
Alors quand le cycle repassera au premier stade du microbe, de la poussière, il restera une résonnance de cette conscience...

Imagine le son...

[zqfd]

Nous dérivons lentement vers une nouvelle race.
Puis une nouvelle.
L'empire du libéralisme n'est qu'une étape parmi tant d'autres vers la sédentarisation totale, vers l'uniformité des choses et des êtres...

A moins qu'on arrive à habiter l'espace.

En fait tout est histoire d'espace.

Cette chose indéfinie et non humaine.

La suite ne dépend que d'une matière qui nous dépasse.

[zapiski]

L'espace c'est du son. Sachant qu'il y a plusieurs réalités, en fait il n'y aura pas mort de l'homme.
Il y a juste des cycles de son.

[zqfd]

Sachant qu'il y a plusieurs réalités,

ha...
je ne sais pas.
Je te rejoins sur le son.

Et je pense qu'il n'y a aps 'plusieurs' réalités.

Il y a de la matière-son qui articule ce que nous sommes, maintenant.

qui articule tout le reste.

[zqfd]

Nous ne sommes que la partie intégrante d'un son unique aux vibratos incompréhensibles à notre consience.