L’appel
Quand le Fauve broie les nuées,
Que la nature ploie sous sa clameur,
Que se lézardent les demeures,
Alors, se réjouissent les âmes échouées !
A l’air qui bouillonne en lave
Répond leur cœur sans entrave.
A la mélopée des marées,
Leur sang est marié !
Oublier le destin primal !
Respirer avec la fureur du vent !
N’être plus qu’animal !
Danser avec les monstres écumants !
Partir !
Dans les champs d’écume s’accomplir !
Se diluer dans l’azur, ivre !
Vivre !

La mer
Débuté par Marcheur, juin 29 2008 10:12
2 réponses à ce sujet
#1
Posté 29 juin 2008 - 10:12
#2
Posté 29 juin 2008 - 10:20
L’homme passe sa vie à lancer des amarres,
Puis, quand il est saisi dans le calme du port,
Pour peu qu’à l’horizon une fumée l’appelle,
Il regrette à nouveau la liberté des mers ;
La liberté des mers, avec leur solitude,
Qui parleront toujours au sel de notre sang,
Où, plus que le printemps enchanteur de la terre,
Tardif est l’alizé pour le cœur qui l’attend.
Louis BRAUQUIER
Poème manuscrit,
Eaux douces pour navires,
Gallimard, 1930.
Moi aussi, j'aime beaucoup la mer...
Bravo.
Puis, quand il est saisi dans le calme du port,
Pour peu qu’à l’horizon une fumée l’appelle,
Il regrette à nouveau la liberté des mers ;
La liberté des mers, avec leur solitude,
Qui parleront toujours au sel de notre sang,
Où, plus que le printemps enchanteur de la terre,
Tardif est l’alizé pour le cœur qui l’attend.
Louis BRAUQUIER
Poème manuscrit,
Eaux douces pour navires,
Gallimard, 1930.
Moi aussi, j'aime beaucoup la mer...
Bravo.
#3
Posté 30 juin 2008 - 06:20
Ce texte possède une belle force
et un bel élan!
Amicalement
Claricorne
et un bel élan!
Amicalement
Claricorne