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L'écrivain de merde.


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9 réponses à ce sujet

#1 potem

potem

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Posté 02 juillet 2008 - 10:02

Je suis venu sans être invité,
J'ai inventé le carton d'invitation !
C'est un bel anniversaire que j'ai fabriqué le mien.
Tu n'as plus rien à me dire ? Quand-as-tu disparu ? Quand je levais la tête sous la pluie ?
Personne ne m'adresse la parole. Ce n'est pas une belle fête,
Surtout si lui,
Il ne m'adresse pas la parole,
Mon père.
Je ferme les robinets une bonne fois pour toutes,
Dans les toilettes d'un hôtel,
Celui de mes dix ans plus tard,
J'étais heureux d'avoir dix ans de plus,
Dix ans depuis maintenant.
Certainement il se passait de grandes choses,
Invisibles,
Et l'eau des robinets devinait leurs formes,
Dans de belles lentes ondes lentes déssinés.
Il faut dire qu'on n'y voyait rien.

#2 Lé Clone

Lé Clone

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Posté 03 juillet 2008 - 03:45

Continue à écrire de la " merde " je trouve cela excellent.
Excellents ta spontanéité, ton inventivité, ton faux détachement,
ton espérance et la verdeur de tes textes.

J'emmène ce texte en Ouzbékistan, bye.

#3 Castillon

Castillon

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Posté 03 juillet 2008 - 04:24

J'emmène ce texte en Ouzbékistan, bye.


Lâche !

#4 Lé Clone

Lé Clone

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Posté 03 juillet 2008 - 07:06

Lâche !



Dernier regard avant mon départ aux aurores, demain.

" Lâche " de partir ou " lâche " le poème ?
Pour être lâche il faudrait avoir en face une épreuve ou une difficulté
or, ce n'est que plaisirs ; et le poème de Potem, et mon voyage,
:) et te répondre. Bye.

#5 Castillon

Castillon

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Posté 03 juillet 2008 - 10:11

Dernier regard avant mon départ aux aurores, demain.

" Lâche " de partir ou " lâche " le poème ?
Pour être lâche il faudrait avoir en face une épreuve ou une difficulté
or, ce n'est que plaisirs ; et le poème de Potem, et mon voyage,
:) et te répondre. Bye.

C'est trop pour être honnête.

#6 Invité_Oghamm_*

Invité_Oghamm_*
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Posté 04 juillet 2008 - 08:26

j'aime TOI aussi

#7 LeGénéralHamilton

LeGénéralHamilton

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Posté 10 juillet 2008 - 09:29

Que se passait-il lorsque je quittais les toilettes ?
Le parquet était le même,
En vrai je n'ai toujours habité que des chambres d'hôtels,
Je me plaisais à me dire : le destin m'appelle !
Et le destin devait aller de mieux en mieux
Sous le temps, le temps c'est lui qui montrait mes gestes
A mon père.
Je suis maintenant devant la fenêtre,
Dehors les marteaux abattent les volets,
Dans toute action il y a le parfum du changement
Des odeurs de l'hiver à celles du printemps.

Je resterais ici jusqu'à ce qu'il revienne.

Je n'ai pas le souvenir, trop encombrant, des mots
Mais je me souviens des airs et des images
Je ne suis pas réversible
Je tombe droit.
Je tire la couverture jusqu'à être caché
Je vois les spirales bleues
Je ressens une peur, vieille de l'enfance
Les infirmiers mangent
Ce ne sont pas des hommes mais bien
Des infirmiers qui mangent les cadavres
Ce ne sont pas des hommes qui me gardent.
Que veulent-ils ? La mort de quoi et de qui ?
Qu'espèrent-ils à manger cette viande ?
Le plaisir. Les fantômes ne mangent pas pour manger
Mais mangent pas désir de blasphème.

Tu comprends qu'il faut partir ? Aller plus loin ?
Je te protégerais de tout ce qu'ils appellent amour, amitié,
Rien n'est sans ta vie, rien n'est sans ta vie
Ailleurs.
Fais le compte, ta valise est toujours prête
Et il arrive,
Tu l'entends qui toque à la porte
Ne le laisse pas entrer
Ne les laissent pas entrer
Réfugie-toi quelque part
Sous le canapé ?
Il est sur le canapé
Tu l'as laissé entrer
Il mange de la chair
C'est un ogre
Ce sont des ogres.

Tout ça est bien dérisoire aujourd'hui
Aujourd'hui
La tête est fatiguée
Chercher une solution
Le taxi attend en bas
Trajets
Faire parler la tête
De tout et de rien
De ce qui importe ce qui passe
Oublier le reste le reste revient
Ce qui n'importe pas
Tu vas où ?
Laisse moi un peu
Total
Je vagabonde un peu
Sentir je voudrais te parler
C'est possible ?
Je voudrais parler parler à celui-là
Mon père.

Grandir
S'il me prend dans ses bras
Je me souviens de ma communion
Des paroles du prêtre
Du jeu de lumière sur les vitraux
Ce que j'ai pris pour du sacré
Je connais cette histoire
Vraie
Où il me porte tout le long du chemin.

Vous avez une chambre libre ?
Cet hôtel n'est que deux rues plus loin
Que le dernier mon cahier
Est plein
Combien pour le stylo ?
Dehors la foule s'assemble
C'est encore une émeute
Et je cherche mon père
Eux je ne les connais pas eux
J'ai choisi d'être tout seul.

La valise est ouverte
En piste sur un cercle
Page à page pas comme un de ces mauvais romans
Il faut revenir revenir
Il faut que tu reviennes
Présent
Les arbres aux branches sciés des signes
Il m'arrive je m'éloigne
Je ne suis pas en chasse je n'ai pas les mots
Je ne vais rien dire je m'approche
Je ne rien ni nul part pourtant
Mes mains s'agrippent à ton cou
Aux photos sur le sol je danse
Je tourne sur moi-même je t'appelle
Tu ne peux pas ne pas être là.

Je n'ai pas choisi la transe
Et son expression
J'ai choisi la contemplation
Le regard vague qui va jusqu'à cerner
Le centre et étouffe tout le reste
Ecoute-moi je n'ai pas choisi
Ces lieux et je n'ai pas choisi non plus
L'endroit.

Pourtant
C'est la forme du paradoxe
Que tout s'éclaire la construction
En pleine lumière l'ouvrier
Travaille répète et ton nom
Disparaît quand l'on cherche à saisir
Le haut en bas est un gouffre
Les directions reprennent et ton empire
N'est plus.

Je descend l'escalier
La fille du patron me sert à manger
Vous allez où ?
Je ne sais pas
Elle me tend l'assiette
Je ne peux pas manger
L'assiette tombe et se brise
Je remonte l'escalier mes mains tremblent.

J'ai mis du temps à perdre toute cette prétention
Avant de comprendre que je ne pouvais lire
Qu'en voyages
Et n'écrire qu'en solitudes
Là où les chimères laissent flotter leurs queues
Comme réelles
Il faut que j'écrive des lettre
Qu'on m'envoie de l'argent
*****,
J'ai toujours apprécié sa compagnie
Celle des gens distants,
Qui savent se taire
Il y a des choses qui ne se partagent pas ou seulement
En longs silences.
Il prendra pitié.
Prier ? Je ne prierais pour personne,
Je ne ferais pas part de cela,
Et du manège des idées,
Le carrousel,
Je ferais part de l'événement,
Si la rencontre arrive un jour.

Je garde toute ma force
Je la concentre pour la porter
Hors-de moi pauvre moi
Pauvre tout est pauvre
Mes mots prends les mots
Là libre
Petite musique presque absente
Une voix d'infirme couvre
Tous ces cris qui s'annulent
C'est une plainte qui bat.

En as-tu décidé ainsi ?

Père, en as-tu décidé ainsi ?
Que ma parole soit déchirée comme une tunique
Ma parole ce fragment de souvenir
De la Chute elle titube comme le nouveau né
Si elle pouvait se lever
D'un souffle vengeur
Le souffle à demi d'une rédemption
Si haute.

Ce n'est plus la Symbolique écroulée
Que tu dois porter
C'est son absence radicale
Une charge légère mais
Cruelle par sa moquerie
Qui ne cesse pas
De faire mourir traces après
Traces.

Tu n'as toujours pas deviné
Le mal de tête me reprend
Il me reste de l'alcool
Buvons toi et moi
Non on ne change pas
Et puis cela fait si longtemps que nous sommes ensemble
Nous sommes comme deux branches d'un même arbre haha
Lui il est sorti du bois
Il y a toujours ces saloperies d'étangs
Ces moustiques pieds nus
Le petit chemin où l'on se perd
Les toiles d'araignées que l'on brise en prenant peur
Tu n'as toujours pas deviné
Le temps c'est absurde de dire le temps il y a juste
Ce que tu contemples sur cette plaine chaque carré de regard
L'herbe au vent et la contrebasse qui joue
Mais, cette caresse ?

Bravo le verre est tombé,
Décidément, je suis bien maladroit
Mais ce n'est pas grave je vais t'en servir un autre
Tu as vu ce rhum est fort
A qui tu parles toi ?
Ce rhum n'est pas fort du tout
Ce rhum est bon
Qu'est ce que tu attends faux-frère ?
Je voudrais parler de ta mort tiens,
Mais je suis raisonnable et sans méchanceté,
Va crever-Crève-toi le soleil s'en fout.
Bref.
Tu sais, moi j'ai toujours sut sans jamais devoir l'apprendre de quiconque, qu'un chevalier,
Un vrai chevalier tu vois, c'est un type qui s'intéresse aux choses qui vont mourir.
Il donne sa vie pour ces choses. Voilà, il a le sens du sacrifice. Et le sens du sacrifice mon pote ça permet de différencier le lâche, le trouillard, le poltron, la brêle quoi, du courageux. Essentiel le courage mon pote. Une sorte d'infini, pour celui qui sait en tirer la force.
Il est pas ton confortable ton tabouret,
Minable ta chambre d'hôtel,
Ta chaaamblllllllllllllllllllllllllllllllee.

Combien de fantômes encore ?
Je suis fou.
Je me rappelle cette pièce médiocre, d'inspiration lautréamontesque. Le pauvre, on lui a fait beaucoup de tort. J'ai vu que très peu d'escrocs en littératures touchaient à Bloy. Cet individu est corrosif, je ressors de ses lectures comme d'un très lourd rêve. Il a réalisé l'hallucination littéraire, hallucination réelle évidemment. C'est un prophète, peut-être le dernier, un très grand poète, et un catholique qui n'hésite pas à parler de surnaturel. Ce qui me ravit absolument et au contact de ses idées, je me vois développer la mystique.

Bonsoir non l'imagination est poreuse
La compassion est dans le frigo
Les faits tous les faits les faits les plus communs doivent se vivre sous le même angle de pensée
Le même esprit
Enfin
A quoi bon boire
A quoi bon même continuer
Si on ne sait pas restituer le combat
Contre quoi ?
Il n'y a pas de système
Il y a une ligne droite bonne pour les damnés
La situation est très simple vous savez
Hier soir il y a eu cinq morts durant une émeute
Je ne sais même pas pourquoi ils sortent
Pour se faire tuer sans doute
Je parlais avec un imbécile nous parlions de la surpopulation
Il faudrait une bonne guerre il me dit
Je perdais mon temps vraiment
Je veux voir des fous
Des authentiques fous des fanatiques des convulsionnés
Des hurleurs.
Pas des merdes molles.

De quel portail tu parles ?
Le même on ne dit pas d'après tout
Après tout il n'y a rien
Quel ennui c'est terrible
Les états d'âmes en otage, et vite !
Qu'on les bute les états d'âme
La rançon ne vient pas
Qui vient ?
C'est la police monsieur ouvrez
Ho non pas la police !
Le frigo et vide et monsieur je me fais prisonnier
Passez-moi les menottes je vous en prie
Je suis enfermé le diable est à califourchon
Le diable médite et puis le diable s'en fout
Le diable a fini par niquer ma sale de bain les rideaux les miroirs
Un policier femme ? Mon poing dans ta gueule quoi !
Emprisonné par une femelle, une fausse amazone,
T'aurais mieux été pute ! T'aurais de quoi acheter du salut, c'est écrit :
La pute peut monter comme la sainte peut tomber dans la boue.
C'est dans je ne sais plus quel chapitre, entre un martyr qui jongle cinq lions
Et une reprise de volée sur une tête décapitée.
La Bible en jeu vidéo oui monsieur dites-moi donc je vous ai demandé de me passer les menottes allons non
Je chéris ce moment c'est du matériel littéraire hein je ne suis pas jésus je suis un saint regarde-moi
Regarde-moi je commence le paradis sur terre en sortant de la porte de l'hôtel
Ha non monsieur ce quartier ce n'est pas un poulailler ce n'est pas une jungle c'est le jardin d'Eden
Et cet autobus c'est l'arbre de la connaissance sers-toi mon pote il faut bien savoir se servir de temps en temps
Prendre ce qui est à soi mords-lui dedans ça c'est la tête du serpent hé flic ! tu manges le serpent
Il crie il appelle les anges ! Le salaud !

Les anges ça c'est des artistes en blouse blanche ! Des professionnels de la piqûre ! Une sur la fesse gauche une sur la fesse droite, allezzzzz sourit ! LA LA LA LA LA LA ! Il me reste les hymnes modernes à fumer, qui sont c'est du bon,
I will survive
The first time I was afraid I was petrified
Non mais sérieux remplacer Jésus par mon amoureux on obtient du Bach ! Merde !
Merde ! Mais ma parole vous allez me flinguer ou quoi ! Ça y est c'est la fin la fin ! Dire que je ne connaîtrais pas le prochain miracle d'après... L'installation, dans les grottes, de la plomberie moderne ! Un mensonge gros comme un cachalot mais c'est pratique je vais quand même pas me laver dans une fontaine, le jus est trop court ! Hé l'artiste dis-moi toi t'as une vraie gueule de suisse, tu serais pas suisse tiens ? Je ne sais même pas ce qu'est un suisse moi je dis au noir que je l'ai inventé ! HAHA ! Bande de têtes de culs ! JE VOUS AI TOUS INVENTé ! Et ma bite c'est un joystick ! La joie de vivre c'est important vous allez pas me la refuser ! J'étais pas bien là en chaussette et calcif sur le paillasson en cette belle journée d'été ! Je n'ai pas le droit, moi, d'aspirer à l'infini ? Pour de vrai je veux dire, pouvoir en respirer, de la bonne éternité ? C'est autre chose que ton air gorgé de pets de vache, hein, l'artiste ?

Comme un petit jeune couple va acheter ses fournitures, les clés du ménage, chez Ikea le héros suédois. Ca sent bon le fjord pas cher la couleur uniforme de vos bois riches et précieux comme du sapin ! Le cercueil en promo tiens ma chérie ça te tente pas ? Je disais avec un petit accent anglais, celui-là qui tue maman et fils ? Pourquoi ? Un frustré ! Ikea ne suffit pas, il faut plus... Des sites pornos par exemple, ou le juge est une commère aimable mais cette fois ce n'est pas le guéridon qui est en rotin mais le marteau qui l'est. Et puis sur la dentelle... les initiales de la nation. Au nom du lord, du ministre et de la reine ! Condamné deux fois, par le haut et le bas, papa ça ne manque pas on n'a plus qu'à te raturer de l'horizontale ! Un beau trait bien appliqué d'un anglais forcément pervers suffit à la fiche de paie. Retour sur la masse salariale; une déchetterie.

Au suivant, au suivant, au suivant, au suivant, au suivant, la vie est belle.

De toutes mes vies je n'ai vu plus gros mensonge ! Plus mauvaise blague, je poussais même les suicidaires à avouer qu'on est dans le mauvais film, le film zéro ! Vive la haine, vive la grandeur, nique les petites poules ! Allez mon grand, que tu tournes la page, qu'on en finisse ! J'ai l'épée en carton l'armure en sac de patates mon casque c'est une boîte de conserve mais je ne porterais jamais de bouclier j'aime trop les coups et puis on sait bien que l'attaque est la meilleur des défenses. Le truc c'est d'avoir les coups inspirés.

La radio est toujours allumée
Je ne l'éteins pas je ne sais pas l'éteindre
Je ne veux pas écrire depuis le calme plat
Je sais le calme faux
Car je sens dans tous les sons une danse macabre
Qui me prépare à m'arrêter le cœur.

Ils chantent à la radio
Chantez
Ce n'est rien
Il y a qui chante plus fort
Je n'ai pas besoin de vous
Pas besoin de vous trier
Je ne veux même plus de raison
Mais une certitude.

Il n'est pas de bonne humeur ce matin non
Les verres sont plein de mouches
A tuer une par une
Le dealer ne sonne pas
Le dealer ne viendra pas
Tant mieux.

Tout l'argent est posé sur le petit bureau
Dans la petite chambre d'hôtel
****** m'a écrit
Ha ! C'est revenu un instant
Non c'est parti
Quelles sont les nouvelles ?
Lance-toi dans la finance
En Russie dans tous ces pays émergents
Lot of money to make
Améliore les conditions de ta vie
Ferme ta gueule
De la substance mon pote de la substance oui
De l'expérience de la lutte
En attendant, rien,
La lose en plein pays de l'Art et des artistes
Oui-oui et compagnie
On se plaint même de ne pas penser haha.

J'ouvre la fenêtre j'aime regarder dehors
La rue les passants les passantes
Je t'aime
Ta voix fait fritch fritch
J'aime comment tu t'habilles
Tu m'excites j'aime tes jambes
J'aime tes fesses tes seins tout je te vois nue
Je t'aime
J'aime ton air
La femelle de l'homme a ça qu'elle a les airs.

Il n'y a que moi qui ai le droit de te faire l'amour
Je t'interdis de voir d'autres types
Depuis mes chambres d'hôtel j'en ai entendu des centaines
Des mariés des maîtresses des gigolos ces aventures
non
Tu restes avec moi je ne veux pas t'imaginer avec un autre
Je peux mais je ne veux pas
non
Si tu veux t'en aller alors va-t-en mais fais-toi nonne
Tu me regretteras de toute façon.

Tout le monde finira par me regretter
La bouteille vide
Tu finiras par le regretter père toi aussi
Vieillard crevé j'ai un pied dans le gouffre
Tout finit par des regrets c'était bien
non
C'était horrible
Je ne suis plus un enfant tout devient horrible à son sortir
La corde pend
Manque le corps
Les mots disparaîtront le savoir en reconnaissance, le jeu
Les ennuis et les dettes
Non ce serait trop court
Trop facile, un acte de désobéissance stupide
D'un sage sans public
Là ou tu es, ô père, il faut pencher, réflechir
Entre vie et mort entre et entre.

Il faut voir les intimes,
Il y en a des haïssables, et des comme qui ouvrent sur
Ne jamais refuser
Lui,
On l'a transpercé d'un mât
C'est un étendard qui gueule des ordres
Un vieux pirate, un solide
Il bouffe les mouettes qu'il attrape
Il leur mord la tête il devient ivre
Un autre verre de rhum ?
La souffrance était toute inscrite sur son visage
En rictus sardonicus
Le visage de la mort
C'est un masque grotesque
Un rire dément, qui siffle, siffle
Le bateau ne risquait rien.

Passé, présent
Pardonne-moi mais ne me fait pas oublier
Que c'est la même rengaine
L'allure courte
Tu me dis ce sera sans maître
Une fiction au vent
En beau milieu de la mer
C'est beau la mer oui à condition que l'eau soit pas trop froide
J'y pourrais nager
Il y a le ciel avec le soleil on est comme un intrus
Sur un coffre à trésor
Les respirations de la mer ce sont des baleines
Des êtres majestueux
Inconscientes pourtant si majestueuses est-ce qu'elle le savent ?
Qu'elles sont ici chez elles
Qu'elles obéissent à ta gloire
Comme obéissent les joyaux d'une couronne ?

Pardonne-moi père car je n'ai pas assez vu
Toute ta richesse
Je ne sais pas voir
Je ne sais pas entendre
Je ne vois que les ombres
Je n'entends que les échos
De l'Oeuvre pleine.

C'est le bourbier,
Une soupe spirituelle,
Continuons c'est un roman le narrateur n'est pas moi,
Je suis soulagé,
En tout cas c'est certainement un être moderne.

Trouver une raison à sa médiocrité c'est le propre du paresseux.
Retour de bâton de l'esprit sévère,
Au moins je fais de belles maximes.

Où en étais-je ?
Je fouillais mes poches trouées,
Mes mains à la recherche de quelque chose apte à allumer le plus humide des foyers.
On se touche pour extirper un fragment de vérité.

Repousser l'envahisseur
oui
Je suis toujours sur la défensive.

Pardon, pourquoi ?
Pourquoi quoi ? Vous entrez chez moi vous me regardez vous me fixez vous êtes un type étrange non ? Non, ne partez pas ! Ne pars pas !
Ecoute
Pourquoi c'est ainsi,
C'est ainsi je n'en sais rien.

Rien n'est en scène,
La chambre d'hôtel est vide,
Il n'y a pas d'hôtel,
Il n'y a jamais eu d'hôtel
Qu'y a-t-il à la place de l'hôtel ?

C'est à moi qu'il faut poser la question ?
Je vais répondre à ta place,
Lorsque l'on ne sait pas, on invente
Mais ce que l'on a inventé on ne le savait pas non plus
Avant de l'avoir inventé.

Très bien j'ai tout compris merci c'est gratuit j'espère ?
Bien sur ce n'est rien.

Alors où je suis ?
Tu n'as pas de moyen pour savoir où tu es ?
J'ai une montre et une carte, non je plaisante, je n'ai rien.
Tu as le carton d'invitation ?
Ça oui je pense que oui, mais attends, tu m'as suivi ?
Je te suis.
Qui ça ?
...
D'accord je ne te poserais pas cette question.
C'est trop tard.
Vous êtes nombreux ?
Oui, nous sommes beaucoup.
Vous avez un chef ?
C'est le propre de la fiction, d'obéir à quelqu'un, non ?
Oui c'est vrai. Mais il y a un truc tu sais,
Ces mensonges, tout ça... Je n'y suis pour rien.
Tu n'es pas forcé ?
Non, personne ne me force tu sais, alors...
Alors ?
Je ne sais pas, ça m'amuse.
Ca t'amuse, c'est tout ?
Oui, enfin je ne sais pas. Admettons que je pense que ça m'amuse, qui me dit que je ne pense pas encore plus, quelque chose d'autre... Je ne sais pas moi, une pensée secrète ?

Ce n'est pas le bon,
Il reviendra pour amuser les enfants.

Mais maintenant que le voile est levé, je peux vous affirmer : ceci n'est pas un roman. Je pensais pourtant que ça allait en être un mais non, ce n'en est pas un, il n'y a jamais eu d'intrigue. L'auteur n'est pas capable de faire une intrigue. Le narrateur, un homme du futur, n'a jamais retrouvé son père, et nous ne savons rien de la nature du père. Nous pouvons lui donner le nom de Dieu, visiblement, et encore c'est très difficile de voir. Il est également très difficile de voir si il n'y a pas plusieurs narrateurs. Maintenant l'ébauche de roman va se transformer en autre chose, qui sera révélée dans la suite des écrits. Enfin si vous n'êtes pas trop bête et intéressé vous vous serez rendu compte que l'auteur fait, en gros, toujours la même chose, et de ses autres écrits beaucoup de liens sont à relier. Ca ressemble à de la mauvaise couture, c'est vrai.
Concernant l'aspect technique l'auteur se considère comme le pionnier du feuilleton forumique et il faut le reconnaître comme tel.
Ouais moi je travaille à la ricaine, au page turner façon Da Vinci Code mon pote.

J'ai tué mon père
Dans le plus grand calme
Mais j'étais comme abruti
C'est la tête pleine
Je lui ai planté tout le couteau dans la gorge
Jusqu'au manche
Je mangeais ce plat comment on appelle ce plat
Des pâtes sur pâtes avec de la viande
Une sorte de gratin
Enfin je mangeais ce plat et
Sans m'en rendre compte
J'ai levé le couteau et j'ai tué mon père
Il est mort oui
La tête dans le plat
C'est ça oui des lasagnes.

Ils sont jolis tes tableaux
Non c'est une porte
Ha comment on entre ?
Il faut le bon cerveau
Qui sait traiter le logiciel
Le logiciel est une clé.

Reviens du musée
Velasquez un tocard
En revanche le grecque a beaucoup de talent
Pour de vrai l'art ce n'est rien
Je suis revenu a leur collection d'objets du moyen-âge
Un christ saisissant
A porter en procession
Mais bon sang t'es débile
Oui
Je laisse tout ce qui brûle à brûler
Une fois j'ai laissé la ventoline sur l'ampoule
Le plastique fond oui
Ce n'est pas bon de respirer le plastique qui fond.

Tu connais l'histoire
Un type va avoir un cheval
On dit que c'est formidable
Le vieillard dit :
On verra
Deux ans plus tard le type tombe du cheval et se brise les jambes
On dit c'est horrible
Le vieillard dit :
On verra
Un peu plus tard encore la guerre éclate
Le type ne peut pas y aller à cause de ses jambes
On dit c'est formidable
Le vieillard dit :
On verra.

Oui je pensais à ça,
J'étais tranquille je m'allumais une cigarette en regardant le jardin
C'est dans ce genre de moment que l'on pense à ça
Qui vivra verra
La chanson dans le film de Hitchcock
Que sera sera
Whatever will be will be
Un type dans un costume de lin blanc
Une main dans une poche
Un gentleman farmer de Caroline du Sud
L'autre main posé sur la colonne de sa maison coloniale
Alors toute la mer autour.
Vous venez de la Province ?
Yes Ma'am
Je viens visiter ma cousine
Il est simple pourtant il a de l'esprit
C'est ça la campagne.
L'air pur ça vous forge de bon gars
Droits et loyaux
Mais ils savent rire ouais ils savent jouer dans les prés avec les filles
Etre heureux
Pas plus de lecture que la Bible mais raisonneurs ça aussi
Lorsque l'état vient s'occuper de leurs affaires.
Y en a plus des comme ça non
La ville c'est pas nouveau ça corrompt
Et ces travaux non tous ces travaux ça t'occupes trop
Tellement que t'as plus de voisins
Pourquoi tu voudrais accueillir un étranger ?
Y en a tellement des crève-la-faim
Des bons à rien pas capable de t'aider
Une journée dans les champs
Un dollar la journée nourri et logé
Repars le matin on ne le revoit plus
Peut-être le prochain été
Ici les hivers les vagabonds les passaient en Californie
Une vrai confrérie.

Bof
Je ne suis de nulle part
J'ai pas d'histoire
Tout est en carton
Des pays j'en viens j'en repars
Pas bon pour l'équilibre
Mais c'est les conditions pour vouloir forger une nation
La nation des invisibles.
La fin du monde c'était quand déjà ?
Ta mort ta naissance
Les cartes du tarot
Eparses elles s'affichent toutes
Tu les vois toutes
Au même moment.

On a beau dire l'accent du Sud est magnifique
Surtout quand lui il parlait avec
Mais lui tout lui allait
L'aurait put tourner à Hollywood
Il aurait crever l'écran tellement
Il dégageait de liberté.
Le flegme,
La conversation,
Et des dents !
Des dents à croquer la fortune...
Je ne veux plus voir de destin brisé
Et de rêves qui se périment.

J'ai rien contre les beatniks
Il faisait parti d'un peu du beau de l'amérique
Mais tu vois je crois que
Kerouac voulait des saints
Alors je ne sais pas
Je ne crois pas en l'éternelle jeunesse
Mais ils ont très mal fini
Enfin je ne crois pas que
Ce ne soit pas possible
J'en ai retrouvé un
Un vieux misanthrope dans cette salle de cinéma
Un déchet je ne veux pas finir comme un de ces types qui croyaient au
Take it to the next level
Le truc est déjà prêt tu vois
Si près
Vieillir pourir et mourir seul
On meurt toujours seul je veux dire
Sans rien pouvoir emporter.

Pouarf
Un crachat sur les passants
Les passants sont cons
Qui suis-je ?
Je suis la gargouille
Sale gosse on m'appelle
Tu passes la porte je te crache dessus
Comme pour te dire
Tu n'es pas le bon
Tu es passé mais tu ne passeras pas
Non je ne suis pas
Mes crachats c'est juste la pluie du bon dieu
Je ne suis pas
Mais je vaux mieux que toi.
Sois-en sur que la gargouille
N'a rien d'amical
Et puis aucune vengeance possible
On ne peut pas lever le poing
En revanche tu peux te le mordre.

On essaie de m'amadouer
Comme tous les jours
On tente de me dresser
Mais ça ne marche pas
Marchera jamais
Un beau chat celui-là
Il se plie sous la caresse
Les yeux tirés il miaule
Miaou miaou
Rien de plus comique qu'un miaulement
Attendrissant
Une fois je l'ai oublié dans un tiroir
Mais lui c'est un guerrier
Un fils du vent un indomptable
D'ailleurs il s'est enfui
Du coup nous avons adopté un aphone tout blanc.

Non je suis en colère
J'ai horreur des mensonges
J'ai horreur du faux
On devrait punir de mort le menteur
On devrait punir ce qui doit être punit
C'est à dire plein de choses

Dans l'humour aussi il y a un absolu
C'est une situation à atteindre
Je préfère ne pas parler d'humour
Ça sonne comme humeur
Non c'est une émotion
Il y en a tellement de mauvaise autour du mot humour
Putain ça me rappelle
Ils me rappellent quand là où on ne peut parler trop fort
La nuit arrive on ne peut plus rien dire

Le couvert est mis en dissymétrie
Et les fourchettes à droite
Et les couteaux à gauche
Oui la démocratie c'est deux types dans la rue qui parle
Moi je viens j'assiste
Il a plutôt raison
Un espace de démagogue c'est sur aussi
Mais avec un peu de bon sens il disparaît
Honnête avec toi-même.

C'est lui qui a commencé les émeutes ?
Oui c'est signé
Regarde l'autre il t'as dit
C'est le pendu
Il sera pendu oui
Et moi ?

Pourquoi crois-tu que je suis toujours en pyjama ?
Que je porte toujours ce polo à rayures ?
En position du sage
La jambe gauche est levé derrière le milieu de la jambe droite
Le pied droit plat posé sur le sol
Les paumes ouvertes les bras légèrement écartés du corps
Les yeux fermés
Le troisième œil est ouvert
Ça a commencer ?
Ça va commencer
Réveiller ce qui ne dormira plus.

Ils ont arrêté Cheeseman
Mobster de North End
Une belle bête dans les cent vingts kilos,
Un caïd
Le quartier se plaint
Il était gentil avec les vieilles dames
Il leur donnait des verres d'eau
Dans sa boutique vente saucisses et fromages italiens
Qu'il tient entre deux trois usures.

Le phosphore c'est le nom moderne du souffre
Je me souviens de ce volcan
Une puanteur immense en déplacement est ouest
Pas un de ces petits volcans européens non
Un volcan du pays des volcans
L'indonésie
Des villageois des serfs
Avec leur cargaison immense sur le dos
Tous ces touristes sur le passage
Ils ne pouvaient pas se cacher
Ils ne pouvaient pas voir leur mains sales
Noires
Leur respirations de mulet
Ils sortent du cratère un lac
D'une pureté éblouissante
D'une pureté mortel.
Il sort du lac
Sa chair est à vif
Sa chair est un hurlement qui referme sa chair
On voit qu'il est blanc et blond
Il porte un t-shirt World cup 98 et un bermuda beige
Il a un sac à dos
Il prend son appareil photo
Il prend une photo du lac.

Non je ne sais pas
Je n'aime pas la pauvreté mais j'y habite alors
Je ne peux pas agir d'une autre façon
Te remplacer
Par quoi remplacer remplacer c'est habiter les ruines
Les porte-feuilles vides
Les têtes vides
Où se dépose la cervelle le nectar
sur des fleurs
Et les vampires s'y couchent et s'abreuvent
Et et c'est tout
Les déglutitions des vampires les sarcasmes
De leur bouches tu vis dans une dent tu limes les canines
Esclave canin non pas canin tes outils ce ne sont pas tes chaînes
Et ce ne sont pas tes chaînes qui te réunis
Tu ne vas pas fabriquer
Ce qui n'existe pas.

C'était faux ?
Dont le mensonge.

#8 Vivien

Vivien

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Posté 11 juillet 2008 - 12:12

pour moi c'est ce que tu as écris de meilleur. j'en sors comme totalement envouté, ou plutot assomé de tant de projections de pensées. après la lose music, la lose mystic... :

"Ce n'est plus la Symbolique écroulée
Que tu dois porter
C'est son absence radicale
Une charge légère mais
Cruelle par sa moquerie
Qui ne cesse pas
De faire mourir traces après
Traces."

et, putain, oui, les joyaux ! ciao.

#9 LeGénéralHamilton

LeGénéralHamilton

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Posté 12 juillet 2008 - 05:51

Tu ne vas pas rester paralysé
Un retour de piqûre ?
Non ce n'est rien c'est lui qui veut parler
Mais il n'y arrive pas
Il reste bloquer sur un sourire
Il est défait la lèvre ouverte sur un côté
Ça montre ses dents
On dirait un chien de type chien agressif
Vas-y aboie ou mord
Mais tu ne vas pas rester comme ça
Je me met à courir autour de la table
Il me poursuit il veut me taper
Je crie comme un gamin
Et je rie.

Fusils à l'épaule !
Une deux une deux
La troupe en marche le bruit des bottes
Retour
Fusils à l'épaule !
Une deux une deux
La troupe est en marche les bottes claquent
Ils vont vers le Sud
Toujours plus vers le Sud
Ma troupe de bras-cassés
Repos soldats !
J'ai parlé du combat ?
Oui j'en ai parlé il n'y a plus de but précis
La guerre n'a pas de but parole de général
Ne chiez pas dans vos frocs c'est tout
Je veux des types comme ce colonel en Lybie
Le luger derrière le dos il enlève son casque très vite il pousse le Luger de côté
Et il fracasse la tête du luger avec son casque
Ça c'est du soldat.

La récréation est finie.

Le héros est dans le vide cosmique
Il pagaie pagaie il avance sexychaf
Mais dans le vide cosmique il n'y a nulle part où aller
Alors il en sort
Non tu n'as rien gagné mais c'est pas grave l'important c'est d'essayer.

Je me réveille
La chambre d'hôtel est dans un état bizarre
J'aurais dit lamentable
Les rideaux sont ouverts
Dehors il fait beau
Quelqu'un a dut entrer pendant que je dormais
Oui je le savais
Mes carnets ne sont plus là
On a dut les voler
Je ne suis pas déçu ça va me faire une aventure
Allez une cigarette et j'interroge la femme de ménage.

Je l'ai attachée
Alors tu vas parler ?
Ha merde elle parle mais pas en anglais
Elle est mexicaine elle est jolie
Elle a peur
Non je ne vais pas te faire de mal je veux juste mes carnets
Elle ne répond pas elle ne me comprends pas oui
Elle fait un geste de la tête vers la fenêtre ahi ahi
J'y cours
Une voiture démarre en trombe
Et moi je sors de la chambre d'hôtel la plaque d'immatriculation en tête.

Taxi
Suivez FFF 2008 s'il vous plait
J'ai bien fait d'acheter ce flingue
C'est la première idée qui m'est venue après mon premier salaire
Acheter un flingue
Je n'y ai aucune expérience j'ai pris le premier que j'ai vu celui qui brille
9 mm fabrication israëlienne
Jericho
Un nom prometteur
Je le porte dans le dos derrière ma veste en tweed
Des balles
Leur bagnole est garé devant un hôtel particulier rue de la paix
Il est 8 heures 50 du matin
Paris s'éveille dans sa brume habituelle et je m'en vais jouer de la trompette
Non j'attends qu'ils sortent
Taxi la radio s'il vous plaît
France Classique
Tiens
C'est Lacrimosa
Cette fois ce n'est pas le héros qui va mourir non
Je ferme les yeux
C'est reposant
Je vois qu'est ce que je vois
Un tableau de Malévitch
Les limites sont impatientes
Clac chargé trois
Ils sortent de l'hôtel
J'ouvre la portière
Pan
Pan
Pan
Le temps s'arrête
Les violons repartent
Un coup de tambour
J'entre dans l'hôtel particulier.

Tu te souviens
Quand on jouait à suivre les fourmis
Grosses comme des pouces
Elles m'ont suivi toujours
Les fourmis grimpent sur mes pieds
C'est inutile de résister il faut se rendre
Mes mains trempent le sang de ton ventre
Je t'ai arraché
Tu m'as trahi
Non je ne t'ai pas trahi je travaille pour le sublime
Tu es fou tu m'as tiré dessus maintenant c'est ma mort
Les deux autres sont mort nous sommes en haut
Vos cadavres se regardent
C'est beau comme je touche vos cils
Mieux est encore à venir
Je monte l'escalier une main délicate sur la rampe
Les marches couvertes de velours rouge
J'aurais dut mieux m'habiller
Tu m'attends attends-moi
Nous sommes deux héros nos pensées se rejoignent
Rends-moi ce que tu m'as pris tu mourras quand même
L'enfer où est l'enfer
Et
La vie où est la vie
Où ?
Continue à jouer je fais le vide
Continue pour de vrai maintenant
Ne fais pas semblant de jouer
Dis-moi où moi
Ou moi je suis
Je ne veux pas m'arrêter
Dis-moi où moi
Ou moi je suis
Mes carnets alors rend-moi mes carnets
J'en ferais d'autre.

#10 LeGénéralHamilton

LeGénéralHamilton

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Posté 13 juillet 2008 - 09:41

J'entendais des paroles religieuses
Je cherchais un exploit à accomplir
Je suis revenu squelette de perroquet sous les applaudissements des tuyaux d'arrosage,
Non mais ces jeunes qui vieillissent de travers
Sont ennuyeux
Entertained sous l'œil du shériff
Décidément
Pour les intouchables il n'y a de vie qu'à l'écrire.

J'aime l'effort physique
Des bras surtout j'apprécie la douleur
Mais pas une douleur pour rien
Je coupe du bois
Je vais porter le bois on le garde
Je peux limite en faire une table
Je vais me faire une lance
Essayer de tuer un pigeon
Le plumer le tanner
Dessiner sur sa peau ma victoire sur lui.

Non ce n'est pas la beauté tout en haut
Tout en haut c'est autre chose
Un type devant un miroir parle les miroirs répètent
Mais il y a des faux miroirs des types dans des bulles
Des clones différents dans un temps différent
C'est vraiment haut cet escalier
Sur les murs des portraits du même peintre toujours
Il peint les époques à rebours
Sans doute la même famille
Je vais arriver à l'origine ?

Mon nom j'ai un nom
Tu le connais ?
Un son qui vole il s'en va de moi
A ta bouche
Tu me connais ?
Oui tu me connais d'aujourd'hui
Mais avant tu ne m'as jamais vu
Quand je dis avant je dis avant ma naissance
Remarque aujourd'hui tu me connais d'avant ma mort
Voilà qui est intéressant
Nous sommes la plus surnaturelle des espèces
Les animaux sont normaux
Ils n'ont pas de panneaux d'affichages
Ils font comme si nous n'existions pas
Il faut qu'ils nous voient physiquement pour reconnaître notre présence
Ils n'ont aucun autre usage des souvenirs
Se souvenir de ses souvenirs les manipuler
Voilà notre force.