À la fenêtre, le temps est moche et je me dis que c'est pas plus mal. Au dehors, les gens marchent, les gens parlent et vivent. Du dedans, on comprend bien tout ça. On comprend bien que les gens ne font que ça: marcher, parler, vivre. Qu'il n'y a là ,, définitivement rien, et pas plus ailleurs. Ils croient qu'à bien parler de leur joie ils se rendront plus utiles, et qu'à bien se rendre utiles, ils en seront joyeux. Mais leur joie, à tous, c'est tout ce qui dans ce qu'ils sont aurait pu ne pas être; l'insignifiance pure. Car la joie ne parle pas plus aux hommes que le sens aux hommes. Et cette époque, cette époque étrange où les petits bonheurs éclipsent leur nature profonde, plus qu'aucune autre, marque la transgression du sens. Aussi voilà de quelle façon le sens est transgressé: par petits coups de bonheur. Et c'est nul, merdique et vide. Le sens est peu, le reste n'est rien. Alors pourquoi, pourquoi ressentons nous le besoin de préférer dans l'homme, l'infime ? Pourquoi ? Parce que, parce que les hommes sont vides, infimes. Incapables d'honnêteté.

- 1 -
Débuté par Fée, juil. 05 2008 02:44
4 réponses à ce sujet
#1
Posté 05 juillet 2008 - 02:44
#2
Posté 05 juillet 2008 - 04:31
Bonjour Fée,
Quel est le lien entre le vide et le manque d'honnêteté ?
Vous voulez dire que les petites joies cachent le vide, que le fait d'en parler le cache encore plus. Soit, pourquoi pas (votre démonstration m'a bien plu). Mais s'ils avaient l'honnêteté de s'avouer vides, n'en resteraient-ils pas pour autant aussi vides ?
Toute autre question.
Comment est-il possible d'être plein (de sens donc) ? Selon vous, les hommes en d'autres temps ou en d'autres lieux l'étaient ? Et de quel sens étaient-ils pleins ?
Je prolonge mon idée. Si le sens est un mythe auquel nous donnons rang de sens, est-il plus valable que l'absence de sens ? En d'autres termes, vaut-il mieux être plein de mensonges que vide ?
Bonne journée à vous (et aux tlpiens)
Quel est le lien entre le vide et le manque d'honnêteté ?
Vous voulez dire que les petites joies cachent le vide, que le fait d'en parler le cache encore plus. Soit, pourquoi pas (votre démonstration m'a bien plu). Mais s'ils avaient l'honnêteté de s'avouer vides, n'en resteraient-ils pas pour autant aussi vides ?
Toute autre question.
Comment est-il possible d'être plein (de sens donc) ? Selon vous, les hommes en d'autres temps ou en d'autres lieux l'étaient ? Et de quel sens étaient-ils pleins ?
Je prolonge mon idée. Si le sens est un mythe auquel nous donnons rang de sens, est-il plus valable que l'absence de sens ? En d'autres termes, vaut-il mieux être plein de mensonges que vide ?
Bonne journée à vous (et aux tlpiens)
#3
Posté 05 juillet 2008 - 10:54
Un sentiment, rien de plus. De dégout. Des images.
#4
Posté 05 juillet 2008 - 11:07
n'Sorte de texte dont la toile de fond est quelque peu platonicienne.
Un folklore Père, les prémisses d'une fin. Ta mort, c'est la mort de tous les autres.
"C'est moi que j'ai assassiné, moi et pas elle,
moi même, et je me suis perdu à jamais…"
Un folklore Père, les prémisses d'une fin. Ta mort, c'est la mort de tous les autres.
#5
Posté 05 juillet 2008 - 11:11
Ce texte me laisse pleine de questionnements
et en même temps, il résonne...
Amicalement
Claricorne
et en même temps, il résonne...
Amicalement
Claricorne