Mille excuses encore !
Désolé pour hier, sans que je fasse attention
Je t’ai transmis Sanaâ dans un de mes poèmes
Un gros verbe très gros, plus gros qu’un œdème,
Tel un pavé dans une marre ; ô DAMNATION !
Ai-je scellé mon sort pour qu’ainsi tu me quittes ?
Et que ce verbe osé nous fait-il donc si tort ?
Sans le vouloir aussi, signe-t-on l’arrêt de mort
D’un si grand amour pour mourir en toi si vite ?
O souhaits évaporés des rêves qui m’ont leurré,
O cris si douloureux d’un cœur aux abois,
O temps bien frustré, ô vaines attentes sans toi
Vous en êtes témoins je ne voulais pas l’écoeurer !
O « verbe » fantasmé qui m’a si bien piégé
Phonétique homonyme tel qu’un doux baiser
Qui vient nuire mes chances et nos cœurs briser
Et taquiner mes sens et de honte m’assiéger.
Qu’es-tu venu faire là dans la coulée de mes vers
T’immiscer dans mes chants, tu devais être ailleurs
Attendre un autre instant peut-être bien meilleur
Pour clamer ton droit au moment débonnaire.
Pardon Sanaâ pardon, pardon pour cette erreur
Mon respect est de mise et je fonds dans ma honte
Mille excuses encore pour cette « coquille » cassante
Venue briser mon sort et lapider mon cœur.

Mille excuses encore!
Débuté par khalid berrada, avril 23 2007 11:05
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