Eclairé par des pensées funestes, obnubilé par ton corps docile puant l’enfer terrestre, le chemin de ma solitude me tisse une oubliette labyrinthique et saigne de mes cauchemars sataniques. Cependant, je regagnerai le droit chemin satyrique en endossant mon ossature incinérée. J’en taillerai une lyre pour secouer les infâmes vérités et consoler les plaines inconsolées. Mes narines respirent follement ces parfums qui me rebaptisent à leur guise :
Le parfum des souvenirs m’hypnotise.
Le parfum du linceul me poursuit
Le parfum de l’aube m’habite.
Le parfum de l’oubli m’illumine.
Le parfum de l’abîme m’invite à réécrire toutes les certitudes.
Je ne suis pas le chantre de la lassitude.
Et ton parfum…
Ton parfum exotique est un poème qui s’ébauche, un chant caressant tendrement les tympans d’un marin désespéré.
Ma plume, le papier et la création s’en pâment…

parfum
Débuté par hamzoun, juil. 11 2008 11:10
1 réponse à ce sujet
#1
Posté 11 juillet 2008 - 11:10
#2
Posté 11 juillet 2008 - 05:49
A la première impression du poème, j'ai naturellement tout de suite remarqué l'énumération de "le parfum" et j'ai tiqué.
A la lecture du poème, j'ai au contraire trouvé que cette énumération avait du volume. J'ai pensé à ces contes avec une robe pour l'aube, une pour le crépuscule... Ou qu'en sais-je. Mais c'est charmant.
Ton parfum exotique est un poème qui s’ébauche, un chant caressant tendrement les tympans d’un marin désespéré.
Quelle jolie synesthésie !
Par contre j'ai trouvé dans le paragraphe introductif que vous abusiez des adjectifs. Vraiment, ça alourdit votre style et je ne suis pas certain que cela apporte tant.
A ce propos je me remémore toujours Hemingway qui obtint sont prix Nobel pour écrire sans aucun adjectif : seulement des propositions relatives. Pourquoi ? Un mot est une abstraction, et un adjectif n'est qu'un mot, de sorte que lorsque vous dites qu'un homme est grand, le lecteur peut penser qu'il fait 1m80 ou 2m10 en toute légitimité ; vous en appelez à l'interprétation et du coup vous ne décrivez pas vraiment la personne.
A la lecture du poème, j'ai au contraire trouvé que cette énumération avait du volume. J'ai pensé à ces contes avec une robe pour l'aube, une pour le crépuscule... Ou qu'en sais-je. Mais c'est charmant.
Ton parfum exotique est un poème qui s’ébauche, un chant caressant tendrement les tympans d’un marin désespéré.
Quelle jolie synesthésie !
Par contre j'ai trouvé dans le paragraphe introductif que vous abusiez des adjectifs. Vraiment, ça alourdit votre style et je ne suis pas certain que cela apporte tant.
A ce propos je me remémore toujours Hemingway qui obtint sont prix Nobel pour écrire sans aucun adjectif : seulement des propositions relatives. Pourquoi ? Un mot est une abstraction, et un adjectif n'est qu'un mot, de sorte que lorsque vous dites qu'un homme est grand, le lecteur peut penser qu'il fait 1m80 ou 2m10 en toute légitimité ; vous en appelez à l'interprétation et du coup vous ne décrivez pas vraiment la personne.