
Sanaa, ma belle rose
Rebelle telle la tige d’une rose aux épines griffantes,
A l’odeur printanière, aux rondeurs attirantes,
Tu ressuscites la vie de mille âmes défuntes
Sauf la mienne, bien sûr, qui en est bien contrainte.
Faut-il savoir belle rose te prendre entre les mains,
Ou rien, que des yeux te cajoler, et humer ton parfum ?
Sans vouloir te vexer, outre mesure, car pour rien
Tu risques de me griffer ou de me dire c’est la fin !
Je ne veux pas belle rose qu’on te cueille à ma place,
Je te veux pour moi seul, et de mes bras je t’enlace
Dans mon cœur, comme un vase, je te garde et te pose
Et des larmes de me yeux, tous les matins je t’arrose !
Sanaa, ma belle rose !