Ton cœur comme tombeau.
N’attends pas la mort du poète pour venir
Sur sa tombe lui dire « je t’aime »,
Il sera trop tard et le temps sera blême,
Et ta voix ne pourra lui parvenir ;
Garde alors pour toi Sanaâ ces deux mots.
Le poète est mort, tu l’as condamné.
Il t’attendit trois longues années
Où sa patience a laissé aussi sa peau.
Tu lui as fait porter le chapeau
De l’amoureux tourmenté et damné
Qui enterre avec lui ses souvenirs.
Il emporte en lui-même aussi ses envies,
Ses désirs, ses souhaits, ses écrits,
Sa mémoire, ses chants et ses cris
Et ce verbe Aimer qui tua avant lui sa vie.
Il part Sanaâ vers sa tombe qui le convie.
Il t’attendit trois longues années
Pour lui clamer haut ce verbe Aimer,
Faire clore l’espoir que tu avais semé
Qu’il enterre aussi dans son cœur fané.
Il aurait aimé t’entendre lui dire ces deux mots
Ne serait-ce qu’une seule fois dans sa vie,
Calmer sa fureur, chasser les démons de l’envie,
Et au lieu que ça soit cette tombe qui le convie
Il aurait aimé avoir ton cœur comme tombeau.
Ton coeur comme tombeau.
Débuté par khalid berrada, avril 23 2007 08:50
1 réponse à ce sujet
#2
Invité_Solitaire_*
Invité_Solitaire_*
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- Invité
Posté 23 avril 2007 - 09:10
Ton cœur comme tombeau.
N'attends pas la mort du poète pour venir
Sur sa tombe lui dire « je t'aime »,
Il sera trop tard et le temps sera blême,
Et ta voix ne pourra lui parvenir ;
Garde alors pour toi Sanaâ ces deux mots.
Le poète est mort, tu l'as condamné.
Il t'attendit trois longues années
Où sa patience a laissé aussi sa peau.
Tu lui as fait porter le chapeau
De l'amoureux tourmenté et damné
Qui enterre avec lui ses souvenirs.
Il emporte en lui-même aussi ses envies,
Ses désirs, ses souhaits, ses écrits,
Sa mémoire, ses chants et ses cris
Et ce verbe Aimer qui tua avant lui sa vie.
Il part Sanaâ vers sa tombe qui le convie.
Il t'attendit trois longues années
Pour lui clamer haut ce verbe Aimer,
Faire clore l'espoir que tu avais semé
Qu'il enterre aussi dans son cœur fané.
Il aurait aimé t'entendre lui dire ces deux mots
Ne serait-ce qu'une seule fois dans sa vie,
Calmer sa fureur, chasser les démons de l'envie,
Et au lieu que ça soit cette tombe qui le convie
Il aurait aimé avoir ton cœur comme tombeau.
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une très mauvaise métrique monsieur khaled. désolé !
tu dois faire un peu d'ordre chez-toi.
moi farid khenat le solitaire.
