Des jours qui meurent, des jours qui naissent,
Des jours qui meurent, des jours qui naissent,
Des jours qui emportent tout et disparaissent.
Des jours qui comme des vagues, Ã mes pieds viennent mourir
Et ceux qui restent dans mon cœur, alimenter mes soupirs.
Des jours qui me marquent de mille empreintes,
Me ficellent, m’enlacent, me serrent et m’éreintent.
Des jours qui au fond de moi, ne veulent pas expirer
Qui résistent au temps, et ne font que l’empirer.
Des jours qui, dans ma tête, font leur défilé
De souvenirs, comme des grains de chapelet, enfilés,
Ou d’un album que je feuillette allégrement
Où je m’arrête aux jours heureux, aux jours aimants.
Et des jours que je voudrais sauter qui n’en finissent pas
Qui deviennent lents et qui m’approchent du trépas.
Des jours où la souffrance accompagne le mépris,
Faisant abstraction de joie, et ne garde que l’incompris.
Je me demande si ces jours-là sont ceux du passé
Ou du futur qui dans mon cœur sont déjà amassés.
Ou ces jours d’hier à l’identique à ceux d’aujourd’hui
Qui me font rêver d’un lendemain où TU me diras OUI.
Où sont donc ces jours où la nonchalance d’antan
Rassasiait mon âme, arrêtait mon temps,
Amplifiait l’extase d’un amour en folie
Immobilisait TON image et balayait la mélancolie !
Où êtes vous donc mes jours qui incarnaient ma joie,
Où est tu ma joie que je pleure, pour le temps d’autrefois !
Où êtes-vous mes heures où une seule comptait mille
Où mon cœur chantait l’euphorie, même s’il était en exil !
Où es-tu mon ange, Sanaa de mon cœur,
Où es-tu mon demain, mon tout, mon bonheur ?
Tu as fait mes jours, mes heures et tous mes instants,
Veux-tu faire avec moi un lendemain constant ?
Si oui, je t’attends là assis au coin de mon jour
Guettant ton passage, défiant ton retour.
Sinon, je remets au temps son temps et j’attends
Le jour où je disparaîtrais ni heureux ni mécontent !

Des jours qui meurent des jours qui naissent.
Débuté par khalid berrada, avril 24 2007 08:33
Aucune réponse à ce sujet