5 réponses à ce sujet

[Ryuji F]

L'amant et le manque

Au tout début rien est facile, on en croit rien,
L'amour surprend il vous enveloppe sans repère,
Elle est sans doute aveugle au drame qui est sien
Et tel un soldat de son coeur il part en guerre.
Certes, l'ennemie redoutable est bien caché
Et la science n'a point résolu ce mystère.
Car le seigneur est clément, il se croyait guidé,
Victoire! On lui accordait une croix de fer.
Bien sûr il fut victime d'une belle illusion,
Elle revînt le hanter sans le prévenir,
Pauvre garçon. Hélas, il pleure sans solution
Sa haine le surprit, il voulait la maudir.
Mais habile et fûté il aperçut le piège,
Il a bien vu satan qui sème la discorde
Pourtant il se serait venger à coup de glaive
Mais qu'avait-elle fait? C'est lui qui prit la corde.
Je définis l'amour comme un bel univers,
Vil ou saint, triste gais, aux multiples visages
Pour lequel on serait prêt à tout, à tout faire.
Avant toute chose il faut être fort sage...

[Eikichi A]

Sagesse et amour .
Le champs lexical de la guerre est très bien adapté a la situation du mal-aimé, un très bon poème, et une morale qui sonne le glas de l'impuissance!!

[Noctis]

Petites remarques orthographiques :
Déjà, est-ce à dessein que dans votre premier vers vous n'avez pas écrit les négations ?

Certes, l'ennemie redoutable > ennemi
Elle revînt > non non ce n'est pas un subjonctif imparfait : revint.
la maudire
il se serait venger > vengé
triste gais > gai

Sur le sens, le corps de la fable m'apparaît confus.
Elle est sans doute aveugle. Qui est elle ? La femme aimée ? Apparu ex nihilo, c'eût pu devenir un personnage, mais on ne le retrouve pas précisément.

Et la science n'a point résolu ce mystère. Celui de l'amour ? Le fait que l'ennemi soit caché ?

il se croyait guidé. Qui il ? Le seigneur (d'ailleurs si c'est Dieu, il lui faut une majuscule) ? Mais imagine-t-on un seigneur (donc maître) guidé ? Et par qui ? Si c'est le soldat qui est guidé, pourquoi "croyait", dans la mesure où vous dites que le seigneur est clément, c'est donc qu'il est bien guidé, non ?

Bien sûr il fut victime d'une belle illusion, Justement, je n'en suis pas sûr. Si c'est une victoire, qu'elle soit illusoire, soit. Déjà ce n'est pas évident. Mais dans ce cas en quoi était-elle une victoire ? Pourquoi crut-il à la victoire ?

Avec du recul, on comprend bien de quoi il s'agit, mais c'est un peu désagréable à la lecture, d'avoir ce sentiment d'avancer à l'instinct (c'est à dire de traduire en fonction de ce qu'on sait que sera la fin et de ce qu'on sait que vous racontez).


La suite fonctionne très bien.
La morale est juste et la fable en effet l'illustre bien.
Je dirais que votre histoire manque peut-être d'au moins un personnage, que l'on suivrait du début à la fin dans son parcours.

[Eikichi A]

Petites remarques orthographiques :
Déjà, est-ce à dessein que dans votre premier vers vous n'avez pas écrit les négations ?

Certes, l'ennemie redoutable > ennemi
Elle revînt > non non ce n'est pas un subjonctif imparfait : revint.
la maudire
il se serait venger > vengé
triste gais > gai

Sur le sens, le corps de la fable m'apparaît confus.
Elle est sans doute aveugle. Qui est elle ? La femme aimée ? Apparu ex nihilo, c'eût pu devenir un personnage, mais on ne le retrouve pas précisément.

Et la science n'a point résolu ce mystère. Celui de l'amour ? Le fait que l'ennemi soit caché ?

il se croyait guidé. Qui il ? Le seigneur (d'ailleurs si c'est Dieu, il lui faut une majuscule) ? Mais imagine-t-on un seigneur (donc maître) guidé ? Et par qui ? Si c'est le soldat qui est guidé, pourquoi "croyait", dans la mesure où vous dites que le seigneur est clément, c'est donc qu'il est bien guidé, non ?

Bien sûr il fut victime d'une belle illusion, Justement, je n'en suis pas sûr. Si c'est une victoire, qu'elle soit illusoire, soit. Déjà ce n'est pas évident. Mais dans ce cas en quoi était-elle une victoire ? Pourquoi crut-il à la victoire ?

Avec du recul, on comprend bien de quoi il s'agit, mais c'est un peu désagréable à la lecture, d'avoir ce sentiment d'avancer à l'instinct (c'est à dire de traduire en fonction de ce qu'on sait que sera la fin et de ce qu'on sait que vous racontez).


La suite fonctionne très bien.
La morale est juste et la fable en effet l'illustre bien.
Je dirais que votre histoire manque peut-être d'au moins un personnage, que l'on suivrait du début à la fin dans son parcours.

N'étant pas l'auteur, mais ayant approfondi le poème, je me permet de te répondre à quelques questions...
Elle est aveugle renvoit à la femme aimé, bien entendu.
La science n'a pas résolu le mystère de l'amour, celui de faire tout pour quelqu'un seulement parce qu'on l'aime, et on s'en va la conquérir. Le soldat est guidé par le seigneur, car le soldat croit en son amour, mais on peut remettre en cause justement l'existence du seigneur, peut-être?
En fait, la victoire n'est pas une victoire comme on l'entend. Le soldat réussi à oublier son aimé, car c'est un amour sans retour, donc il part en guerre pour l'oublier. La suite nous démontre que ce qu'il croyait victoire n'était qu'illusion.
Voila quelques précisions que j'apporte, tout en récquisitionnant l'avis de l'auteur lui même...

[Ryuji F]

En effet Eikichi a bien compri le sens de cet fable, hormis un petit détail, la victoire dont il est question fait réference au fait qu'il croit"le soldat" ou le perso principal, avoir tout compris a l'amour.


Ps : 'lennemie redoutable" fait réference a l'amour

[Noctis]

Oui d'accord pour ennemie, dans ce cas elle est cachée