La branche se berce dans l'ombre de l'arbre.
Autour ce ne sont que des bruits,
Des accents braillards des trottoirs
Au babil de bonzes, un bazar débraillé,
Des odeurs bizarres et du bruit, encore,
Toujours du bruit.
La branche se berce et l'arbre l'abrite de son ombre.
Autour la ville dévore et, vide de voeux,
S'évade en vapeurs. Vanité enivrée,
Eventée, éventrée, envolée.
Le vague des terrains se love en longs couloirs.
Le miroir d'élévateurs s'allume.
Les lames s'enclavent.
Vite, vite, saoul.
Je regarde le ciel.
Je suis vivant. J'espère.
L'immense bonsaï
Débuté par INFONTE, avril 24 2007 12:48
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