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Sur le jadis


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24 réponses à ce sujet

#1 J.G. Mads

J.G. Mads

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  • Une phrase ::Sans haine ni espoir.

Posté 16 juillet 2008 - 11:27

« Les amants cultivent la fougue, les intellectuels les leurres, les mères les plaintes, les prêtres la mort, les gendarmes la contrainte, les professeurs la culture commune, les épouses la jalousie, les amis l’envie, les guerriers la haine, les laboureurs la terre, les enfants le jadis. »



Pascal Quignard, Sur le jadis.

#2 serioscal

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Posté 18 juillet 2008 - 06:29

Merci de ramener de la litterature ici camarade.

#3 Louise Brune

Louise Brune

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Posté 18 juillet 2008 - 08:56

Certaines de ces affirmations ont un fond de vérité, d'autres sont des contrevérités. L'ensemble me parait une généralité hâtive. Non ?

#4 Julien Sand

Julien Sand

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Posté 18 juillet 2008 - 09:00

oui, mais c'est de la litterature alors bon ... en plus, "les guerriers la haine ", pfuii, ça le fait quand même, en litterature, quelque part, quand on y pense.

#5 Louise Brune

Louise Brune

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Posté 18 juillet 2008 - 09:11

oui, mais c'est de la litterature alors bon ... en plus, "les guerriers la haine ", pfuii, ça le fait quand même, en litterature, quelque part, quand on y pense.


Qu'est-ce que la littérature ? Un nom connu entraine-t-il l'assurance d'écrits sensés et sensibles ?
J'aime certaines affirmations comme les prêtres la mort, les gendarmes la contrainte.
Par contre, les épouses la jalousie,et surtout les amis l'envie, ne me semblent pas justes.

#6 Julien Sand

Julien Sand

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Posté 18 juillet 2008 - 09:24

oui, pis y a quand même "les guerriers la haine", enfin je dis ça, je dis rien.
Sinon, qu'est-ce que la litterature ?
Pfuii ... quand j'étais petit j'avais un nounours qui faisait "pouet pouet" quand on lui appuyait sur le nez, ça m'a donné envie d'écrire, je crois que c'est ça la litterature.

#7 LeGénéralHamilton

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Posté 18 juillet 2008 - 11:25

La littérature c'est que quand on écrit bien.

#8 Julien Sand

Julien Sand

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Posté 19 juillet 2008 - 05:00

justement.

#9 Victorugueux

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Posté 19 juillet 2008 - 05:55

ça prouve surtout qu'on peut dire n'importe quoi... Il y aura toujours des gens qui acceptent ce n'importe quoi et on ne leur a pas demandé de réfléchir... La littérature dans ce cas ne sert qu'à démontrer ce qu'on veut vous faire admettre comme vérité... Ca manque de la rigueur dans la pensée, on appelle cela de la rhétorique, un art très utilisées par tous les orateurs qui veulent le pouvoir

#10 Julien Sand

Julien Sand

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Posté 19 juillet 2008 - 06:10

c'est incroyable ce que ce forum génère de sérieux.

#11 Nuage

Nuage

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Posté 19 juillet 2008 - 08:53

Certaines de ces affirmations ont un fond de vérité, d'autres sont des contrevérités. L'ensemble me parait une généralité hâtive. Non ?


Bof ...
C'est une généralité oui, mais néanmoins globalement assez juste je trouve.
(Quignard ou pas )

#12 hirondelle

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Posté 19 juillet 2008 - 09:23

Les oeuvres littéraires naissent quand on sait sentir...

#13 .ds.

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Posté 20 juillet 2008 - 06:11

"La culture transparente pour le matérialisme n’est pas devenue plus sincère au sens du matérialisme, mais seulement plus vulgaire. Avec sa particularité, elle a perdu le sel de la vérité qui résidait jadis dans son opposition à d’autres particularités. Lorsqu’on lui demande les comptes qu’elle refuse de rendre, on fait le jeu d’une culture qui se donne des grands airs. Neutralisée et refaçonnée, toute la culture traditionnelle est aujourd’hui sans valeur : par un processus irrévocable, cet « héritage » hypocritement revendiqué par les Russes est dans une large mesure devenu inutile, superflu, camelote ; en la traitant comme telle, les profiteurs de la culture de masse peuvent s’en prévaloir en ricanant. Plus la société devient totalitaire, plus l’esprit y est réifié et plus paradoxale sa tentative de s’arracher à la réification de ses propres forces. Même la conscience la plus radicale du désastre risque de dégénérer en bavardage. La critique de la culture se voit confrontée au dernier degré de la dialectique entre culture et barbarie : écrire un poème après Auschwitz est barbare, et ce fait affecte même la connaissance qui explique pourquoi il est devenu impossible d’écrire aujourd’hui des poèmes. L’esprit critique n’est pas en mesure de tenir tête à la réification absolue, laquelle présupposait, comme l’un de ses éléments, le progrès de l’esprit qu’elle s’apprête aujourd’hui à faire disparaître, tant qu’il s’enferme dans une contemplation qui se suffit à elle-même. (Prismes, p. 26)"

Adorno - 1949, "Critique de la culture et société", reprise du recueil Prismes (Prismen, 1955 ; Payot, 1986, pour la traduction française)

#14 Victorugueux

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Posté 20 juillet 2008 - 07:57

"La culture transparente pour le matérialisme n’est pas devenue plus sincère au sens du matérialisme, mais seulement plus vulgaire. Avec sa particularité, elle a perdu le sel de la vérité qui résidait jadis dans son opposition à d’autres particularités. Lorsqu’on lui demande les comptes qu’elle refuse de rendre, on fait le jeu d’une culture qui se donne des grands airs. Neutralisée et refaçonnée, toute la culture traditionnelle est aujourd’hui sans valeur : par un processus irrévocable, cet « héritage » hypocritement revendiqué par les Russes est dans une large mesure devenu inutile, superflu, camelote ; en la traitant comme telle, les profiteurs de la culture de masse peuvent s’en prévaloir en ricanant. Plus la société devient totalitaire, plus l’esprit y est réifié et plus paradoxale sa tentative de s’arracher à la réification de ses propres forces. Même la conscience la plus radicale du désastre risque de dégénérer en bavardage. La critique de la culture se voit confrontée au dernier degré de la dialectique entre culture et barbarie : écrire un poème après Auschwitz est barbare, et ce fait affecte même la connaissance qui explique pourquoi il est devenu impossible d’écrire aujourd’hui des poèmes. L’esprit critique n’est pas en mesure de tenir tête à la réification absolue, laquelle présupposait, comme l’un de ses éléments, le progrès de l’esprit qu’elle s’apprête aujourd’hui à faire disparaître, tant qu’il s’enferme dans une contemplation qui se suffit à elle-même. (Prismes, p. 26)"

Adorno - 1949, "Critique de la culture et société", reprise du recueil Prismes (Prismen, 1955 ; Payot, 1986, pour la traduction française)


Oui il y a eu Auswitch et alors ? Je ne vais pas culpabiliser à perpètte,
surtout que c'est pas mon époque
c'est s'enfermer volontairement dans la barbarie que de renoncer à la poésie
Je n'ai pas de mauvaise conscience à vouloir continuer de vivre

#15 .ds.

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Posté 20 juillet 2008 - 08:01

J’ai dit un jour que, après Auschwitz, on ne pouvait plus écrire de poèmes et cela a donné lieu à une discussion à laquelle je ne m’attendais pas lorsque j’ai écrit cette phrase. Si je ne l’attendais pas, c’est parce qu’il est propre à la philosophie — et tout ce que j’écris est de la philosophie, je n’y peux rien, même si cela n’a pas l’air de toucher aux prétendus thèmes de la philosophie — de ne jamais s’exprimer de façon complètement littérale. La philosophie porte toujours sur des tendances et ne consiste pas en statements of fact [en relevés de faits]. C’est mal comprendre la philosophie, à cause de sa proximité croissante avec les tendances scientifiques toutes-puissantes, que de mettre une telle proposition sur la table et de dire : « Il a écrit qu’après Auschwitz on ne pouvait plus écrire de poèmes. De deux choses l’une : ou bien on ne peut vraiment plus écrire de poèmes et celui qui en écrit est un misérable ou un sans-cœur ; ou bien il a tort et il a dit quelque chose qu’on ne devrait pas dire. » Bon, je dirai que la réflexion philosophique est à mi-chemin ou consiste, en terme kantiens, dans la vibration entre ces deux possibilités qui, sinon, s’opposent platement. Je suis prêt à concéder que, tout comme j’ai dit que, après Auschwitz, on ne pouvait plus écrire de poèmes — formule par laquelle je voulais indiquer que la culture ressuscitée me semblait creuse —, on doit dire par ailleurs qu’il faut écrire des poèmes, au sens où Hegel explique, dans l’Esthétique, que, aussi longtemps qu’il existe une conscience de la souffrance parmi les hommes, il doit aussi exister de l’art comme forme objective de cette conscience. Dieu sait que je n’ai pas prétendu en finir avec cette antinomie et ne peux pas le prétendre pour la simple raison que mes propres impulsions dans cette antinomie me portent plutôt du côté de l’art qu’on me reproche à tort de vouloir réprimer. Dans certains journaux d’Allemagne de l’Est, on a même dit que j’avais pris position contre l’art et adopté ce faisant le point de vue de la barbarie. Il faut pourtant bien se demander si l’on peut encore vivre après Auschwitz — c’est une question métaphysique, bien qu’elle se fonde sur une suspension radicale de la métaphysique ; il est remarquable de constater à quel point les questions qui nient la métaphysique et se dérobent à elle prennent ce faisant un caractère curieusement métaphysique. Je me le suis moi-même demandé, par exemple, dans des cauchemars récurrents où je n’ai plus le sentiment de vivre mais d’être seulement l’émanation du désir d’une victime d’Auschwitz. Bon, les bêlements du consensus ont sur-le-champ tiré argument de cela pour dire qu’il était grand temps pour quelqu’un qui pense comme moi de se suicider — ce à quoi je peux seulement répondre que cela arrangerait bien trop ceux qui détiennent le pouvoir. Aussi longtemps que je pourrai exprimer ce que j’essaye d’exprimer et aussi longtemps que je croirai pouvoir faire accéder au langage ce qui, sinon, n’y accèderait pas, je ne donnerai pas satisfaction à cet espoir, à ce désir si le pire ne m’y pousse pas. Ce qui est dit dans Morts sans sépulture, l’une des plus importantes pièces de Sartre, qui pour cette raison n’est presque jamais jouée en Allemagne, doit être pris de façon très sérieuse comme une question métaphysique. C’est le personnage d’un jeune résistant soumis à la torture qui s’y demande si l’on peut ou à quoi bon vivre dans un monde « où des hommes [...] vous tapent dessus jusqu’à vous casser les os ». Puisqu’elle porte sur la possibilité d’une affirmation de la vie, cette question ne peut être éludée. J’aurais tendance à croire que toute pensée qui ne s’est pas mesurée à cette problématique, qui ne l’adopte pas théoriquement, démissionne d’avance devant ce sur quoi il faut réfléchir — et que pour cette raison elle ne mérite plus d’être appelée « pensée ». (Métaphysique, p. 164-166)

#16 Victorugueux

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Posté 20 juillet 2008 - 08:12

Freud dirait pulsion de mort... Sigmund Freud, juif, décédé en 1940, aimait assez la vie pour en savoir le prix... Jamais un philosophe ne diras à un enfant toutes les malheurs du monde ou alors ce philosophe veut que cet enfant porte le poids des fautes du passé... Sérieusement je pense très fort que la schoa est devenue plus un fond de commerce politique en Israel et dans la diaspora des religieux, pour certains juifs qu'une réalité qui donne le droit à des petits-enfants de parler pour les grands-parents,... Je n'aime pas les malédictions qui traversent les générations... Beaucoup de mes amis juifs demandent de respirer un autre air que l'histoire et les malheurs du passé... Si je comprends cette pulsion de vie Freud aussi explique bien cette pulsion de mort

#17 .ds.

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Posté 20 juillet 2008 - 08:26

Une fois encore triomphe indiciblement le thème dialectique du renversement de la quantité en qualité. Avec le massacre par l’administration de millions de personnes, la mort est devenue quelque chose qu’on n’avait encore jamais eu à redouter sous cette forme. Il n’y a plus aucune possibilité qu’elle surgisse dans l’expérience vécue des individus comme quelque chose qui soit en quelque façon en harmonie avec le cours de leur vie. L’individu se trouve dépossédé de la dernière chose qui lui restait et de la plus misérable. Le fait que dans les camps ce n’était plus l’individu qui mourait mais l’exemplaire, doit nécessairement affecter aussi la façon de mourir de ceux qui échappèrent à la mesure. (DN, p. 438)

La sempiternelle souffrance a autant droit à l’expression que le torturé celui de hurler ; c’est pourquoi il pourrait bien avoir été faux d’affirmer qu’après Auschwitz il n’est plus possible d’écrire des poèmes. Par contre la uestion moins culturelle n’est pas fausse qui demande si après Auschwitz on peut encore vivre, s’il en a tout à fait le droit celui qui par hasard y échappa et qui normalement aurait dû être assassiné. (DN, p. 439)

Des années après que ce passage [de Brecht] a été écrit, Auschwitz a prouvé de façon irréfutable l’échec de la culture. Que cela ait pu arriver au sein même de toute cette tradition de philosophie, d’art et de sciences éclairées ne veut pas seulement dire que la tradition, l’esprit, ne fut pas capable de toucher les hommes et de les transformer. Dans ces sections elles-mêmes, dans leur prétention emphatique à l’autarcie, réside la non-vérité. Toute culture consécutive à Auschwitz, y compris sa critique urgente, n’est qu’un tas d’ordure. En se restaurant après ce qui s’est passé sans résistance dans son paysage, elle est totalement devenue cette idéologie qu’elle était en puissance depuis qu’en opposition à l’existence matérielle, elle se permit de lui conférer la lumière dont la séparation de l’esprit et du travail corporel la priva. Qui plaide pour le maintien d’une culture radicalement coupable et minable se transforme en collaborateur, alors que celui qui se refuse à la culture contribue immédiatement à la barbarie que la culture se révéla être. Pas même le silence ne sort de ce cercle ; il ne fait, se servant de l’état de la vérité objective, que rationaliser sa propre incapacité subjective, rabaissant de nouveau cette vérité au mensonge. Si les États de l’Est ont en dépit d’un verbiage affirmant le contraire, liquidé la culture et comme pur moyen de domination, l’ont métamorphosée en camelote, il arrive à la culture que cela fait geindre, ce qu’elle mérite et ce vers quoi pour sa part elle tend ardemment au nom du droit démocratique des hommes à disposer de ce qui leur ressemble. Seulement, du fait qu’elle se targue d’être une culture et qu’elle conserve sa monstruosité (Unwesen) comme un héritage qui ne peut se perdre, la barbarie administrative des fonctionnaires de l’Est se voit convaincue de ce que sa réalité, l’infrastructure, est pour sa part aussi barbare que la superstructure qu’elle démolit en en prenant la régie. À l’Ouest on a au moins le droit de le dire. (DN, p. 444)

«L’extermination a ouvert, dans son impossible possibilité, dans son immense et insoutenable banalité, l’après-Auschwitz.»


Pour finir, j'adore lire Paul Celan

Pour tout te dire, mon Cher Bruno, je te donne le lien où j'ai puisé mes sources, et, sur lesquelles, bien entendu, je ne reste pas insensible. Pour le reste, ce n'est que pure littérature, comme tu le fais aujourd'hui, en prenant partie, alors que même juge est absolu, divin dans son humanité :

ici ^^

#18 Victorugueux

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Posté 20 juillet 2008 - 08:33

Auswitchtz c'est l'enfer et l'idée en est insoutenable,
si l'enfer a existé sommes nous capable d'y échapper ?
La question est importante dans tous le siècle
Je me repose la question à chaque massacre
Le Vingtième siècle est riche en horreurs
et pas seulement Auswitchz

#19 .ds.

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Posté 20 juillet 2008 - 08:49

Je le sais mon Ami, et pas seulement aujourd'hui, c'est pourquoi, ce "comment écrire un poème" a suscité mon questionnement, et je m'interroge encore, malgré cette verve, ces échanges, qu'ils soient philosophiques ou non. Lorsque Adorno dit :

que pour cette raison elle ne mérite plus d’être appelée « pensée ».

Je ne cesse de m'interroger !

Bisous.

#20 Victorugueux

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Posté 20 juillet 2008 - 08:53

J'ai appris une chose dans ma vie... Le travail de deuil est important
Mais après la vie continue avec d'autres naissances

#21 .ds.

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Posté 20 juillet 2008 - 08:55

J'ai appris une chose dans ma vie... Le travail de deuil est important
Mais après la vie continue avec d'autres naissances



Pourquoi as-tu appris cela ?
(s'cuse pour l'indiscrétion)

#22 Victorugueux

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Posté 20 juillet 2008 - 09:23

ben j'ai vu mourir mes parents
Mon père décédé à l'hopital lors d'un examen
Pour moi ça a été dur, Ma mère morte en 4 mois
d'un cancer incurable, j'ai grandi alors sans mes parents

#23 .ds.

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Posté 20 juillet 2008 - 09:33

ben j'ai vu mourir mes parents
Mon père décédé à l'hopital lors d'un examen
Pour moi ça a été dur, Ma mère morte en 4 mois
d'un cancer incurable, j'ai grandi alors sans mes parents



La vie n'est pas un long fleuve tranquille, nous le savons... Bruno, je pense, que depuis tout ce temps, nous pourrions correspondre, autrement que par cette, voie. Si tu le permets, je t'invite, plus avant à venir partager... (Mp). Enfin, moi, je suis d'accord, c'est toi qui vois ? (t'envoies un MP)...

#24 serioscal

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Posté 20 juillet 2008 - 10:33

Je préfère, devant l’agression, rétorquer que mes contemporains ne savent pas lire -
Sinon dans le journal ; il dispense, certes, l’avantage de n’interrompre le chœur des préoccupations.


Stéphane Mallarmé

#25 .ds.

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Posté 20 juillet 2008 - 10:40

Stéphane Mallarmé


Je n'avais pas relevé. Mais en perpétuelle quête, je n'ignore pas ce qu'est le journal... Un quotidien où il est question, je crois, de dire telle ou telle nouvelle. Parfois l'humanité a une face, et dans ces moments "veillées des chaumières 1901" où l'on peut apercevoir, avec un regard serein, la vie. Je ne peux penser aujourd'hui que la vie soit de joie, comme je n'aurais pu penser, qu'un jour nous puissions être heureux...