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L'écrivain de merde


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35 réponses à ce sujet

#1 LeGénéralHamilton

LeGénéralHamilton

    Tlpsien +++

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Posté 16 juillet 2008 - 09:50

Je suis venu sans être invité,
J'ai inventé le carton d'invitation !
C'est un bel anniversaire que j'ai fabriqué le mien.
Tu n'as plus rien à me dire ? Quand-as-tu disparu ? Quand je levais la tête sous la pluie ?
Personne ne m'adresse la parole. Ce n'est pas une belle fête,
Surtout si lui,
Il ne m'adresse pas la parole,
Mon père.
Je ferme les robinets une bonne fois pour toutes,
Dans les toilettes d'un hôtel,
Celui de mes dix ans plus tard,
J'étais heureux d'avoir dix ans de plus,
Dix ans depuis maintenant.
Certainement il se passait de grandes choses,
Invisibles,
Et l'eau des robinets devinait leurs formes,
Dans de belles lentes ondes lentes dessinés.
Il faut dire qu'on n'y voyait rien.
Que se passait-il lorsque je quittais les toilettes ?
Le parquet était le même,
En vrai je n'ai toujours habité que des chambres d'hôtels,
Je me plaisais à me dire : le destin m'appelle !
Et le destin devait aller de mieux en mieux
Sous le temps, le temps c'est lui qui montrait mes gestes
A mon père.
Je suis maintenant devant la fenêtre,
Dehors les marteaux abattent les volets,
Dans toute action il y a le parfum du changement
Des odeurs de l'hiver à celles du printemps.

Je resterais ici jusqu'à ce qu'il revienne.

Je n'ai pas le souvenir, trop encombrant, des mots
Mais je me souviens des airs et des images
Je ne suis pas réversible
Je tombe droit.
Je tire la couverture jusqu'à être caché
Je vois les spirales bleues
Je ressens une peur, vieille de l'enfance
Les infirmiers mangent
Ce ne sont pas des hommes mais bien
Des infirmiers qui mangent les cadavres
Ce ne sont pas des hommes qui me gardent.
Que veulent-ils ? La mort de quoi et de qui ?
Qu'espèrent-ils à manger cette viande ?
Le plaisir. Les fantômes ne mangent pas pour manger
Mais mangent pas désir de blasphème.

Tu comprends qu'il faut partir ? Aller plus loin ?
Je te protégerais de tout ce qu'ils appellent amour, amitié,
Rien n'est sans ta vie, rien n'est sans ta vie
Ailleurs.
Fais le compte, ta valise est toujours prête
Et il arrive,
Tu l'entends qui toque à la porte
Ne le laisse pas entrer
Ne les laissent pas entrer
Réfugie-toi quelque part
Sous le canapé ?
Il est sur le canapé
Tu l'as laissé entrer
Il mange de la chair
C'est un ogre
Ce sont des ogres.

Tout ça est bien dérisoire aujourd'hui
Aujourd'hui
La tête est fatiguée
Chercher une solution
Le taxi attend en bas
Trajets
Faire parler la tête
De tout et de rien
De ce qui importe ce qui passe
Oublier le reste le reste revient
Ce qui n'importe pas
Tu vas où ?
Laisse moi un peu
Total
Je vagabonde un peu
Sentir je voudrais te parler
C'est possible ?
Je voudrais parler parler à celui-là
Mon père.

Grandir
S'il me prend dans ses bras
Je me souviens de ma communion
Des paroles du prêtre
Du jeu de lumière sur les vitraux
Ce que j'ai pris pour du sacré
Je connais cette histoire
Vraie
Où il me porte tout le long du chemin.

Vous avez une chambre libre ?
Cet hôtel n'est que deux rues plus loin
Que le dernier mon cahier
Est plein
Combien pour le stylo ?
Dehors la foule s'assemble
C'est encore une émeute
Et je cherche mon père
Eux je ne les connais pas eux
J'ai choisi d'être tout seul.

La valise est ouverte
En piste sur un cercle
Page à page pas comme un de ces mauvais romans
Il faut revenir revenir
Il faut que tu reviennes
Présent
Les arbres aux branches sciés des signes
Il m'arrive je m'éloigne
Je ne suis pas en chasse je n'ai pas les mots
Je ne vais rien dire je m'approche
Je ne rien ni nul part pourtant
Mes mains s'agrippent à ton cou
Aux photos sur le sol je danse
Je tourne sur moi-même je t'appelle
Tu ne peux pas ne pas être là.

Je n'ai pas choisi la transe
Et son expression
J'ai choisi la contemplation
Le regard vague qui va jusqu'à cerner
Le centre et étouffe tout le reste
Ecoute-moi je n'ai pas choisi
Ces lieux et je n'ai pas choisi non plus
L'endroit.

Pourtant
C'est la forme du paradoxe
Que tout s'éclaire la construction
En pleine lumière l'ouvrier
Travaille répète et ton nom
Disparaît quand l'on cherche à saisir
Le haut en bas est un gouffre
Les directions reprennent et ton empire
N'est plus.

Je descend l'escalier
La fille du patron me sert à manger
Vous allez où ?
Je ne sais pas
Elle me tend l'assiette
Je ne peux pas manger
L'assiette tombe et se brise
Je remonte l'escalier mes mains tremblent.

J'ai mis du temps à perdre toute cette prétention
Avant de comprendre que je ne pouvais lire
Qu'en voyages
Et n'écrire qu'en solitudes
Là où les chimères laissent flotter leurs queues
Comme réelles
Il faut que j'écrive des lettre
Qu'on m'envoie de l'argent
*****,
J'ai toujours apprécié sa compagnie
Celle des gens distants,
Qui savent se taire
Il y a des choses qui ne se partagent pas ou seulement
En longs silences.
Il prendra pitié.
Prier ? Je ne prierais pour personne,
Je ne ferais pas part de cela,
Et du manège des idées,
Le carrousel,
Je ferais part de l'événement,
Si la rencontre arrive un jour.

Je garde toute ma force
Je la concentre pour la porter
Hors-de moi pauvre moi
Pauvre tout est pauvre
Mes mots prends les mots
Là libre
Petite musique presque absente
Une voix d'infirme couvre
Tous ces cris qui s'annulent
C'est une plainte qui bat.

En as-tu décidé ainsi ?

Père, en as-tu décidé ainsi ?
Que ma parole soit déchirée comme une tunique
Ma parole ce fragment de souvenir
De la Chute elle titube comme le nouveau né
Si elle pouvait se lever
D'un souffle vengeur
Le souffle à demi d'une rédemption
Si haute.

Ce n'est plus la Symbolique écroulée
Que tu dois porter
C'est son absence radicale
Une charge légère mais
Cruelle par sa moquerie
Qui ne cesse pas
De faire mourir traces après
Traces.

Tu n'as toujours pas deviné
Le mal de tête me reprend
Il me reste de l'alcool
Buvons toi et moi
Non on ne change pas
Et puis cela fait si longtemps que nous sommes ensemble
Nous sommes comme deux branches d'un même arbre haha
Lui il est sorti du bois
Il y a toujours ces saloperies d'étangs
Ces moustiques pieds nus
Le petit chemin où l'on se perd
Les toiles d'araignées que l'on brise en prenant peur
Tu n'as toujours pas deviné
Le temps c'est absurde de dire le temps il y a juste
Ce que tu contemples sur cette plaine chaque carré de regard
L'herbe au vent et la contrebasse qui joue
Mais, cette caresse ?

Bravo le verre est tombé,
Décidément, je suis bien maladroit
Mais ce n'est pas grave je vais t'en servir un autre
Tu as vu ce rhum est fort
A qui tu parles toi ?
Ce rhum n'est pas fort du tout
Ce rhum est bon
Qu'est ce que tu attends faux-frère ?
Je voudrais parler de ta mort tiens,
Mais je suis raisonnable et sans méchanceté,
Va crever-Crève-toi le soleil s'en fout.
Bref.
Tu sais, moi j'ai toujours sut sans jamais devoir l'apprendre de quiconque, qu'un chevalier,
Un vrai chevalier tu vois, c'est un type qui s'intéresse aux choses qui vont mourir.
Il donne sa vie pour ces choses. Voilà, il a le sens du sacrifice. Et le sens du sacrifice mon pote ça permet de différencier le lâche, le trouillard, le poltron, la brêle quoi, du courageux. Essentiel le courage mon pote. Une sorte d'infini, pour celui qui sait en tirer la force.
Il est pas ton confortable ton tabouret,
Minable ta chambre d'hôtel,
Ta chaaamblllllllllllllllllllllllllllllllee.

Combien de fantômes encore ?
Je suis fou.
Je me rappelle cette pièce médiocre, d'inspiration lautréamontesque. Le pauvre, on lui a fait beaucoup de tort. J'ai vu que très peu d'escrocs en littératures touchaient à Bloy. Cet individu est corrosif, je ressors de ses lectures comme d'un très lourd rêve. Il a réalisé l'hallucination littéraire, hallucination réelle évidemment. C'est un prophète, peut-être le dernier, un très grand poète, et un catholique qui n'hésite pas à parler de surnaturel. Ce qui me ravit absolument et au contact de ses idées, je me vois développer la mystique.

Bonsoir non l'imagination est poreuse
La compassion est dans le frigo
Les faits tous les faits les faits les plus communs doivent se vivre sous le même angle de pensée
Le même esprit
Enfin
A quoi bon boire
A quoi bon même continuer
Si on ne sait pas restituer le combat
Contre quoi ?
Il n'y a pas de système
Il y a une ligne droite bonne pour les damnés
La situation est très simple vous savez
Hier soir il y a eu cinq morts durant une émeute
Je ne sais même pas pourquoi ils sortent
Pour se faire tuer sans doute
Je parlais avec un imbécile nous parlions de la surpopulation
Il faudrait une bonne guerre il me dit
Je perdais mon temps vraiment
Je veux voir des fous
Des authentiques fous des fanatiques des convulsionnés
Des hurleurs.
Pas des merdes molles.

De quel portail tu parles ?
Le même on ne dit pas d'après tout
Après tout il n'y a rien
Quel ennui c'est terrible
Les états d'âmes en otage, et vite !
Qu'on les bute les états d'âme
La rançon ne vient pas
Qui vient ?
C'est la police monsieur ouvrez
Ho non pas la police !
Le frigo et vide et monsieur je me fais prisonnier
Passez-moi les menottes je vous en prie
Je suis enfermé le diable est à califourchon
Le diable médite et puis le diable s'en fout
Le diable a fini par niquer ma sale de bain les rideaux les miroirs
Un policier femme ? Mon poing dans ta gueule quoi !
Emprisonné par une femelle, une fausse amazone,
T'aurais mieux été pute ! T'aurais de quoi acheter du salut, c'est écrit :
La pute peut monter comme la sainte peut tomber dans la boue.
C'est dans je ne sais plus quel chapitre, entre un martyr qui jongle cinq lions
Et une reprise de volée sur une tête décapitée.
La Bible en jeu vidéo oui monsieur dites-moi donc je vous ai demandé de me passer les menottes allons non
Je chéris ce moment c'est du matériel littéraire hein je ne suis pas jésus je suis un saint regarde-moi
Regarde-moi je commence le paradis sur terre en sortant de la porte de l'hôtel
Ha non monsieur ce quartier ce n'est pas un poulailler ce n'est pas une jungle c'est le jardin d'Eden
Et cet autobus c'est l'arbre de la connaissance sers-toi mon pote il faut bien savoir se servir de temps en temps
Prendre ce qui est à soi mords-lui dedans ça c'est la tête du serpent hé flic ! tu manges le serpent
Il crie il appelle les anges ! Le salaud !

Les anges ça c'est des artistes en blouse blanche ! Des professionnels de la piqûre ! Une sur la fesse gauche une sur la fesse droite, allezzzzz sourit ! LA LA LA LA LA LA ! Il me reste les hymnes modernes à fumer, qui sont c'est du bon,
I will survive
The first time I was afraid I was petrified
Non mais sérieux remplacer Jésus par mon amoureux on obtient du Bach ! Merde !
Merde ! Mais ma parole vous allez me flinguer ou quoi ! Ça y est c'est la fin la fin ! Dire que je ne connaîtrais pas le prochain miracle d'après... L'installation, dans les grottes, de la plomberie moderne ! Un mensonge gros comme un cachalot mais c'est pratique je vais quand même pas me laver dans une fontaine, le jus est trop court ! Hé l'artiste dis-moi toi t'as une vraie gueule de suisse, tu serais pas suisse tiens ? Je ne sais même pas ce qu'est un suisse moi je dis au noir que je l'ai inventé ! HAHA ! Bande de têtes de culs ! JE VOUS AI TOUS INVENTé ! Et ma bite c'est un joystick ! La joie de vivre c'est important vous allez pas me la refuser ! J'étais pas bien là en chaussette et calcif sur le paillasson en cette belle journée d'été ! Je n'ai pas le droit, moi, d'aspirer à l'infini ? Pour de vrai je veux dire, pouvoir en respirer, de la bonne éternité ? C'est autre chose que ton air gorgé de pets de vache, hein, l'artiste ?

Comme un petit jeune couple va acheter ses fournitures, les clés du ménage, chez Ikea le héros suédois. Ca sent bon le fjord pas cher la couleur uniforme de vos bois riches et précieux comme du sapin ! Le cercueil en promo tiens ma chérie ça te tente pas ? Je disais avec un petit accent anglais, celui-là qui tue maman et fils ? Pourquoi ? Un frustré ! Ikea ne suffit pas, il faut plus... Des sites pornos par exemple, ou le juge est une commère aimable mais cette fois ce n'est pas le guéridon qui est en rotin mais le marteau qui l'est. Et puis sur la dentelle... les initiales de la nation. Au nom du lord, du ministre et de la reine ! Condamné deux fois, par le haut et le bas, papa ça ne manque pas on n'a plus qu'à te raturer de l'horizontale ! Un beau trait bien appliqué d'un anglais forcément pervers suffit à la fiche de paie. Retour sur la masse salariale; une déchetterie.

Au suivant, au suivant, au suivant, au suivant, au suivant, la vie est belle.

De toutes mes vies je n'ai vu plus gros mensonge ! Plus mauvaise blague, je poussais même les suicidaires à avouer qu'on est dans le mauvais film, le film zéro ! Vive la haine, vive la grandeur, nique les petites poules ! Allez mon grand, que tu tournes la page, qu'on en finisse ! J'ai l'épée en carton l'armure en sac de patates mon casque c'est une boîte de conserve mais je ne porterais jamais de bouclier j'aime trop les coups et puis on sait bien que l'attaque est la meilleur des défenses. Le truc c'est d'avoir les coups inspirés.

La radio est toujours allumée
Je ne l'éteins pas je ne sais pas l'éteindre
Je ne veux pas écrire depuis le calme plat
Je sais le calme faux
Car je sens dans tous les sons une danse macabre
Qui me prépare à m'arrêter le cœur.

Ils chantent à la radio
Chantez
Ce n'est rien
Il y a qui chante plus fort
Je n'ai pas besoin de vous
Pas besoin de vous trier
Je ne veux même plus de raison
Mais une certitude.

Il n'est pas de bonne humeur ce matin non
Les verres sont plein de mouches
A tuer une par une
Le dealer ne sonne pas
Le dealer ne viendra pas
Tant mieux.

Tout l'argent est posé sur le petit bureau
Dans la petite chambre d'hôtel
****** m'a écrit
Ha ! C'est revenu un instant
Non c'est parti
Quelles sont les nouvelles ?
Lance-toi dans la finance
En Russie dans tous ces pays émergents
Lot of money to make
Améliore les conditions de ta vie
Ferme ta gueule
De la substance mon pote de la substance oui
De l'expérience de la lutte
En attendant, rien,
La lose en plein pays de l'Art et des artistes
Oui-oui et compagnie
On se plaint même de ne pas penser haha.

J'ouvre la fenêtre j'aime regarder dehors
La rue les passants les passantes
Je t'aime
Ta voix fait fritch fritch
J'aime comment tu t'habilles
Tu m'excites j'aime tes jambes
J'aime tes fesses tes seins tout je te vois nue
Je t'aime
J'aime ton air
La femelle de l'homme a ça qu'elle a les airs.

Il n'y a que moi qui ai le droit de te faire l'amour
Je t'interdis de voir d'autres types
Depuis mes chambres d'hôtel j'en ai entendu des centaines
Des mariés des maîtresses des gigolos ces aventures
non
Tu restes avec moi je ne veux pas t'imaginer avec un autre
Je peux mais je ne veux pas
non
Si tu veux t'en aller alors va-t-en mais fais-toi nonne
Tu me regretteras de toute façon.

Tout le monde finira par me regretter
La bouteille vide
Tu finiras par le regretter père toi aussi
Vieillard crevé j'ai un pied dans le gouffre
Tout finit par des regrets c'était bien
non
C'était horrible
Je ne suis plus un enfant tout devient horrible à son sortir
La corde pend
Manque le corps
Les mots disparaîtront le savoir en reconnaissance, le jeu
Les ennuis et les dettes
Non ce serait trop court
Trop facile, un acte de désobéissance stupide
D'un sage sans public
Là ou tu es, ô père, il faut pencher, réflechir
Entre vie et mort entre et entre.

Il faut voir les intimes,
Il y en a des haïssables, et des comme qui ouvrent sur
Ne jamais refuser
Lui,
On l'a transpercé d'un mât
C'est un étendard qui gueule des ordres
Un vieux pirate, un solide
Il bouffe les mouettes qu'il attrape
Il leur mord la tête il devient ivre
Un autre verre de rhum ?
La souffrance était toute inscrite sur son visage
En rictus sardonicus
Le visage de la mort
C'est un masque grotesque
Un rire dément, qui siffle, siffle
Le bateau ne risquait rien.

Passé, présent
Pardonne-moi mais ne me fait pas oublier
Que c'est la même rengaine
L'allure courte
Tu me dis ce sera sans maître
Une fiction au vent
En beau milieu de la mer
C'est beau la mer oui à condition que l'eau soit pas trop froide
J'y pourrais nager
Il y a le ciel avec le soleil on est comme un intrus
Sur un coffre à trésor
Les respirations de la mer ce sont des baleines
Des êtres majestueux
Inconscientes pourtant si majestueuses est-ce qu'elle le savent ?
Qu'elles sont ici chez elles
Qu'elles obéissent à ta gloire
Comme obéissent les joyaux d'une couronne ?

Pardonne-moi père car je n'ai pas assez vu
Toute ta richesse
Je ne sais pas voir
Je ne sais pas entendre
Je ne vois que les ombres
Je n'entends que les échos
De l'Oeuvre pleine.

C'est le bourbier,
Une soupe spirituelle,
Continuons c'est un roman le narrateur n'est pas moi,
Je suis soulagé,
En tout cas c'est certainement un être moderne.

Trouver une raison à sa médiocrité c'est le propre du paresseux.
Retour de bâton de l'esprit sévère,
Au moins je fais de belles maximes.

Où en étais-je ?
Je fouillais mes poches trouées,
Mes mains à la recherche de quelque chose apte à allumer le plus humide des foyers.
On se touche pour extirper un fragment de vérité.

Repousser l'envahisseur
oui
Je suis toujours sur la défensive.

Pardon, pourquoi ?
Pourquoi quoi ? Vous entrez chez moi vous me regardez vous me fixez vous êtes un type étrange non ? Non, ne partez pas ! Ne pars pas !
Ecoute
Pourquoi c'est ainsi,
C'est ainsi je n'en sais rien.

Rien n'est en scène,
La chambre d'hôtel est vide,
Il n'y a pas d'hôtel,
Il n'y a jamais eu d'hôtel
Qu'y a-t-il à la place de l'hôtel ?

C'est à moi qu'il faut poser la question ?
Je vais répondre à ta place,
Lorsque l'on ne sait pas, on invente
Mais ce que l'on a inventé on ne le savait pas non plus
Avant de l'avoir inventé.

Très bien j'ai tout compris merci c'est gratuit j'espère ?
Bien sur ce n'est rien.

Alors où je suis ?
Tu n'as pas de moyen pour savoir où tu es ?
J'ai une montre et une carte, non je plaisante, je n'ai rien.
Tu as le carton d'invitation ?
Ça oui je pense que oui, mais attends, tu m'as suivi ?
Je te suis.
Qui ça ?
...
D'accord je ne te poserais pas cette question.
C'est trop tard.
Vous êtes nombreux ?
Oui, nous sommes beaucoup.
Vous avez un chef ?
C'est le propre de la fiction, d'obéir à quelqu'un, non ?
Oui c'est vrai. Mais il y a un truc tu sais,
Ces mensonges, tout ça... Je n'y suis pour rien.
Tu n'es pas forcé ?
Non, personne ne me force tu sais, alors...
Alors ?
Je ne sais pas, ça m'amuse.
Ca t'amuse, c'est tout ?
Oui, enfin je ne sais pas. Admettons que je pense que ça m'amuse, qui me dit que je ne pense pas encore plus, quelque chose d'autre... Je ne sais pas moi, une pensée secrète ?

Ce n'est pas le bon,
Il reviendra pour amuser les enfants.

Mais maintenant que le voile est levé, je peux vous affirmer : ceci n'est pas un roman. Je pensais pourtant que ça allait en être un mais non, ce n'en est pas un, il n'y a jamais eu d'intrigue. L'auteur n'est pas capable de faire une intrigue. Le narrateur, un homme du futur, n'a jamais retrouvé son père, et nous ne savons rien de la nature du père. Nous pouvons lui donner le nom de Dieu, visiblement, et encore c'est très difficile de voir. Il est également très difficile de voir si il n'y a pas plusieurs narrateurs. Maintenant l'ébauche de roman va se transformer en autre chose, qui sera révélée dans la suite des écrits. Enfin si vous n'êtes pas trop bête et intéressé vous vous serez rendu compte que l'auteur fait, en gros, toujours la même chose, et de ses autres écrits beaucoup de liens sont à relier. Ca ressemble à de la mauvaise couture, c'est vrai.
Concernant l'aspect technique l'auteur se considère comme le pionnier du feuilleton forumique et il faut le reconnaître comme tel.
Ouais moi je travaille à la ricaine, au page turner façon Da Vinci Code mon pote.

J'ai tué mon père
Dans le plus grand calme
Mais j'étais comme abruti
C'est la tête pleine
Je lui ai planté tout le couteau dans la gorge
Jusqu'au manche
Je mangeais ce plat comment on appelle ce plat
Des pâtes sur pâtes avec de la viande
Une sorte de gratin
Enfin je mangeais ce plat et
Sans m'en rendre compte
J'ai levé le couteau et j'ai tué mon père
Il est mort oui
La tête dans le plat
C'est ça oui des lasagnes.

Ils sont jolis tes tableaux
Non c'est une porte
Ha comment on entre ?
Il faut le bon cerveau
Qui sait traiter le logiciel
Le logiciel est une clé.

Reviens du musée
Velasquez un tocard
En revanche le grecque a beaucoup de talent
Pour de vrai l'art ce n'est rien
Je suis revenu a leur collection d'objets du moyen-âge
Un christ saisissant
A porter en procession
Mais bon sang t'es débile
Oui
Je laisse tout ce qui brûle à brûler
Une fois j'ai laissé la ventoline sur l'ampoule
Le plastique fond oui
Ce n'est pas bon de respirer le plastique qui fond.

Tu connais l'histoire
Un type va avoir un cheval
On dit que c'est formidable
Le vieillard dit :
On verra
Deux ans plus tard le type tombe du cheval et se brise les jambes
On dit c'est horrible
Le vieillard dit :
On verra
Un peu plus tard encore la guerre éclate
Le type ne peut pas y aller à cause de ses jambes
On dit c'est formidable
Le vieillard dit :
On verra.

Oui je pensais à ça,
J'étais tranquille je m'allumais une cigarette en regardant le jardin
C'est dans ce genre de moment que l'on pense à ça
Qui vivra verra
La chanson dans le film de Hitchcock
Que sera sera
Whatever will be will be
Un type dans un costume de lin blanc
Une main dans une poche
Un gentleman farmer de Caroline du Sud
L'autre main posé sur la colonne de sa maison coloniale
Alors toute la mer autour.
Vous venez de la Province ?
Yes Ma'am
Je viens visiter ma cousine
Il est simple pourtant il a de l'esprit
C'est ça la campagne.
L'air pur ça vous forge de bon gars
Droits et loyaux
Mais ils savent rire ouais ils savent jouer dans les prés avec les filles
Etre heureux
Pas plus de lecture que la Bible mais raisonneurs ça aussi
Lorsque l'état vient s'occuper de leurs affaires.
Y en a plus des comme ça non
La ville c'est pas nouveau ça corrompt
Et ces travaux non tous ces travaux ça t'occupes trop
Tellement que t'as plus de voisins
Pourquoi tu voudrais accueillir un étranger ?
Y en a tellement des crève-la-faim
Des bons à rien pas capable de t'aider
Une journée dans les champs
Un dollar la journée nourri et logé
Repars le matin on ne le revoit plus
Peut-être le prochain été
Ici les hivers les vagabonds les passaient en Californie
Une vrai confrérie.

Bof
Je ne suis de nulle part
J'ai pas d'histoire
Tout est en carton
Des pays j'en viens j'en repars
Pas bon pour l'équilibre
Mais c'est les conditions pour vouloir forger une nation
La nation des invisibles.
La fin du monde c'était quand déjà ?
Ta mort ta naissance
Les cartes du tarot
Eparses elles s'affichent toutes
Tu les vois toutes
Au même moment.

On a beau dire l'accent du Sud est magnifique
Surtout quand lui il parlait avec
Mais lui tout lui allait
L'aurait put tourner à Hollywood
Il aurait crever l'écran tellement
Il dégageait de liberté.
Le flegme,
La conversation,
Et des dents !
Des dents à croquer la fortune...
Je ne veux plus voir de destin brisé
Et de rêves qui se périment.

J'ai rien contre les beatniks
Il faisait parti d'un peu du beau de l'amérique
Mais tu vois je crois que
Kerouac voulait des saints
Alors je ne sais pas
Je ne crois pas en l'éternelle jeunesse
Mais ils ont très mal fini
Enfin je ne crois pas que
Ce ne soit pas possible
J'en ai retrouvé un
Un vieux misanthrope dans cette salle de cinéma
Un déchet je ne veux pas finir comme un de ces types qui croyaient au
Take it to the next level
Le truc est déjà prêt tu vois
Si près
Vieillir pourir et mourir seul
On meurt toujours seul je veux dire
Sans rien pouvoir emporter.

Pouarf
Un crachat sur les passants
Les passants sont cons
Qui suis-je ?
Je suis la gargouille
Sale gosse on m'appelle
Tu passes la porte je te crache dessus
Comme pour te dire
Tu n'es pas le bon
Tu es passé mais tu ne passeras pas
Non je ne suis pas
Mes crachats c'est juste la pluie du bon dieu
Je ne suis pas
Mais je vaux mieux que toi.
Sois-en sur que la gargouille
N'a rien d'amical
Et puis aucune vengeance possible
On ne peut pas lever le poing
En revanche tu peux te le mordre.

On essaie de m'amadouer
Comme tous les jours
On tente de me dresser
Mais ça ne marche pas
Marchera jamais
Un beau chat celui-là
Il se plie sous la caresse
Les yeux tirés il miaule
Miaou miaou
Rien de plus comique qu'un miaulement
Attendrissant
Une fois je l'ai oublié dans un tiroir
Mais lui c'est un guerrier
Un fils du vent un indomptable
D'ailleurs il s'est enfui
Du coup nous avons adopté un aphone tout blanc.

Non je suis en colère
J'ai horreur des mensonges
J'ai horreur du faux
On devrait punir de mort le menteur
On devrait punir ce qui doit être punit
C'est à dire plein de choses

Dans l'humour aussi il y a un absolu
C'est une situation à atteindre
Je préfère ne pas parler d'humour
Ça sonne comme humeur
Non c'est une émotion
Il y en a tellement de mauvaise autour du mot humour
Putain ça me rappelle
Ils me rappellent quand là où on ne peut parler trop fort
La nuit arrive on ne peut plus rien dire

Le couvert est mis en dissymétrie
Et les fourchettes à droite
Et les couteaux à gauche
Oui la démocratie c'est deux types dans la rue qui parle
Moi je viens j'assiste
Il a plutôt raison
Un espace de démagogue c'est sur aussi
Mais avec un peu de bon sens il disparaît
Honnête avec toi-même.

C'est lui qui a commencé les émeutes ?
Oui c'est signé
Regarde l'autre il t'as dit
C'est le pendu
Il sera pendu oui
Et moi ?

Pourquoi crois-tu que je suis toujours en pyjama ?
Que je porte toujours ce polo à rayures ?
En position du sage
La jambe gauche est levé derrière le milieu de la jambe droite
Le pied droit plat posé sur le sol
Les paumes ouvertes les bras légèrement écartés du corps
Les yeux fermés
Le troisième œil est ouvert
Ça a commencer ?
Ça va commencer
Réveiller ce qui ne dormira plus.

Ils ont arrêté Cheeseman
Mobster de North End
Une belle bête dans les cent vingts kilos,
Un caïd
Le quartier se plaint
Il était gentil avec les vieilles dames
Il leur donnait des verres d'eau
Dans sa boutique vente saucisses et fromages italiens
Qu'il tient entre deux trois usures.

Le phosphore c'est le nom moderne du souffre
Je me souviens de ce volcan
Une puanteur immense en déplacement est ouest
Pas un de ces petits volcans européens non
Un volcan du pays des volcans
L'indonésie
Des villageois des serfs
Avec leur cargaison immense sur le dos
Tous ces touristes sur le passage
Ils ne pouvaient pas se cacher
Ils ne pouvaient pas voir leur mains sales
Noires
Leur respirations de mulet
Ils sortent du cratère un lac
D'une pureté éblouissante
D'une pureté mortel.
Il sort du lac
Sa chair est à vif
Sa chair est un hurlement qui referme sa chair
On voit qu'il est blanc et blond
Il porte un t-shirt World cup 98 et un bermuda beige
Il a un sac à dos
Il prend son appareil photo
Il prend une photo du lac.

Non je ne sais pas
Je n'aime pas la pauvreté mais j'y habite alors
Je ne peux pas agir d'une autre façon
Te remplacer
Par quoi remplacer remplacer c'est habiter les ruines
Les porte-feuilles vides
Les têtes vides
Où se dépose la cervelle le nectar
sur des fleurs
Et les vampires s'y couchent et s'abreuvent
Et et c'est tout
Les déglutitions des vampires les sarcasmes
De leur bouches tu vis dans une dent tu limes les canines
Esclave canin non pas canin tes outils ce ne sont pas tes chaînes
Et ce ne sont pas tes chaînes qui te réunis
Tu ne vas pas fabriquer
Ce qui n'existe pas.

C'était faux ?
Dont le mensonge.

Tu ne vas pas rester paralysé
Un retour de piqûre ?
Non ce n'est rien c'est lui qui veut parler
Mais il n'y arrive pas
Il reste bloquer sur un sourire
Il est défait la lèvre ouverte sur un côté
Ça montre ses dents
On dirait un chien de type chien agressif
Vas-y aboie ou mord
Mais tu ne vas pas rester comme ça
Je me met à courir autour de la table
Il me poursuit il veut me taper
Je crie comme un gamin
Et je rie.

Fusils à l'épaule !
Une deux une deux
La troupe en marche le bruit des bottes
Retour
Fusils à l'épaule !
Une deux une deux
La troupe est en marche les bottes claquent
Ils vont vers le Sud
Toujours plus vers le Sud
Ma troupe de bras-cassés
Repos soldats !
J'ai parlé du combat ?
Oui j'en ai parlé il n'y a plus de but précis
La guerre n'a pas de but parole de général
Ne chiez pas dans vos frocs c'est tout
Je veux des types comme ce colonel en Lybie
Le luger derrière le dos il enlève son casque très vite il pousse le Luger de côté
Et il fracasse la tête du luger avec son casque
Ça c'est du soldat.

La récréation est finie.

Le héros est dans le vide cosmique
Il pagaie pagaie il avance sexychaf
Mais dans le vide cosmique il n'y a nulle part où aller
Alors il en sort
Non tu n'as rien gagné mais c'est pas grave l'important c'est d'essayer.

Je me réveille
La chambre d'hôtel est dans un état bizarre
J'aurais dit lamentable
Les rideaux sont ouverts
Dehors il fait beau
Quelqu'un a dut entrer pendant que je dormais
Oui je le savais
Mes carnets ne sont plus là
On a dut les voler
Je ne suis pas déçu ça va me faire une aventure
Allez une cigarette et j'interroge la femme de ménage.

Je l'ai attachée
Alors tu vas parler ?
Ha merde elle parle mais pas en anglais
Elle est mexicaine elle est jolie
Elle a peur
Non je ne vais pas te faire de mal je veux juste mes carnets
Elle ne répond pas elle ne me comprends pas oui
Elle fait un geste de la tête vers la fenêtre ahi ahi
J'y cours
Une voiture démarre en trombe
Et moi je sors de la chambre d'hôtel la plaque d'immatriculation en tête.

Taxi
Suivez FFF 2008 s'il vous plait
J'ai bien fait d'acheter ce flingue
C'est la première idée qui m'est venue après mon premier salaire
Acheter un flingue
Je n'y ai aucune expérience j'ai pris le premier que j'ai vu celui qui brille
9 mm fabrication israëlienne
Jericho
Un nom prometteur
Je le porte dans le dos derrière ma veste en tweed
Des balles
Leur bagnole est garé devant un hôtel particulier rue de la paix
Il est 8 heures 50 du matin
Paris s'éveille dans sa brume habituelle et je m'en vais jouer de la trompette
Non j'attends qu'ils sortent
Taxi la radio s'il vous plaît
France Classique
Tiens
C'est Lacrimosa
Cette fois ce n'est pas le héros qui va mourir non
Je ferme les yeux
C'est reposant
Je vois qu'est ce que je vois
Un tableau de Malévitch
Les limites sont impatientes
Clac chargé trois
Ils sortent de l'hôtel
J'ouvre la portière
Pan
Pan
Pan
Le temps s'arrête
Les violons repartent
Un coup de tambour
J'entre dans l'hôtel particulier.

Tu te souviens
Quand on jouait à suivre les fourmis
Grosses comme des pouces
Elles m'ont suivi toujours
Les fourmis grimpent sur mes pieds
C'est inutile de résister il faut se rendre
Mes mains trempent le sang de ton ventre
Je t'ai arraché
Tu m'as trahi
Non je ne t'ai pas trahi je travaille pour le sublime
Tu es fou tu m'as tiré dessus maintenant c'est ma mort
Les deux autres sont mort nous sommes en haut
Vos cadavres se regardent
C'est beau comme je touche vos cils
Mieux est encore à venir
Je monte l'escalier une main délicate sur la rampe
Les marches couvertes de velours rouge
J'aurais dut mieux m'habiller
Tu m'attends attends-moi
Nous sommes deux héros nos pensées se rejoignent
Rends-moi ce que tu m'as pris tu mourras quand même
L'enfer où est l'enfer
Et
La vie où est la vie
Où ?
Continue à jouer je fais le vide
Continue pour de vrai maintenant
Ne fais pas semblant de jouer
Dis-moi où moi
Ou moi je suis
Je ne veux pas m'arrêter
Dis-moi où moi
Ou moi je suis
Mes carnets alors rend-moi mes carnets
J'en ferais d'autre.

J'entendais des paroles religieuses
Je cherchais un exploit à accomplir
Je suis revenu squelette de perroquet sous les applaudissements des tuyaux d'arrosage,
Non mais ces jeunes qui vieillissent de travers
Sont ennuyeux
Entertained sous l'œil du shériff
Décidément
Pour les intouchables il n'y a de vie qu'à l'écrire.

J'aime l'effort physique
Des bras surtout j'apprécie la douleur
Mais pas une douleur pour rien
Je coupe du bois
Je vais porter le bois on le garde
Je peux limite en faire une table
Je vais me faire une lance
Essayer de tuer un pigeon
Le plumer le tanner
Dessiner sur sa peau ma victoire sur lui.

Non ce n'est pas la beauté tout en haut
Tout en haut c'est autre chose
Un type devant un miroir parle les miroirs répètent
Mais il y a des faux miroirs des types dans des bulles
Des clones différents dans un temps différent
C'est vraiment haut cet escalier
Sur les murs des portraits du même peintre toujours
Il peint les époques à rebours
Sans doute la même famille
Je vais arriver à l'origine ?

Mon nom j'ai un nom
Tu le connais ?
Un son qui vole il s'en va de moi
A ta bouche
Tu me connais ?
Oui tu me connais d'aujourd'hui
Mais avant tu ne m'as jamais vu
Quand je dis avant je dis avant ma naissance
Remarque aujourd'hui tu me connais d'avant ma mort
Voilà qui est intéressant
Nous sommes la plus surnaturelle des espèces
Les animaux sont normaux
Ils n'ont pas de panneaux d'affichages
Ils font comme si nous n'existions pas
Il faut qu'ils nous voient physiquement pour reconnaître notre présence
Ils n'ont aucun autre usage des souvenirs
Se souvenir de ses souvenirs les manipuler
Voilà notre force.

On parlait
Le poisson domestiqué a moins de goût que le poisson sauvage
Le poisson sauvage a voyagé il s'est battu
Il a quelque chose à dire
Enfin l'héroïsme de la capture c'est l'achat tout frais
Je suis tombé de vélo
J'ai parlé avec un psychotique qui vit dans la rue
20 dollars des cigarettes
Tu vas en Californie oui une canne à pêche
Besoin de cohérence non
Just a fool crazy guy on the street
La drogue a détruit les vagabonds
L'alcool travaille plus lentement
Bloqué sur un trip d'héroïne ?
Il voit l'apocalypse les cochons il rit tout seul
Il se croit un soldat dans la ville il se bat
Contre l'immoralité
Il est poursuivi
Les hélicoptères le gouvernement
Parler je ne peux plus rien faire
Prier pour lui pour je ne sais pas quand.
Je ne veux pas dire que les gens normaux sont normaux mais les fous sont fous lui ne va nulle part il est perdu il parle encore il hèle les passants sur cette terre il est foutu touchant non il n'est pas touchant moins bien traité qu'un chien mais c'est le lot commun des pauvres des mendiants ceux-là les souffrants je ne parle pas de prière pour rien ceux les souffrants au-delà il y a la place pour ceux-là les souffrants non il n'y a pas d'au-delà tout va redevenir normal est lointain je ne suis pas dans sa tête je ne vis pas la puanteur et la folie ce sera oublié lorsque je retrouve ma place et que l'on dîne.

Il n'y a pas de toi et moi
Toi tu n'es qu'un ennemi
Le secret ne se partage pas
Le secret est indivisible
Le secret ne se communique pas il n'est jamais entier
Tu restes seul nous restons seul
A suivre l'étoile du berger.

Allez la musique
Les joggeurs courent
Le balcon tombe
Les voitures passent
Tu chantes ma belle tes jambes chantent
Tes grands yeux maquillés ma belle
égyptienne perdu un groupe de femmes
Je suis ivre c'est un cabaret laissez-moi embrasser
N'importe quel femme.

Le vent froid là haut
Je monte j'arrive
Le flingue chargé lunettes volées à la main
Je croque une pomme
Tu m'attends encore tu m'attendras
Ca ne sert à rien d'effacer
Je monte les marches
Tu ne peux rien
J'arrive à toi
Comme l'aveugle brasse le vent
Tu ne me tueras pas je me soulerais
C'est mon âme qui va tirer
Te toucher la tête te transpercer la cervelle comme une lance.

Cigarette roulée d'une seule main d'une femme
Elle a perdu je l'entretenais
Fille de campagne je t'entretiens de remarques sarcastiques
Peu importe ce n'est rien la souffrance ce n'est rien
Tu ne connais pas la souffrance elle t'arrive en pleine face
Tu la connais elle n'est pas morte
Non elle n'est pas morte il t'as mentis pour se la jouer ce n'est qu'un connard
Il refait le monde à plusieurs ce bourgeois de merde
Le monde ne se refait pas le monde est raté ce monde est maudit il suffit de regarder les informations sur n'importe quel télé n'importe quel chaîne
Ce monde est merdique
Tire-toi une balle
Non mes balles sont pour toi.

Putain de merde je t'ai dis que ça ne sert à rien de te cacher
D'effacer
Je monte je ne suis pas seul
Je salis ton tapis d'enculé
Tu ne mérites rien de sacré
Cette fois nous toquons la porte
Je vais t'égorger comme un porc
Même pas te regarder souffrir
Je vais repartir comme un voleur dans la nuit.

L'esprit est reparti
Ils ne m'ont pas raté je suis touché au bras et au niveau de l'estomac je perds du sang
Je ne marche plus très droit
C'est vraiment trop grand cette maison
Mes yeux se sont retournés je déchire ma chemise je l'enroule autour de mon ventre
Hier épisode horrible
Les rêves sont amusants dormir par trentes minutes les coups de feu me réveillent
Tenir bon dans le monde réel
Je ramasse un fusil à côté d'un corps
mossberg 590
Table rase des méchants
Qui c'est toi tu es en vrai ? Tu es mort je ne sais pas où si mort veut dire encore quelque chose.

Non vous voyez professeur Shmitt je vais très bien
je perds juste du sang mais ce n'est rien ca va s'arranger
Le sang va arrêter de couler ca va cicatriser
Psychologiquement aussi je me sens fort je fais des balles en fermant les yeux
L'ennemi est partout et de plus en plus fort je vous en prie professeur dites au contrôleur de l'environnement qu'il faut me trouver
un moyen pour que l'on me refile réinjecte des drogues
Des champîgnons principalement je vous promet professeur Shmitt je peux trouver la solution au problème principal
Vous me croyez n'est ce pas ? Ha oui ce matin j'avais un trou dans la tête
Une lance dans le trou
C'était douleur professeur Shmitt
Je l'ai retirée j'allais mieux je suis fort vous savez
Pourquoi vous répondez toujours pas tout à fait ?
Pourquoi vous répondez toujours par tout à fait ?
Je me suis souvent demandé si vous n'étiez pas juste un cadavre chauve
Vous avez rit lorsque je vous ai montré ce que j'ai écrit :
Mes parents sont là pour rendre des comptes à la réalité.
J'ai pensé à vous décapiter je me suis dit je retrouverais
Les cloportes que je mangeais petit,
La réalité est bientôt morte professeur
Vous savez aussi bien que moi que ce sera un progrès immense pour l'ensemble de l'humanité
J'y retourne faites ce que je vous ai demandé de faire.

Nouveau carnet
Ne m'engueulez pas professeur shmitt j'ai réussi à voler un stylo
Ne rigolez pas non plus je vous écris depuis les chiottes du MET
J'ai une colique sévère mon estomac est comme moi
Casanier
Bref je ne savais pas qu'avec un stylo ricain on pouvait écrire en français
Le plan marche comme prévu j'ai fait assassiner Boris johnson junior qui comme vous le savez
Etait le president du programme martien je l'ai éjecté de 2 mètre sur son garde du corps
Il a beau avoir 90 milliards de crédits il n'en pèse par lourd
L'argent n'a ni poids ni odeur
Avec l'argent tout va de tête à tête
L'argent est libre l'argent s'ignore comme n'importe quel élément de la configuration naturelle
Enfin le décor va changer l'écran va être blanc
Le brouillard pour le héros il va rencontrer les extras-terrestres
Ils ne sont pas sur le même plan de réalité
Il faut placer c'est cela voilà une définition de l'esthétique
L'esthétique va vers le parfait le parfait c'est la bonne chose au bon endroit
Tout doit se situer
New York a du mauvais choléstérol dans les artères je me demande pourquoi on m'envoie ici
Je me prommène dans le faux luxe
Les cuisses des new-yorkaises me disent bonjour
Je peux pas répondre
Je bande comme un âne.

Je veux une armure un chateau-fort une arbalète et une meute de chiens
Un chateau-fort où pour aller dedans il faut grimper
Pas un château de pédé politicien de la renaissance non
Un truc imprenable et méchant plein de piques
Je mettrais du vin dans un calice je le laisserais pourir je ferais croire que c'est le Graal
On va le boire et choper des ulcéres
Les cons
Après 1400 il n'y a plus de civilisation
La civilisation se passe en Europe de 400 à 1400
Les vrais nobles sont des nobles qui se battent
Les mendiants et les paysans ont le bon dieu
Voilà je viens de résumer Duby.

#2 J.G. Mads

J.G. Mads

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Posté 16 juillet 2008 - 11:04

j'ai lu un tiers du texte : c'est bon.

(et puis je retrouve beaucoup de ma propre vie !)

dans une semaine, je reviendrai le lire... entièrement.

là je dois aller me coucher. demain je pars.

personne ne doit t'arrêter comme tu dis. il faut continuer.

j'ai survolé le reste du texte : il y a des éléments qui peuvent provoquer la censure, en effet.

j'espère que ce n'est/sera pas le cas. j'ai bon espoir.

bon courage.

Povoite.

#3 LeGénéralHamilton

LeGénéralHamilton

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Posté 17 juillet 2008 - 04:21

J'ai trouvé un truc à te dire
Tu n'aimes pas parler aux autres car plus ils parlent moins tu as de choses à dire sur eux
Et comme tu prends ton rôle d'écrivain très au sérieux...
Il fait trop chaud dans cette chambre
La voisine de chambre à des problèmes d'argent elle est au téléphone
Indienne je crois pas américaine d'origine
Ces hotels se ressemblent
Plus ils sont étranges
Avec leur décoration art décoration
Ecran plat
'La population carcérale a augmenté l'an dernier aux Etats-Unis de 25.000 personnes et s'élevait à quelque 2,3 millions de personnes, sur une population adulte de 230 millions de personnes, soit le taux le plus élevé dans l'histoire américaine, selon le Pew Center.'
Penser vraiment peu de personne pense c'est un exercice extrêmement difficile
Je préfère l'expression agir par réflexe
Qu'est ce que je disais déjà expliquer sa conduite c'est expliquer celle de l'autre oui
On aime ça nous les lieux communs un peu rare à la fois rassurant et assez rare pour se sentir à l'écart
Comme si sur l'ensemble de la population il y avait une grande tâche de médiocrité et des petits îlots épargnés...
C'est quoi ça la prison, là ou on met les pauvres ? Ou ceux qui ne veulent pas
Quoi ?
Qu'est ce qui soutient ta pensée ou alors il y bien quelque chose qui la tient
Comme un fil
Je suis dans les toilettes on dirait que je suis dans un avion.

Qu'est ce que tu racontes
L'escalier est bloqué je passe par une des chambres
L'escalier en cas de feu ces escaliers de fer qui menacent à chaque marche
Donné sur une cour typiquement new-yorkaise
A 100 mètres en bas il y a le sol
NYPD les SWAT
Ils ne me voient pas je suis couleur passe-murailles
Le Boss m'attend
Je casse la vitre il fume un cigare cubain qu'il écrase
On ne t'attendais plus y a plus de blocus ?
Les cigares porto-ricains ont moins de goût lui il peut fumer n'importe quoi de n'importe où c'est le Boss
Elle est jolie ta veste je viens de l'acheter rayures bleues et blanches
Il dégaine
Cette fois j'ai mal pour de vrai
Par terre je crache du sang
Tu croyais quoi attends
Laisse-moi une dernière cigarette
Mèche devant les yeux
Cette fois je pars le chant des anges avant celui du cygne
Des volutes de fumée je suis venu trop tôt
Une seconde chance ?
Toutes les chances que tu veux
Il faudra un jour que l'on prenne ma couronne
Retirer les couleurs
Ce jour n'est pas aujourd'hui.

Le réveil est dur ma machoîre est fracassé
La tête sur le trottoir
Qui je suis ?
Un vieux pousse un caddie
T'as pas un dollar ?
Non
T'as pas un clope ?
Non où je suis ?
En enfer et le vieux continue à pousser le caddie en marmonnant
Il a pas de tête il a un bonnet
Je suis bien resté deux jours à planner
J'ai mal au dos j'ai des côtes cassés
Récuperer des plaies sur les jambes
Je me traîne en frôlant les murs
J'atteris chez les franciscains du ghetto
A boire !
Et je m'effondre.

C'est l'échec la défaite il mentait
Une occasion il n'y en a qu'une dans une vie
D'atteindre enfin j'étais si prêt
Ils jouent une danse hongroise
Qu'est-ce qu'ils foutent personne ne va pleurer
Ils vont danser
Danser hongroiseument
Et puis ce n'est pas la fin du film
Je suis toujours en vie la vie c'est l'espoir.

#4 J.G. Mads

J.G. Mads

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Posté 17 juillet 2008 - 07:00

"J'ai trouvé un truc à te dire
Tu n'aimes pas parler aux autres car plus ils parlent moins tu as de choses à dire sur eux
Et comme tu prends ton rôle d'écrivain très au sérieux..."


Ecoute, mon vieux, je ne comprends pas, je t'ai toujours parlé gentiment, lu ce que tu m'envoyais, etc.

Dans mon message, je t'encourage et te dis que je lirai tout à mon retour...

Je ne comprends pas cette méchanceté. En plus, je suis solidaire de toi ! Comme un con !


Pourquoi cette réaction brutale, tout d'un coup ? Réaction mensongère. FAUSSE.

Sauf "prends ton rôle d'écrivain très au sérieux" : là j'avoue (même si je ne suis pas encor écrivain) : je prends l'art et la poésie en particulier très au sérieux... Mais... Qu'est-ce que ça peut bien te foutre ?


Je vais te dire une bonne chose : désormais tu peux te torcher avec tes poèmes. Voilà. Tu as gagné.


if you ever need anything please don't hesitate to ask someone else first

dit un de mes poètes préférés... Bon vent !

#5 LeGénéralHamilton

LeGénéralHamilton

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Posté 17 juillet 2008 - 02:44

Non mais il n'est pas dans le roman lui
Personne ne peut entrer dans le roman
Sans être bien digéré et oublié un peu
Ensuite il revient sous emballage plastique
Tu as oublié d'acheter une brosse à dents à 138 dollars
En vérité les rêves sont calculés pour s'arrêter à un moment précis le moment du réveil
Que tu as prévu pendant ton sommeil tu ne dors jamais
Tu joues toujours.

#6 claricorne

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Posté 17 juillet 2008 - 06:51

"Dans l'humour aussi il y a un absolu
C'est une situation à atteindre
Je préfère ne pas parler d'humour"

Dommage!
Bon je reviens le finir demain...
Je suis noyée sous tes chûtes.
Amicalement
Claricorne


#7 LeGénéralHamilton

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Posté 17 juillet 2008 - 10:14

Un enfant pleure il a perdu son stylo
Son papa le lui a offert
Ne t'en fais pas mon petit tu connaîtras des moments où tu n'as rien perdu
Et puis un stylo ce n'est rien
Non je ne vais pas te le rendre j'en ai besoin
Sale gosse
Mais lâche-moi
Tiens voilà 20 dollars tu peux en avoir plein de stylo avec 20 dollars
Là je tente de voyager dans le temps
Tu peux pas comprendre
Arrête de me suivre
J'en ai marre de ce musée
Qu'est ce que j'en ai à foutre moi de l'art contemporain
Filez moi des drogues on s'en fout que tu te filmes à poil dans une piscine
Réflexion sur le temps non mais ta gueule
La boutique c'est ce qu'y a de mieux dans les musées d'ailleurs faut pas faire le musée il faut aller direct dans la boutique
Y a surement des catalogues t'as pas a payer l'entrée comme ça
Il est pas con ce Murakami c'est le meilleur du moment.

Ca va mieux je récupère vite des blessures
Les franciscains prient c'est le moment de partir
Dans le ghetto on ne parle plus anglais mais un sorte de dialecte
Qui s'y approche
Il y a une fresque et la vierge marie
Des bougies sont allumées
On dit qu'elle a pleuré une fois
Des larmes de sang
Je croyais que ça n'arrivait qu'au Brésil
Pourquoi ? Pour qui ?
Pour le mort quotidien le couteau dans l'estomac
C'est dur de faire vivre les miracles
Une autre légende urbaine un ange vient visiter les meurtriers
Il est aveugle et ses ailes sont déchirées
Il laisse toujours quelque chose du mort sur les draps
Aussi crédible que les alligators dans les égouts
Le mythe vient de quelque de vrai d'humain
Nous ne sommes pas toujours humain.

#8 LeGénéralHamilton

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Posté 19 juillet 2008 - 05:25

Harlem c'est beau et ça sait vivre
Cinq vieux devant l'escalier un père qui pousse son gamin sous le jet d'eau
Ils sont tous ensemble
Ca me rappelle Montréal côte des neiges côté sud
New york elle, me rappelle Rome époque décadente
Les vêtements les sandales des sortes de toges
Les affranchis pressés les mendiants les chars de luxe
La cuisine, à New york on mange mieux que dans tous les Etats-unis.

Celui qui a toujours quelque chose à écrire
Écris sans doute sans inspiration
L'inspiration quelques moments de liberté
Je pense que ça revient à la vérité
Une et indivisible
Non du charbon sur les murs
Noir sur blanc
Le blanc zéro
Est-ce que tu vas plus vite que la lumière
Alors on ne te voit plus tu n'émets plus rien
Plus de trajectoire mais toi qui cours
On ne sait pas où.

Du pus sur les croûtes de sang
Ce n'est pas si simple pourquoi il nous en montrerait pas un peu
Comme sur une grille de sudoku les premières cases
Couché sur le lit de la chambre d'hôtel
Je gratte les croûtes une brèche j'entre mes doigts dans la plaie sur l'épaule non
Prochaines choses à dire vite l'ordinaire
Vite le souffle
est coupée la porte de la salle de bain s'ouvre toute seule
J'entre dans ma baignoire une main cache mes yeux l'autre réapprend à marcher toute seule
Toutes ces choses que l'on ne dit pas saisir ces pourquoi c'est comme apprendre à avoir peur
Apprendre à être seul non il faut parfois être seul je veux dire seul seul il n'y a plus personne autour
De tous les immeubles tout le monde est dans les immeubles
C'est l'heure de dormir.

#9 LeGénéralHamilton

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Posté 20 juillet 2008 - 04:37

Qui dicte ?
Il n'y a aucun autre acte libre que non pas détruire mais abandonner
Je ne suis pas
Tu n'es pas tu es voilé et absent comme tu dois l'être
Ta main pure tremble à chaque page du journal que tu tournes
Tu es chair tes yeux se ferment
Je n'arrive pas à m'accrocher
Au rebords de la fenêtre je tombe des cubes
J'attrape un matelas je ne me fais pas mal
A rebours ça doit ressembler a ça revenir en arrière
Fuir la pensée étriqué et se cogner aux murs qui s'abattent
Qui m'empêchent de rejoindre je ne sais pas juste serrer ta main
Que tu me tends tu m'entends échappons-nous par le plafond.

Il y a mille façons de dire la même chose
Cinq cent pour la suivante
Deux-cent cinquante
Cent vingt cinq
Bref
Non sans histoire aller part nulle
Je comprends c'est ennuyant c'est long alors le chemin s'ouvre
Ton poids te balade c'est tout ton poids qui décide
Léger soit léger le plus léger c'est disparaître
Couler ou s'élever du sol ou dans le sol
Alors trouve la fiction a démarré depuis déjà des milliards d'années
Et rien de ce qui doit être trouvé doit être trouvé
Pour que nous noyons réunis
La chute sera belle.

L'objet a chuté il se lève il a des bras des yeux
C'est un homme c'est un extra-terrestre c'est un homme de la terre
Mais d'une autre époque
Nous ne pouvons communiquer nos mots n'ont pas la même histoire
Nous parlons en même temps je fais semblant lorsqu'il ouvre la bouche
Je crie alors qu'il articule
Mieux vaudrait que nous nous séparions autrement je serais capable de le tuer
Et de le manger pourquoi est-il venu ?
C'est absurde ça ne va pas rejoindre
J'ai peur de répondre aux questions
Elle n'engage pas que moi c'est ce que l'on balaie ce qui n'engage que soi
Autrement on est un sauvage oui
Je ne vais pas bien je ne joue pas bien sur ce plan celui-là
Pourtant je continue ça n'engage que moi mon absurde
L'abstraction.

#10 LeGénéralHamilton

LeGénéralHamilton

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Posté 21 juillet 2008 - 02:53

L'hypothèse que nous proposons est bien qu'il y a formation d'un véritable cadre cohérent, d'une structure qui paraît complexe et stable en même temps, habitée d'une logique interne et perçue comme la réalité
Bordel de merde écoutez-moi docteur Shmitt
Je ne vous paie pas pour que vous me laissiez attaché
Vous comprenez que je suis dans l'URGENCE ?
J'ai la nostalgie de la réalité la vraie
La NOSTALGIE vous comprenez ? A partir de son sens étymologique
Arrachez-moi des câbles
Mais qu'est ce que vous faites ?
J'ai toujours sut que vous étiez une ordure Shmitt
Dès que j'ai sut que vous étiez médecin
Dès que je vous ai vu même à votre physique de faux juif
Vous ne vous trompez pas
Vous faites partie des leurs
Vous ne dites rien mais je sais
J'ai l'attitude de reconnaissance des lutteurs
Je l'ai très développé
Je vais vous niquer Shmitt
Je suis un espion vous êtes filmé là je vous filme
Vos instruments derrière vous le film est flou mais je l'ai
Derrière le miroir sans tain je filme le début d'un crâne
Vous m'entendez pourriture ?
T'es filmé filmé !

#11 LeGénéralHamilton

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Posté 22 juillet 2008 - 12:43

La lutte des classes j'y crois sincèrement j'y ai toujours crut
Mon grand-père déjà
Un self made man capitaine d'industrie
Il me disait toi t'es communiste
Je comprenais pas je jouais au lego
Jusqu'à très tard 16 ans
Le nez dans la soupe le visage brûle je suis très susceptible grand-papa
Je blesse je n'y peux rien
La lutte des classes c'est partout et toujours des mots
Les mots c'est les faits
On peut croire aux mensonges et encore les mensonges ne dépendent que des endroits mais
Pour qui sait les mots ne trompent jamais
La lutte des classes c'est destiné à provoquer une explosion de la violence c'est dans le principe
Moi je crois à la lutte des classes mais sur le plan méta-structurel
Un plan généralement invisible
Le truc c'est de réussir à gagner le loto cosmique
Et le gagner sans mourir
Tu piges ?
Le paradis tout ça c'est tout blanc des cubes
Des rires d'enfants et les rires de tes frères le paradis c'est une chambre d'enfant
Les cubes sont mouvants les cubes te parlent
Le paradis c'est qui c'est ?
Thomas c'est toi ?
Non ce n'est pas thomas c'est le diable
Et qui te dit que thomas ce n'est pas le diable ?
Le paradis putain le paradis des voitures de course sur une piste d'étoiles stellaires
Un noir star de basket qui conduit avec un grand sourire
Des lignes de types qui s'enculent
Regarde comme ce monde était vulgaire regarde mon fils
Tu as ta chance cette fois-ci je t'accouche
J'accouche un génie !

#12 LeGénéralHamilton

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Posté 22 juillet 2008 - 06:13

Mince c'est la jungle ici ouvrir en tant qu'exécuté
JE L'IMAGINE NUE LES MAINS liés par une corde
Attachée à un bananier
Non une peau de banane en guise de cache-sexe
Clémence je t'aime je saurais t'aimer
Un verre de pineau des charentes ?
C'est moins cher que le whisky
Et puis c'est français
Non merde une coupe que dis-je une flûte
Bois dans ma flûte.

#13 J.G. Mads

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Posté 22 juillet 2008 - 06:49

"Dans l'humour aussi il y a un absolu
C'est une situation à atteindre
Je préfère ne pas parler d'humour"

Dommage!

Pardon Claricorne mais je ne comprends rien : à qui s'adressent ces deux remarques ci-dessus ? et que signifient-elles ?

Merci de me dire !

Je ne comprends vraiment rien.

Povoite.

#14 claricorne

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Posté 22 juillet 2008 - 10:18

"Dans l'humour aussi il y a un absolu
C'est une situation à atteindre
Je préfère ne pas parler d'humour"

Dommage!

Pardon Claricorne mais je ne comprends rien : à qui s'adressent ces deux remarques ci-dessus ? et que signifient-elles ?

Merci de me dire !

Je ne comprends vraiment rien.

Povoite.


Cette remarque n'était pas pour toi Povoite!!!
Mais pour le général, dommage qu'il renonce si vite à nous parler d'humour!...
Amicalement
Claricorne


#15 LeGénéralHamilton

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Posté 24 juillet 2008 - 10:33

Ha ouais merde j'avais trouvé un truc un peu disney
Genre attendez avant de traverser le ciel
J'ai rien contre les surréalistes
Ils étaient pauvres et jeunes c'est émouvant
Mais bon ils savaient rien de la politique
Rien du tout
Et c'est bien ce qu'ils voulaient faire de la politique
On s'appelle pas la révolution surréaliste pour rien tiens
Quand j'aurais mon agence de com je l'appelerais
Zeitgeist
Conseils en Apocalypse
Wormhole le trou du ver un ver de terre avec tous ses anneaux
Comme dans Donnie Darko mais
J'en ai marre du cinéma le cinéma c'est pas réel j'y crois plus j'ai trop vu de films
Plus rien ne passe.

#16 LeGénéralHamilton

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Posté 27 juillet 2008 - 01:39

Sans arme et sans haine pourtant c'est un film
De Hong-Kong avec les ralentis
Un truc un peu ringard
Avec des solos de guitare type 80's
Non c'est très violent
Très très violent
Enfin
Il passe pour un con
Le héros
Il passe pour un vrai con
Il doit l'être
Mais sans haine pas sans arme
Et puis ça ne veut rien dire sans arme et sans haine
Y aurait pas d'intrigue pas de poussée
Pas de gravité
La pomme tombe du pomier
Le corps du boss du trentième étage
Evidemment un gratte-ciel
Le gratte-ciel c'était le futur de la ville
Des pics qui crèvent le soleil
Mais ça te fait quelque chose de marcher dans cette ville-là
Comme un envol non ?
Non je me comporte très mal tu sais te comporter toi ?
Dans les cinq prochaines secondes ?
Donne-lui un micro un orchestre ça serait bien qu'il finisse comme ça
Avant le générique
Il chanterait
Ce dont le monde a besoin c'est de l'amour
Sous la pluie
Genre crooner un verre de sky à la main
Qu'est ce qui est en train de disparaître ? Tu t'en souviens ?
Toujours dans l'urgence l'orchestre est impec je voudrais que sa voix se mette à trembler
Que sa voix n'est plus rien à voir avec l'orchestre pourtant si dire l'orchestre empêche la voix
D'aller ou de dire
L'orchestre fait comme si c'était du vent ?
On écoute plus sans la musique il y en a très peu qui ont décidé
De partir chercher ce qu'il y a a chercher
N'est-ce-pas ?
Je prendrais une douche d'étoiles ce que vous avez
Je danserais tout seul là
Autour d'un trou noir
Je peux faire quelque chose pour vous ?
Non
Enfin si vous avez pas connu cette idée là qui commence par un A
Un truc vieux écoutez pardonnez moi je suis un idéaliste sans y croire
Et ce n'est pas nécessaire excusez-moi je vais retourner chez moi écrire
Ce qui correspond à une trajectoire très mal calculée.

Les choses sérieuses sont si nombreuses qu'elles en sont ridicules c'est je crois ce que se dit le présentateur du journal de 20 heures.

#17 J.G. Mads

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Posté 27 juillet 2008 - 01:44

Général (je dis Général parce que je ne suis pas clair : trop de vin),

Qu'avez-vous à me dire à moi ?

Il est tard.

#18 LeGénéralHamilton

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Posté 27 juillet 2008 - 02:09

Notre voiture bouscule la foule tranquille sur une place Macao
Nous nous arrêtons devant un entrepôt désaffectée
Nous portons des chemises types miami 85 motif fleurs
Et des ray-ban cadre doré
Nous avons tous un sac de voyage adidas qui doit peser avec les affaire à l'intérieur
Un total de 30 kilos
Mike est le spécialiste en explosif dix ans de prison
Johnny est un cocainomane braqueur professionel
Bob est noir un ancien des marines un mutilé de guerre spécialiste en armes lourdes
Moi je suis Eddy Vicente et je viens me venger
Mauvaise ambiance
Je met du rodney stewart je laisse les gars dans la planque et je me ballade torse nu dans ma décapotable
Je fais des clins d'oeil sur tous les feux.

http://fr.youtube.co...h?v=3nfOeAN5FQs

#19 J.G. Mads

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Posté 27 juillet 2008 - 02:15

ton lien youtube ne marche pas

c'est nul

Tu es vraiment "L'écrivain de merde" puisque tu n'as pas l'air au courant qu'il y a des lecteurs




possibles !

#20 LeGénéralHamilton

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Posté 27 juillet 2008 - 02:16

T'es qui toi ?

#21 J.G. Mads

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Posté 27 juillet 2008 - 02:16

T'as raison bonne nuit mon sous-colonel

#22 LeGénéralHamilton

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Posté 27 juillet 2008 - 02:18

Putain t'es lourd comme type.

#23 J.G. Mads

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Posté 27 juillet 2008 - 02:18

c'est pas humain

bouffe ta m...

#24 LeGénéralHamilton

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Posté 27 juillet 2008 - 02:19

Et puis poli avec ça.

#25 J.G. Mads

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Posté 27 juillet 2008 - 02:22

"2 utilisateurs sur ce sujet"

tête de noeud

c'est pas humain ton machin

tu n'as qu'à crever seul c'est bien fait pour ta gueule d'egocentrix

je suis vraiment pas certain que dans la balance de notre Saigneur

ce soit MOI le plus lourd des deux


banane

#26 LeGénéralHamilton

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Posté 27 juillet 2008 - 02:23

C'est de la fiction, j'écris un roman. Sinon t'es vraiment désagréable. Arrête de boire va te coucher.

#27 J.G. Mads

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Posté 27 juillet 2008 - 02:26

ça se trouve tu crois que tu es intéressant, en plus, avec ta logodiarrhée ?

oh pardon j'avais pas compriiiiiis !!!!!!

la vache le roman du 25è siècle !

la vache le romanchier !

#28 LeGénéralHamilton

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Posté 27 juillet 2008 - 02:27

c'est la lose hein ?

#29 J.G. Mads

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Posté 27 juillet 2008 - 02:33

Pardon, chef, mais c’est pas parce que tu écris un ROMAN que tu as le droit d’ignorer l’existence des autres zombies !!!

D’ailleurs, c’est pas un roman, c’est un blook que tu écris...

Un glook même.

#30 LeGénéralHamilton

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Posté 27 juillet 2008 - 02:39

Très bien je te remercie pour ton opinion.