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Ton amour pour moi


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#1 khalid berrada

khalid berrada

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Posté 24 avril 2007 - 02:54

Ton amour pour moi



Est-ce fini, est-ce certain que le mot soit signé
Que l’amour soit tué et le cœur soit en berne ?
Et hume-t-on en silence l’oubli qui hiberne
Des souvenirs d’antan, à jamais consignés ?
Au creux de ma mémoire que rappelle l’envie
De voir même soudain un regard caché,
Qu’aux bouts de tes lèvres, toujours arraché,
Ce sourire sournois qui de loin me convie.
C’est tout. C’est juste à quoi j’avais droit.
L’arrogance en bonus, en plus du mutisme
Où l’accoutumance prêtait à mon lyrisme,
L’inspiration pour un cœur frigide et froid.
C’était ça ton amour pour moi, tel que.
Telle une abstraction arrachée au temps,
Une amitié, tu disais, pas plus pour autant ;
Qu’à prendre ou à laisser, et faire les obsèques
De cet amour malheureux, malmené et criant,
Où à chaque dispute, il se faisait plumé
Lorsque tu revenais, presque accoutumée,
A solliciter un désir, avec l’air priant.
C’était ça ton amour pour moi, tel que.
Aucune gêne dans l’esprit rebelle :
L’absence du verbe et un silence cruel,
Un enchantement cynique au ton grotesque.
C’est tout. C’est juste à quoi j’avais droit,
Et, lorsque venait cette discussion sur le net
Où, très souvent on se parlait à la sauvette,
Tu me disais toujours des bobards sans voix.
C’était ça ton amour pour moi, tel que
Tu l’appelais amitié pour ma naïveté criarde,
Où je m’accrochai si mal où encor je me hasarde
Au risque de tomber à tout moment burlesque.
Et tombé, du haut de mon âge avancé dans le temps
Je le fus, je le suis lâchement rejeté,
Alors que mon amour encor dans mon cœur mijotait,
Ma hargne s’accentue-elle pour te rejeter autant ?
Non !
Mon amour reste le même comme au premier jour
Intacte, pur, claire comme l’eau de source.
Fidèle, je t’attendrai jusqu’à la fin de ma course
Eclairé de ta flamme qui a brûlé mon cœur, mon amour.
On ne saurait savoir ce que nous réserve demain
Ni à toi ni à moi ni aux autres humains,
J’ose, Sanaa, souhaiter, sans avoir l’air malin
D’espérer ce bonheur que tu as enterré de tes mains.
Non !
Ce n’est pas fini, c’est certain, le mot n’est pas signé
L’amour n’est pas tué, mon cœur n’est pas en berne,
J’hume encore dans ce silence la passion qui hiberne
Nos souvenirs, à toi, pour la vie à jamais consignés !