Le vrombissement des automobiles
Et rompant le flot, celui d’une moto,
Et sa vibration dans les murs
Qui se répercute jusqu’à moi ;
Une persienne qui claque ;
Les pas au plafond et le parquet qui craque ;
Un rat qui court dans une gouttière ;
Et ton cœur qui bat.
La criarde musique d’un autoradio ;
L’aspiro de la porte d’en face ;
Une sonnerie de téléphone et la réponse,
S’égosillant comme un sourd ;
Des talons dans les escaliers ;
Les cernes sur les nuits qui passent ;
Mon regard dans le vide
Et ton cœur qui bat.
La douche d’une araignée, un matin ;
Le coulis de l’eau dans les canalisations ;
Ta lente respiration, en une mesure ;
Des battements d’ailes insoumis ;
Mes orteils sur le matelas
Qui tapent une rythmique inaudible,
Sûrs d’être importants comme
Ce sont vos caresses qu’ils peignent ;
L’angoisse et la faim qui m’étreignent ;
Et ton cœur qui bat.
Les cris d’un bébé ;
Un lit qui grince ;
Un chien qui aboie ;
Vivez, impuissantes ivresses,
Le temps ne cesse pas son cours ;
Je me blottis contre l’oreiller,
Mon bras sur ton ventre,
Ma joue sur ton souffle
Et ton cœur qui bat.

Et ton coeur qui bat
#1
Posté 17 juillet 2008 - 03:50
#2
Posté 17 juillet 2008 - 04:45
#3
Posté 17 juillet 2008 - 06:24
comme une île seule
son coeur qui bat...
Je me suis laissée aller à votre rythme sûr!
Amicalement
Claricorne
#4
Posté 17 juillet 2008 - 07:51
Un papillon s'est posé , Noctis , aux lèvres des murmures , aux souffles suspendu . il s'est imprégné des vibrations des murs , des bruits des alentours et a écrit .
Le vrombissement des automobiles
Et rompant le flot, celui d'une moto,
Et sa vibration dans les murs
Qui se répercute jusqu'à moi ;
Une persienne qui claque ;
Les pas au plafond et le parquet qui craque ;
Un rat qui court dans une gouttière ;
Et ton cœur qui bat.
La criarde musique d'un autoradio ;
L'aspiro de la porte d'en face ;
Une sonnerie de téléphone et la réponse,
S'égosillant comme un sourd ;
Des talons dans les escaliers ;
Les cernes sur les nuits qui passent ;
Mon regard dans le vide
Et ton cœur qui bat.
La douche d'une araignée, un matin ;
Le coulis de l'eau dans les canalisations ;
Ta lente respiration, en une mesure ;
Des battements d'ailes insoumis ;
Mes orteils sur le matelas
Qui tapent une rythmique inaudible,
Sûrs d'être importants comme
Ce sont vos caresses qu'ils peignent ;
L'angoisse et la faim qui m'étreignent ;
Et ton cœur qui bat.
Les cris d'un bébé ;
Un lit qui grince ;
Un chien qui aboie ;
Vivez, impuissantes ivresses,
Le temps ne cesse pas son cours ;
Je me blottis contre l'oreiller,
Mon bras sur ton ventre,
Ma joue sur ton souffle
Et ton cœur qui bat.
J'espère que votre coeur bat de joie ...
Sinon ; apparemment ( sourire ) vous jouez de la musique comme un pied , et vos voisins sont un brin bruyants ! A bientôt de vous lire !
#5
Posté 17 juillet 2008 - 08:10
Amitiés,H.
#6
Posté 17 juillet 2008 - 08:51
J'ai aimé ton poème.
#7
Posté 17 juillet 2008 - 08:54
Oui, StellerLouis, j'ai un gros problème avec le rythme. Merci de votre lecture.
Merci Claricorne, c'est tout à fait cela : l'opposition entre une forme d'éternité, celle de l'amour, et la vie bruyante mais aussi pressée, stressée et insaisissable. Mon idée était de montrer le paradoxe selon lequel l'irréalité la plus insensée, le fantasme vivant, avait plus de consistance que la vie elle-même.
Merci, MusedAsie. Ce poème ne se voulait pas serein. Le coeur qui bat est comme la trotteuse d'une horloge (souvenez-vous du poème de Baudelaire) elle crie "souviens-toi !" et quand tout sera fini, elle dira "meurs, vieux lâche, il est trop tard". Car l'amour d'hier est passé, et bien vite ma foi. Et pourtant, les heures pourraient être longues, lorsque, insomniaque tel que je le suis, vous êtes allongé, éveillé, contre la belle qui dort, en attendant ou le sommeil ou le matin. Eh bien ces heures étaient courtes. Plus courtes que le reste de la vie.
Et le matin n'était pas nécessairement doux.
#8
Posté 17 juillet 2008 - 08:55
Je suis pas coupable que je suis aveugle.
#9
Posté 17 juillet 2008 - 09:41
Merci Louise Brune de votre lecture.
#10
Posté 17 juillet 2008 - 09:44
Pourquoi?C'est bien ce que je dis : je suis coupable, ce soir on dirait que je m'acharne sur vous, Hirondelle.
#11
Posté 17 juillet 2008 - 11:34
Il n'en reste pas moins, qu'ensuite d'avoir posé ma curiosité avec insistance, je retiens un coeur qui bat malgré toutes ces violences bruyantes qui font que paisibles, malgré tout, trois êtres s'aiment, ignorant les aléas des allées et venues de la ville.
Merci de ta présence Noctis ^^
#12
Invité_Gallaumar_*
Posté 17 juillet 2008 - 11:53
Manque que le bruit de l'hélico ...
#13
Posté 18 juillet 2008 - 05:04
Modification substancielle :
La douche d’une araignée, un matin ;
Le coulis de l’eau dans les canalisations ;
Ta lente respiration, en une mesure ;
Des battements d’ailes insoumis ;
Mes orteils sur le matelas,
Ce sont vos caresses qu’ils peignent ;
L’angoisse et la faim qui m’étreignent ;
Qui peut dire si demain je ne dormirai pas,
J’ai le sang qui danse encore
Et ton cœur qui bat.
Les cris d’un bébé ;
Un lit qui grince ;
Un chien qui aboie ;
Vivez, impuissantes ivresses,
Le temps ne cesse pas son cours ;
L’heure vient, on m’évince ;
Oublions ;
Je me blottis contre l’oreiller,
Mon bras sur ton ventre,
Ma joue sur ton souffle,
Et ton cœur qui bat.
#14
Posté 18 juillet 2008 - 05:28
Et le matin n'était pas nécessairement doux.
[/quote]
Il me devient de plus en plus difficile d'ignorer la moindre parcelle de bonheur dans un poème. Je ne veux voir que le côté positif et il est vrai que j'oublie que ce n'est pas moi qui vis cet instant. L'insomnie étant aussi ma compagne, je comprends ce que l'on ressent après une nuit allongé, les sens en eveil.
Nous buvons le café ensemble.
#15
Posté 18 juillet 2008 - 06:09
#16
Posté 18 juillet 2008 - 01:20
J'espère que la lecture sera plus facile!:
Le vrombissement des automobiles
Et rompant le flot, celui d'une moto,
Et sa vibration dans les murs
Qui se répercute jusqu'à moi ;
Une persienne qui claque ;
Les pas au plafond et le parquet qui craque ;
Un rat qui court dans une gouttière ;
Et ton cœur qui bat.
La criarde musique d'un autoradio ;
L'aspiro de la porte d'en face ;
Une sonnerie de téléphone et la réponse,
S'égosillant comme un sourd ;
Des talons dans les escaliers ;
Les cernes sur les nuits qui passent ;
Mon regard dans le vide
Et ton cœur qui bat.
La douche d'une araignée, un matin ;
Le coulis de l'eau dans les canalisations ;
Ta lente respiration, en une mesure ;
Des battements d'ailes insoumis ;
Mes orteils sur le matelas
Qui tapent une rythmique inaudible,
Sûrs d'être importants comme
Ce sont vos caresses qu'ils peignent ;
L'angoisse et la faim qui m'étreignent ;
Et ton cœur qui bat.
Les cris d'un bébé ;
Un lit qui grince ;
Un chien qui aboie ;
Vivez, impuissantes ivresses,
Le temps ne cesse pas son cours ;
Je me blottis contre l'oreiller,
Mon bras sur ton ventre,
Ma joue sur ton souffle
Et ton cœur qui bat.
#17
Posté 18 juillet 2008 - 09:33
Et ton cœur qui bat."
C’est mots ont retenu ma lecture
Mais les com encore plus
Tu es fort(e) en commentaire et réplique
J’aime bien te lire

#18
Posté 18 juillet 2008 - 10:16
Oui, c'est amusant. Vous n'êtes pas la première à m'en faire la remarque.
Un tlpien de mes amis, Strofka, disait qu'il préférait de loin mon bavardage à mes poèmes.
#19
Posté 19 juillet 2008 - 10:09
Merci de votre lecture Aziza.
Oui, c'est amusant. Vous n'êtes pas la première à m'en faire la remarque.
Un tlpien de mes amis, Strofka, disait qu'il préférait de loin mon bavardage à mes poèmes.
Taratata comme dirait Scarlett!
Ne cherchez pas d'excuse pour ne pas écrire...

Taquine
Claricorne
#20
Posté 19 juillet 2008 - 03:16
Mais je crois qu'aucun comédien n'aurait le courage d'apprendre les tartines qui lui serviraient de réplique, non.
J'ai bien (très) souvent juré de ne plus écrire une ligne.
Et j'y suis toujours revenu. De ce côté-là il n'y a pas de souci à se faire.
#21
Posté 22 juillet 2008 - 07:27
TANT MIEUX !!!
J'apprécie ce poème...
Amitiés,
Povoite.
#22
Posté 12 octobre 2008 - 08:11
encore
un
retour
sur
tes
vers
que j'adore