
J'aime, donc je suis.
#1
Posté 25 juillet 2008 - 08:30
noyés dans des nuits de sanglots
où un ruisseau ébloui éclabousse
les ténèbres d'écorce
de cire
et de sel
Brisés
à demi-mots
revoir aux premières lueurs
l'âme ouverte
Qui aurait pu la reconnaître
dessinant dans l'air
le temps d'une berceuse
seule
Une danse étonnée froisse les heures
de l'insomnie
aux doigts ténébreux
dans l'ordre des nuits
C'est bien trop long
les pages s'occupent d'une fin
l'indifférent
parfum humide
de tes maux - tressés
sur la mémoire du jour
J'ai envie du cri de tes rides
de toi
immortels
restons encore irréels
et
disparaissons
Glacés
par vent
de nos récits
sombrons page par page
Pendus
#2
Posté 25 juillet 2008 - 08:56
Merci ds , très très beau texte, je suis restée accrochée... Bravo et encore merci amitiés laireveuse
#3
Posté 25 juillet 2008 - 09:18
Bien amicalement.
#4
Posté 26 juillet 2008 - 12:38
A dire vrai, j'ai assez aimé ce poème. Plus que d'autres de votre plume.
Toutefois, vous m'invitiez à la sévérité et je ne m'en priverai pas.
D'abord, je vais commencer par la fin : achever par "Pendus" c'est un peu facile, dans le sens que nous mourrons tous à la fin, qu'il est facile de conclure par la mort, et que ça sonne un peu trop "déjà vu".
J'ai noté deux sonorités accrocheuses :
un ruisseau ébloui éclabousse > pour le hiatus
page par page > la sonorité appuyée..
Mais dans les deux cas, je les trouve assez justifiées : elles donnent du relief. Page par page est en particulier très rythmique.
Qui aurait pu la reconnaître par contre je trouve ça lourd
Brisés il manque peut-être le nom auquel il se rapporte. (j'aime bien l'opposition d'avec seule, même si isoler "seule" tout seul, c'est encore un peu facile)
A la limite, je finirais bien le poème par "disparaissons"
Car la dernière strophe ne m'a tellement parlé plus que cela : je ne sais que faire de ces récits glacés.
Comme d'habitude globalement, je suis certain que votre hermétisme m'a joué des tours : vous ferez le tri. Vous savez que je ne suis pas nécessairement amateur d'hermétisme. Même chez des auteurs comme Saint-John Perse ou Mallarmé, on peut s'accrocher au sens. Chez vous, il faut le bannir et ne s'en tenir qu'aux sensations.
#5
Posté 26 juillet 2008 - 12:53
Bonsoir ds,
A dire vrai, j'ai assez aimé ce poème. Plus que d'autres de votre plume.
Toutefois, vous m'invitiez à la sévérité et je ne m'en priverai pas.
D'abord, je vais commencer par la fin : achever par "Perdus" c'est un peu facile, dans le sens que nous sommes toujours perdus, qu'il est facile de conclure que quelqu'un est perdu, et que ça sonne un peu trop "déjà vu".
J'ai noté deux sonorités accrocheuses :
un ruisseau ébloui éclabousse > pour le hiatus
page par page > la sonorité appuyée..
Mais dans les deux cas, je les trouve assez justifiées : elles donnent du relief. Page par page est en particulier très rythmique.
Qui aurait pu la reconnaître par contre je trouve ça lourd
Brisés il manque peut-être le nom auquel il se rapporte. (j'aime bien l'opposition d'avec seule, même si isoler "seule" tout seul, c'est encore un peu facile)
A la limite, je finirais bien le poème par "disparaissons"
Car la dernière strophe ne m'a tellement parlé plus que cela : je ne sais que faire de ces récits glacés.
Comme d'habitude globalement, je suis certain que votre hermétisme m'a joué des tours : vous ferez le tri. Vous savez que je ne suis pas nécessairement amateur d'hermétisme. Même chez des auteurs comme Saint-John Perse ou Mallarmé, on peut s'accrocher au sens. Chez vous, il faut le bannir et ne s'en tenir qu'aux sensations.
Cher Noctis,
Splendide !
Comme vous le savez, j'ai demandé votre intervention, et ce n'est pas pour rien.
En effet, votre aide m'est précieuse, je veux dire par aide "appréciation".
Vous intervenez dans le fade, sans par ailleurs penser au fond, ce qui, je vous l'avoue me chagrine. Vous dites "ne savoir que faire de ces récits glacés"... petite parenthèse que je me permets... Vous tentez de répondre largement, votre temps n'est pas compté et c'est bien. Vous remarquerez que je n'hésite pas à répondre, séance tenante (le ridicule ne tue pas)...
En tout état de cause, je m'attendais à plus de sévérité de votre part.
J'affectionne cette poésie, et ne vous cache pas, n'être pas indifférente à vos pensées.
Je pense, en tout état de cause, vous apprendre quelques sonorités, dont vous ignorez la teneur (ne m'en voulez pas).
Aussi, je travaille, chaque année cette poésie, pourquoi ?
J'aimerais vous l'entendre dire, pourquoi s'accrocher à une poésie ?
Qu'a voulu exprimer l'auteur ?
La surface est blême, bien précieuse, puisqu'auteur vous êtes, cher Noctis ; je ne vous remercierais jamais assez ^^
Des bises.
#6
Posté 26 juillet 2008 - 02:05

#7
Posté 26 juillet 2008 - 10:12
bisous du côté de perpignan.....si tu vois Cali embrasse le, sacré bonhomme, je l'ai vu hier soir, près de mon bled...!
bonne journée...!
#8
Posté 26 juillet 2008 - 06:14
Bien celui-là et j'aime toutes les alternances, c'est pendulaire à souhait.
A plus Amicalement Vang
#9
Posté 26 juillet 2008 - 08:13

Amitiés
#10
Posté 26 juillet 2008 - 10:05
Bien amicalement à tous.
#11
Posté 27 juillet 2008 - 12:42
Bonjour`.ds.`C'est très long ces siècles ouverts
noyés dans des nuits de sanglots
où un ruisseau ébloui éclabousse
les ténèbres d'écorce
de cire
et de sel
Brisés
à demi-mots
revoir aux premières lueurs
l'âme ouverte
Qui aurait pu la reconnaître
dessinant dans l'air
le temps d'une berceuse
seule
Une danse étonnée froisse les heures
de l'insomnie
aux doigts ténébreux
dans l'ordre des nuits
C'est bien trop long
les pages s'occupent d'une fin
l'indifférent
parfum humide
de tes maux - tressés
sur la mémoire du jour
J'ai envie du cri de tes rides
de toi
immortels
restons encore irréels
et
disparaissons
Glacés
par vent
de nos récits
sombrons page par page
Pendus
J'ai bien aime,c'est superbe.
Amicalement:BIR TAM TAM.
#12
Posté 27 juillet 2008 - 04:40
sel
Brisés
l'âme ouverte
...
lassitude?
amertume?
tristesse...
je n'arrive à me positionner entre le lignes...
...
à te relire
#13
Posté 28 juillet 2008 - 06:02
La première strophe a suspendu mon temps...
Amicalement
Claricorne