23 réponses à ce sujet

[J.G. Mads]

chez

hadès

cerbère

dort

furieusement

perséphone

étend

le linge

du jour

les âmes

fraîchement

maudites

dégouttent

les âmes

sèchent

vite

sans

doute

[Didier Mouillaud]

juste une trace avec une seule main l'autre ne s'extasie pas ! Le talent (celui de celine) ne justifie pas tout et vive la rhétorique 'surement avec une fote mais je m'en branle - avec l'autre main -)
voilà de quoi passer tes humeurs !

Bravo ! j'aime

un humble balbutiant

[musedasie]

juste une trace avec une seule main l'autre ne s'extasie pas ! Le talent (celui de celine) ne justifie pas tout et vive la rhétorique 'surement avec une fote mais je m'en branle - avec l'autre main -)
voilà de quoi passer tes humeurs !

Bravo ! j'aime

un humble balbutiant

Dis-moi l'humble balbutiant, tu ne serais pas presbyte par hasard?

Domie

[chevalier dupin]

beau goutte à goutte
cher Povoite dont on ne se dégoûte !

[Eldeziane]

Quelques mots, solides, puissants, terribles et magnifiques. Merci.
Amitié, Eldeziane.

[Castillon]

Bon niveau moyen-plus TLP. Tu es sur le site adéquat : velléités littéraires, bribes de culture classique, manque de moyens.

[J.G. Mads]

Bonjour,



Voici, dans l’ordre, les mouvements successifs de ma pensée, à la lecture de ton commentaire :



Premier mouvement : « Encor un qui veut que je lui cogne sur le museau ! Ma parole ! Encor un maso !… Postillon ?… Catégorie mi-figue, mi-raisin : il me flatte à moitié, à moitié il veut m’enfoncer… Je vais lui en donner… Chacun son tour…»



Deuxième mouvement : « Hélas, je suis las… Un pamphlétaire asthmatique que je suis, perdu trop de plumes ces derniers jours… Je laisse tomber… »



Troisième mouvement : « Allons voir ce qu’il écrit, le zigue… Quoi ?! Peau de balle ! Il écrit rien que des commentaires acides, basiques, neutres… pour tous les goûts… pas un poème ! Il s’emmerde pas de venir me commenter ainsi, je me dis… Alors j’ai envie de revenir au premier mouvement… ce qui signifie que j’en reviens au deuxième : La Fatigue… »



Quatrième mouvement : « Voyons voir… Il n’a pas tort, le bougre !… Son commentaire laconique est lucide : Je souscris à 100%… Pourquoi, dans ces conditions, j’irais cogner un fantôme qui pense exactement comme moi ? Non ! Je vais tenter d’en savoir un peu plus sur ce cruel « manque de moyens »… Je le pense moi aussi que je manque de flèches, de poudre, de force… Mais, lui, pourquoi le pense-t-il ? Comment en est-il arrivé à cette conclusion ?… »



Alors, Postillon, je te le demande : Qu’est-ce qui te fait dire que je manque de moyens ? Hein ? Si tu pouvais développer, préciser, ça m’intéresse !… ça m’intéresse parce que tu penses de moi très exactement ce que je pense de moi, tu comprends ? c’est pas tous les jours que je tombe sur quelqu’un d’aussi lucide que moi (miroir mis à part) : Merci,



Amicalement,



Povoite.



Bonjour Eldeziane,

C'est très gentil de me laisser un commentaire comme ça, ça fait du bien de temps en temps,

Passe une bonne journée,

Amicalement,

Povoite.

[Castillon]

Castillon, et non Postillon : qui bene castigat, puisque tu parais t'intéresser à la culture classique. Le manque de moyens, c'est ici la somme différentielle entre tes prétentions littéraires et les moyens en travail et en arrachement que tu mets pour y parvenir. Il faut gratter l'os et le polir sans cesse, jusqu'à ce qu'il ne soit plus os. Toute une vie : voilà le prix.

[J.G. Mads]

Charabia, Postillon !

[Nuage]

Povoite....
je te soupçonne ( presque ) de publier des textes essentiellement pour le plaisir de la joute avec les commentaires ensuite...
avoue !!!

[J.G. Mads]

Nuage...

Je vais te dire la Vérité (tant pis pour les conséquences persifleuses) : Je veux devenir écrivain, c'est-à-dire qu'un mécène lise mes textes et se dise, et dise à tout le monde : "C'est pas mal, ça, Povoite mérite un salaire mensuel décent en échange de ses povoimes !"

Je ne veux pas travailler. Je ne veux plus travailler. Je veux passer ma vie à lire/écrire.

Je veux rester un adolescent.


Des commentaires désagréables, je n'en fais qu'en vengeance. C'est tout. Je ne dégaine qu'en second.

[Louise Brune]

Le poème et les commentaires m'ont beaucoup amusée.
J'ai adoré imaginer tous ces terrifiants gardiens des enfers occupés à leurs activités ménagères.

[J.G. Mads]

Merci Louise,

Mais c'est pas amusant du tout de vouloir devenir écrivain professionnel.

C'est une lubie de cinglé, tout le monde le sait ! C'est pas sérieux, etc.

Mais c'est plus fort que moi : ça ne mène nulle part, j'y vais à fond.

C'est une impasse dont je sortirai à force de me cogner la tête contre le mur du fond.

A force, je vais défoncer le mur ou alors je vais rester sur le carreau.

Si j'avais à parier du fric, je parierais tout ce que j'ai sur la 2è hypothèse. C'est horrible.



"J'ai adoré imaginer tous ces terrifiants gardiens des enfers occupés à leurs activités ménagères." ?

Alors, toi, tu auras peut-être la force de décrire cette vie quotidienne infernale ? Une suite au poème ?

Je dis ça comme ça, c'est même pas un défi que je te lance ! J'écris comme ça vient...

Amitiés,

Povoite.

[Nuage]

Je ne veux pas travailler. Je ne veux plus travailler. Je veux passer ma vie à lire/écrire.

Je veux rester un adolescent.

Ah mais tu sais, c'est le rêve de plein de gens ça...

beaucoup d'auteurs tentent l'aventure mais peu arrivent au bout ...et pourtant ...
(et je ne suis pas certaine que les mécènes trainent par ici )

Mais travailler en faisant ce que l'on aime, oui, c'est le pied !

[J.G. Mads]

Pour moi, c'est pas un rêve mais un cauchemar ;

C'est mon cauchemar préféré.

[Nuage]

C'est mon cauchemar préféré.

maso va !

[J.G. Mads]

Hélas !

[Louise Brune]

Merci Louise,

Mais c'est pas amusant du tout de vouloir devenir écrivain professionnel.

C'est une lubie de cinglé, tout le monde le sait ! C'est pas sérieux, etc.

Mais c'est plus fort que moi : ça ne mène nulle part, j'y vais à fond.

C'est une impasse dont je sortirai à force de me cogner la tête contre le mur du fond.

A force, je vais défoncer le mur ou alors je vais rester sur le carreau.

Si j'avais à parier du fric, je parierais tout ce que j'ai sur la 2è hypothèse. C'est horrible.



"J'ai adoré imaginer tous ces terrifiants gardiens des enfers occupés à leurs activités ménagères." ?

Alors, toi, tu auras peut-être la force de décrire cette vie quotidienne infernale ? Une suite au poème ?

Je dis ça comme ça, c'est même pas un défi que je te lance ! J'écris comme ça vient...

Amitiés,

Povoite.

Sacré Povoite ! Un peu paradoxal lorsqu'on évoque les enfers...

Ne paries pas trop vite ! Veux-tu finir trépané et ruiné, avant de trépasser, ton âme séchant au bout d'une pince à linge dans les vents infernaux ?
Je vais réfléchir : une suite pourrait être amusante. Mais serais-je capable de me libérer de mes chers alexandrins ?

Amitiés,
Louise Brune

[J.G. Mads]

Pourquoi devrais-tu te "libérer" de l'alexandrin ?

En alexandrins ou pas, c'est la suite qui compte : Comment vois-tu cette vie quotidienne infernale ? ça m'intéresse !

Mais bon, encore une fois, ce n'est qu'une proposition... Tu as mieux à faire peut-être !

[Louise Brune]

Pourquoi devrais-tu te "libérer" de l'alexandrin ?

En alexandrins ou pas, c'est la suite qui compte : Comment vois-tu cette vie quotidienne infernale ? ça m'intéresse !

Mais bon, encore une fois, ce n'est qu'une proposition... Tu as mieux à faire peut-être !

J'ai des poèmes sur la planche, mais ta proposition m'intéresse...
La suite de la vie quotidienne d'Hadès and Co sans doute d'ici peu, si ma muse ne fait pas trop de caprices...

[J.G. Mads]

OK !

[Louise Brune]

OK !

Comme c'est agréable et inhabituel d'être ainsi encouragée avec un si bel enthousiasme sur le chemin des enfers !

[Castillon]

Ne pas vouloir comprendre ce que l'on entend trop bien : tu es de ton époque, Povoite, la tête dans le trou de sable. Si tu veux devenir écrivain professionnel, rend-toi à l'évidence, il faut laisser tomber ce site d'aimables dilettantes gonflés de leur propre vide : lit et travaille, compare -toi aux vrais livres, frotte-toi à la vie. Imbécile.

[J.G. Mads]

Je ne vous avais pas remercié pour cet encouragement, cher Chevalier !

C'est chose faite...

Povoître.